
Ce projet est réalisé sous le financement de MISEREOR avec la supervision du CAB (Comité pour l’autopromotion à la base).
Ce projet est une suite de deux projets précédemment exécutés qui avaient pour objectifs de contribuer à la résilience psychologique et économiques au profit des ménages touchés par les violences issues des guerres et conflits armés.
En effet, le contexte justifiant la poursuite de ce projet tient au fait qu’en dépit de plusieurs efforts qui ont été mobilisés dans le cadre des projets précédents, il se pose la nécessité de ne pas interrompre les acquis de ces deux projets en si bon chemin et de continuer à contribuer à la réduction significative des VSBG. Parmi les sites touchés par le projet et sont les plus affectés par les violences liées au Genre, il y a Ciriri, Mugogo, Ciherano, Kabare et l’axe idjwi (Kashofu, Lwamarhulo, Bumpeta mais aussi Kamole). Ces sites ont été ciblés d’autant plus qu’ils sont les plus touchés par les violences liés au Genre mais aussi avec par l’entremise de la Division du Genre Sud Kivu, Il a été constaté que l’accentuation des cas de violences dans ces sites ciblés avec des cas des femmes qui sont brulées vives, les femmes lynchées car accusées sorcières, les cas des veuves qui sont chassées dans les familles de leurs maris, des mariages précoces, des cas des viols qui sont signalés et bien d’autres problèmes portant atteinte à la dignité humaine sous le regard inoffensif des leaders communautaires
Par ce projet, le Centre OLAME avec le financement de MISEREOR et la supervision du CAB entend Contribuer à l’amélioration des conditions de vie et au renforcement de la résilience des femmes et des filles touchées de violences basées sur le genre dans 8 sites ciblés dans l’Archidiocèse de Bukavu. Plus concrètement, par ce projet, le Centre OLAME recourt à trois stratégies d’intervention : il s’agit premièrement de l’accompagnement psychosocial nécessaire pour l’amélioration de la situation émotionnelle et psychologique des survivantes des violences liées au genre ; deuxièmement, nous recourons à l’accompagnement socioéconomique nécessaire pour l’amélioration de la situation des revenus des familles touchées par le projet et en dernier lieu nous recourons à l’accompagnement des leaders communautaires car sont des décideurs qui peuvent faciliter l’adoption d’un comportement positif et la condamnation des tous les bourreaux et auteurs des violences liées au genre.




