Catégorie : protection et prévention

Sud-Kivu/ Le centre OLAME à la rencontre des déplacés de MINOVA

Le voyage pénible, la zone est enclavée l’unique transport c’est la pirogue motorisée. Un sacrifice à faire avec les déplacées…Une fois traversée cette zone, on penserait que c’était un pays différent. Des bombes nous ont traversé au dessus de la tête…, des enfants dormant à même le sol, des femmes et des hommes malades sans aucune assistance…Les humanitaires n’ont pas la possibilité d’intervenir car la zone reste enclavée.. Des crimes de guerre sont vus et observés ici et là…et on nous dira que le Congo n’est pas une priorité. .. De la même manière que Ukraine et Palestine préoccupe le monde, pensez aussi à la RDC. Merci à SCIAF, CAFOD, ChildFund Deutchland, DIFAEM et Missio Aachen pour le soutien moral et matériel. Nous comptons plus encore sur vous pour secourir ces familles en difficulté.

La beauté du Congo est devenus malheur à ses citoyens… C’est ce que l’on appel » la Malédiction des Ressources » en Anglais, Ressorce Curse…. Des milieux des vies sont perdues dans ces hauts plateaux à cause d’une guerre sans fondement. Et oui, certaines personnes en ont décidé ainsi, la guerre reste un motif fondamental pour favoriser l’exploitation illicite et pillages des minerais. Ce qui constitue un malheur pour des pauvres habitants. Des bombes ici et là dans ces hauts plateaux. Pourtant un beau paradis mais qui est pour nous un enfer…

10 AOÛT….JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LES ACCUSATIONS À LA SORCELLERIE

En marge de la journée internationale de lutte contre les accusations à la sorcellerie, le centre OLAME vient d’organiser une séance de sensibilisation. Des *accusations à la base de la justice populaire, de dislocation des familles, des conflits fait savoir le centre OLAME.   Dans la province du Sud Kivu, et dans la ville de Bukavu, ce phénomène continue de faire des victimes, où certaines femmes taxées de sorcière sont lynchées, brûlées, chassées de leurs communautés regrettent ce centre, qui appelle à une lutte commune de tous les acteurs pour combattre cette violation des droits humains.

Au cours de cette activité, les femmes venues dans différents territoires, les acteurs de la société civile et d’autres invités ont ému le vœu d’unir les efforts pour combattre ces accusations à la base de la destruction de la société, de la femme en particulier. Certaines femmes accusées de sorcellerie présentes à la cérémonie ont donné des témoignages sur comment elles ont été accusées, battues, chassées de leurs communautés, leurs maisons détruites, et bien d’autres violations des droits humains.  

De son côté, la Directrice du centre OLAME, Thérèse MEMA fait savoir que ces violences détruisent beaucoup de vies et doivent déjà cesser. Cette dernière  appelle les instances judiciaires à s’impliquer dans cette lutte pour décourager les gens à la base de ces accusations. 

Elle fait savoir que plusieurs enfants accusés de sorcellerie sont chassés de leurs maisons. Beaucoup d’entre eux finissent dans la rue, arrêtent les études, victimes de mauvais traitement et exploités,… Et certains enfants recueillis au centre Ek’BANA affirment avoir été brûlés les mains, torturés, tabassés parce que tout simplement accusés de sorcellerie.

Thérèse MEMA fait savoir qu’après le plaidoyer auquel a participé le centre OLAME, la date du 10 Août a été adoptée pour célébrer la journée internationale de lutte contre les accusations à la sorcellerie afin que le monde entier s’engage à barrer la route à cette forme de violence basée sur genre dont sont  victimes les femmes et les enfants.

Visite de CAFOD

C’est dans un climat de courtoisie que le centre OLAME Bukavu a reçu ce lundi 09Mai 2022 une délégation de CAFOD (Catholic Agency for Overseas Development) constituer de Madame VERITY (Directrice zone Afrique) et l’équipe du siège RDC dont Madame Katy NEMBE KATONDA, Monsieur Emmanuel MUZIGIRWA et Sœur FURAHA.

Le but de leur visite au centre OLAME Bukavu était de faire le suivi des activités que ce dernier organise dans le cadre du projet « Maisons des conseils et d’amélioration des conditions de vies des personnes vulnérables dans 30 paroisses de l’Archidiocèse de Bukavu » financé par MISERIOR et CAFOD mais aussi dans le projet « Protection des enfants et jeunes filles travaillant dans les mines à KALEHE, WALUNGU et KABARE » financé par CARITAS Australia et CAFOD     

Pour ce faire, une présentation PowerPoint était exposée à la délégation par le staff de ces deux projets dans la salle de réunion du bureau du centre OLAME Bukavu. Apres cette présentation PowerPoint, quelques victimes bénéficiaires de ces projets ont témoignés devant la délégation et elles ont fini par faire la démonstration des activités qu’ils font dans leurs groupes de soutiens pour promouvoir leurs conditions socioéconomiques

Cette visite s’est clôturée par des mots de gratitudes venu des bénéficiaires de ces projets, le staff du centre OLAME Bukavu ont présentés aussi leur remerciement à CAFOD pour cette visite qui est signe d’espoir pour l’avenir de OLAME et les bénéficiaires qu’il accompagne.

