En marge de la journée internationale de lutte contre les accusations à la sorcellerie, le centre OLAME vient d’organiser une séance de sensibilisation. Des *accusations à la base de la justice populaire, de dislocation des familles, des conflits fait savoir le centre OLAME. Dans la province du Sud Kivu, et dans la ville de Bukavu, ce phénomène continue de faire des victimes, où certaines femmes taxées de sorcière sont lynchées, brûlées, chassées de leurs communautés regrettent ce centre, qui appelle à une lutte commune de tous les acteurs pour combattre cette violation des droits humains.
Au cours de cette activité, les femmes venues dans différents territoires, les acteurs de la société civile et d’autres invités ont ému le vœu d’unir les efforts pour combattre ces accusations à la base de la destruction de la société, de la femme en particulier. Certaines femmes accusées de sorcellerie présentes à la cérémonie ont donné des témoignages sur comment elles ont été accusées, battues, chassées de leurs communautés, leurs maisons détruites, et bien d’autres violations des droits humains.
De son côté, la Directrice du centre OLAME, Thérèse MEMA fait savoir que ces violences détruisent beaucoup de vies et doivent déjà cesser. Cette dernière appelle les instances judiciaires à s’impliquer dans cette lutte pour décourager les gens à la base de ces accusations.
Elle fait savoir que plusieurs enfants accusés de sorcellerie sont chassés de leurs maisons. Beaucoup d’entre eux finissent dans la rue, arrêtent les études, victimes de mauvais traitement et exploités,… Et certains enfants recueillis au centre Ek’BANA affirment avoir été brûlés les mains, torturés, tabassés parce que tout simplement accusés de sorcellerie.
Thérèse MEMA fait savoir qu’après le plaidoyer auquel a participé le centre OLAME, la date du 10 Août a été adoptée pour célébrer la journée internationale de lutte contre les accusations à la sorcellerie afin que le monde entier s’engage à barrer la route à cette forme de violence basée sur genre dont sont victimes les femmes et les enfants.