L’activité s’est déroulée dans l’avant midi de ce samedi 09Mai 2022 dans l’enclos de la Direction du centre OLAME Bukavu sise sur avenu BUGABO dans la commune de KADUTU    

Visite de DIFAEM

Dans le cadre de visite de suivi, le centre OLAME BUKAVU a reçu ce samedi 07Mai 2022 une délégation de l’Institut Allemand pour la Mission Médicale (DIFAEM) constituer de Madame GISELE (Directrice Siege DIFAEM) et son collègue Monsieur JOEL.

Le but de leur visite au centre OLAME Bukavu était de s’imprégner des activités que ce dernier organise en faveur des victimes des VBG.

Pour ce faire, une présentation PowerPoint était exposé à la délégation dans la salle de réunion du bureau du centre OLAME Bukavu. Apres cette présentation quelques victimes de VBG ont témoignés devant la délégation et elles ont fini par faire la démonstration des activités qu’ils font dans leurs groupes de soutiens pour relever leurs conditions socioéconomiques

Cette visite s’est clôturée par des mots de gratitudes venu des bénéficiaires du projet DIFAEM, le staff du centre OLAME Bukavu ont présentés aussi leur remerciement à DIFAEM pour cette visite qui est signe d’espoir pour OLAME et pour les victimes qu’il accompagne.

L’activité s’est déroulée dans l’avant midi de ce samedi 07Mai 2022 dans un climat de courtoisie à la Direction du centre OLAME Bukavu sise à BUGABO dans la commune de KADUTU   

 

ATELIER SUR SADI

Dans le cadre du projet de protection des enfants et jeunes filles dans les mines, une activité de formation SADI et appropriation du projet a été réalisée pendant 3 jours (le 15, 16 et le 22 Juillet) en faveur du staff du projet et d’autres intervenants au projet. Au total, 21 participants ont pris part à cette activité à savoir 2 partenaires de COFOD dont 1 facilitateur, 6 staffs du projet du bureau, 5 animateurs de terrain du projet, 4 points focaux du Centre OLAME dans les zones d’exécution du projet et 4 mamans paroissiales dans les zones d’exécution du projet. Cette activité visait à aider le staff du projet ainsi que les différentes parties prenantes au programme à prendre connaissance des normes de sauvegarde relatives à la protection des enfants et des adultes vulnérables nécessaires pour limiter les abus en vue de la bonne implémentation du projet.

la lecture du document du projet et se basant sur les réalisations déjà faites dans le cadre du projet, il a été remarqué qu’il y a encore des lacunes à combler pour les 9 composantes de SADI pour améliorer la qualité et la redevabilité du projet. A cet effet, un certain nombre d’actions ont été définies avec les participants à l’atelier.

Dialogue social sur la protection des enfants et leurs droits à Panzi

Dans le cadre du projet prise en charge holistique des enfants accusés de la sorcellerie et enfants en difficultés, financé par CHILDFUND DEUTSCHLAND, il a été tenu en date du 17Juin2021, un dialogue communautaire dans la salle MUZIHIRWA de la paroisse de PANZI située dans la commune d’IBANDA. A traves cette activité, le Centre OLAME avec le financement de CHILDFUND DEUTSCHLAND entend protéger les familles et particulièrement les enfants en situation difficile  

Durant cette activité à laquelle étaient conviés différents leaders communautaires du quartier NDENDERE et quartier PANZI et la représentante du commandât de la police chargée de la protection des enfants ; les participants ont développé sous la facilitation de Madame GISELE BABUNGA chargée du projet et animatrice du Centre OLAME, une thématique portant sur « les cas des maltraitances des enfants entre les membres de la communauté et les autorités locales ».

Les participants ont analysé les causes des accusations de la sorcellerie tout en dégageant les conséquences et quelques recommandations ou suggestions pour palier à ce phénomène d’accusation de la sorcellerie qui est devenu monnaie courante dans la province du Sud Kivu.

Les cadres des bases ont prié la décision de vulgariser la loi portant sur la protection des enfants et ont vivement remercié le Centre OLAME pour cette séance, qui a permis de discuter sur leurs rôles de protéger les enfants.

Ils ont aussi suggéré au Centre OLAME d’étendre cette sensibilisation à un nombre beaucoup plus important et dans d’autres parties de la ville de BUKAVU afin que ce fléau prenne fin.

Dialogue social sur la protection des enfants et leurs droits à Walungu

Dans le cadre du projet prise en charge holistique des enfants accusés de la sorcellerie et enfants en difficultés, financé par CHILDFUND DEUTSCHLAND, il a été tenu en date du 04Juin2021, un dialogue communautaire dans la grande salle de la paroisse de KALOLE située dans le territoire de WALUNGU. A traves cette activité, le Centre OLAME avec le financement de CHILDFUND DEUTSCHLAND entend protéger les familles et particulièrement les enfants en situation difficile  

Durant cette activité à laquelle étaient conviés différents leaders communautaires de WALUNGU, le commandât de la police chargée de la protection des enfants et certains parents des enfants en situations difficile ; les participants ont développé sous la facilitation de Madame GISELE BABUNGA et Madame PASCALINE RUTAHA respectivement chargée du projet et animatrice du Centre OLAME, une thématique portant sur « les cas des maltraitances des enfants entre les membres de la communauté et les autorités locales ».

Les participants ont analysé les causes des accusations de la sorcellerie tout en dégageant les conséquences et quelques recommandations ou suggestions pour palier à ce phénomène d’accusation de la sorcellerie qui est devenu monnaie courante dans la province du Sud Kivu.

Les participants dans cet atelier ont prié la décision de vulgariser la loi portant sur la protection des enfants et ont vivement remercié le Centre OLAME pour cette séance de travail, qui a permis de discuter sur leurs rôles de protéger les enfants.

Ils ont aussi suggéré au Centre OLAME d’étendre cette sensibilisation à un nombre beaucoup plus important et dans d’autres territoires de la province afin que ce fléau prenne fin.

Lancement du projet de protection des enfants et jeunes filles travaillant dans les mines

Dans le cadre du projet de protection des enfants et jeunes filles travaillant dans les mines, une activité de lancement du projet a été réalisé à LUHIHI dans le territoire de KABARE, à MULAMBA et MUBUMBANO dans le territoire de WALUNGU et à NYABIBWE dans le territoire de KALEHE par le staff du centre OLAME pour informe et impliquer la communauté et d’autres intervenants au projet. Ont pris part à cette activité les cadres locaux, les membres de coopératives et les potentiels bénéficiaires du projet. Cette activité visait à aider la communauté ainsi que les différentes parties prenantes au programme à prendre connaissance du projet

Dans le but d’amener chacun des participants à réagir et comprendre le projet, il a été adopte une approche participative permettant aux participants non seulement de partager les expériences mais aussi de poser des questions pour mieux comprendre le projet Les parties prenantes ont été outillés chacun dans la limite de ses attributions, sur le comportement à adopter et les résultats que nous voulons atteindre.

Généralement, tous les participants ont été convaincus que ce projet permettra de réduire les abus dont sont victimes les enfants et jeunes filles travaillant dans les mines et se sont donnes le devoir de s’approprier le projet afin qu’il atteigne les résultats. Les parties prenantes ont été outillés chacun dans la limite de ses attributions, sur le comportement à adopter et les résultats que le centre OLAME veut atteindre.

En termes de perspectives, il a été dit que plusieurs autres séances d’activités seront organisées avec la communauté pour permettre aux parties prenantes à mieux comprendre ses rôles et les lien d’intervention dans ce projet.

Atelier de Formation sur la nutrition et la sécurité alimentaire

Dans le cadre du projet prise en charge holistique des enfants accusés de la sorcellerie et enfants en difficultés, financé par CHILDFUND DEUTSCHLAND, il a été tenu en mois de Mai 2021, une série d’ateliers de formations sur les concepts de base de la nutrition et de la sécurité alimentaire dans différents milieux où le projet est implanté dont à Luhihi et Murhesa dans le territoire de Kabare en date du 06 et 14 Mai 2021, à Burhale et Kalole dans le territoire de Walungu en date du 07 et 12 mai 2021 et à Burhiba en date du 13 Mai 2021 pour les groupes des bénéficiaires de la ville de Bukavu. A traves cette activité, le Centre OLAME avec le financement de CHILDFUND DEUTSCHLAND entend contribuer à l’amélioration durable de la sécurité alimentaire des populations pauvres et vulnérables du Sud Kivu  

Le Centre OLAME, soucieux du bien-être de la femme en générale et de la jeune fille en particulier, a jugé bon de former 100 parents des jeunes enfants accusés de la sorcellerie et en difficulté dans les concepts de base de la malnutrition et de la sécurité alimentaire. ces ateliers ont été réalisés sous la facilitation de Madame CITO RUMPUTU Micheline (experte en nutrition) et Madame NABINTU NTAGEREKA Fortune (experte en nutrition)

Selon les facilitatrices de cette formation:  » tout le monde est concerné par les problèmes de nutrition et toutes les maladies dues à la malnutrition peuvent être prévenues ».

Ainsi, elles ont conclus leur formation en montrant aux participants qu’il faut manger sains, frais spécifiquement les fruits, les légumes et d’éviter les aliments non protéiques (fretins, les poissons importés, les produits et boites conserves…).