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DÉPÔT DU MÉMO/TERRITOIRE DE WALUNGU

DÉPÔT DU MÉMO DE PLAIDOYER POUR LE RESPECT DE LA LOI SUR LA PARITÉ A LA CHEFFERIE DE NGWESHE ET AU TERRITOIRE DE WALUNGU

Dans le souci d’accompagner  les femmes dans le processus d’accès aux postes de prises de décision dans la gestion de la chose  publique, le mouvement Rien Sans les Femmes a organisé des descentes sur terrain pour déposer leur mémo  auprès des autorités compétentes afin de les inviter à respecter la loi sur la parité. Le centre Olame faisant partie de ce mouvement a effectué une descente à Walungu avec d’autres membres de la délégation de ce mouvement en date du 22 Novembre 2016 pour déposer leur mémo de plaidoyer pour le respect de la loi sur la parité au Mwami de la chefferie de Ngweshe et à l’administrateur du territoire de Walungu.

A la chefferie, elle a été accueillie  par le représentant du Mwami qui était empêché et  au territoire par l’administrateur qui les ont souhaités la bienvenue et accordés la parole. Dans son mot d’ouverture, la Directrice du Centre Olame mademoiselle Angélique KASI KALULU a donné une petite historique du mouvement Rien Sans les Femmes et s’est dit motivée à lutter pour l’autopromotion de la femme en RDC ; tel étant l’objectif du Centre OLAME. Elle a ajouté en disant qu’à travers le mouvement  Rien Sans les Femmes, la délégation a voulu se rendre compte du respect de l’application de la loi sur la parité au niveau de la chefferie de Ngweshe et du territoire de Walungu.

Dans les deux entités, ce mot  de la Directrice du Centre Olame a été accompagné par le dépôt du mémo au représentant du Mwami et à l’administrateur par madame Georgine. Pendant les discussions, le représentant du Mwami  a montré à la délégation qu’il  y a plusieurs aspects qui font que la loi sur la parité ait des difficultés pour son application dans la chefferie entre autre  : la coutume, l’analphabétisme, la manipulation des femmes par les hommes et l’ignorance de femmes de leurs droits. Cependant, il  a montré à la délégation combien de fois la parité est appliquée dans la chefferie de Ngweshe depuis longtemps étant donné que la Mwamikazi Astride M’Nyaluganda avait géré la chefferie pendant plus de 30 ans en se faisant aider par d’autres femmes sages dignes du village. Cependant,  la chefferie  a sollicité l’appui technique du Centre Olame dans la rédaction d’un plan stratégique de nomination des femmes qui favoriserait la femme à accéder au poste de prise de décision ; cet appui technique étant évoqué par le mémo lui-même. L’administrateur adjoint chargé des finances a aussi révélé à la délégation que la nomination des agents n’est plus dans leurs compétences plutôt à la fonction publique et qu’eux ne peuvent que notifier les agents déjà engagés. Mais, dans le processus de la promotion de la femme au niveau du territoire, sur 34 services disponibles, 6 services sont chapeautés par des femmes.

Après toutes les discussions, la chefferie et le territoire ont promis leur soutien aux femmes qui viendront vers eux pour solliciter leur accompagnement. Toutefois des opportunités existent au niveau de la chefferie étant donné que les agents sont nommés par la chefferie elle-même et leurs mandats ne sont pas à vie, ont-ils ajouté.

Remise des pagnes « Rien Sans les Femmes

Après cette séance d’échange avec le représentant du Mwami au niveau de la chefferie et l’administrateur au niveau du territoire, la délégation a remis deux pagnes « Rien sans les femmes » : un pour sa majesté le Mwami et un autre à l’administrateur titulaire du territoire.

La Directrice du Centre Olame a remercié les participants pour l’intérêt accordé  à cet entretien et a promis de repasser régulièrement pour le suivi  du processus de prise en compte du contenu du mémo.

Campagne une Femme – un Arbre

Dans le cadre de la campagne “une femme – un arbre” dans la province du Sud – Kivu à l’Est de la RD Congo, lancé sous l’impulsion de la “Ligue des Électeurs Pool Est” , le Centre Olame s’est investi pour renforcer la participation de la femme et la jeune fille au sein d’une école du territoire de Walungu dans le groupement de Lurhala ce vendredi 06 mai 2016.

Pour cette circonstance,  Mlle Angélique Kasi Kalulu, Directrice du Centre Olame s’est adressée à 302 élèves filles et garçon sur l’importance de l’arbre et pourquoi chaque citoyen du monde et de tout le temps doit s’impliquer dans la plantation des arbres. Comme le disait le Secrétaire Exécutif de la Ligue des Electeurs lors du lancement de la campagne : “protéger la nature, commence d’abord par la remettre dans sont état initial en privilégiant des relations écologiques” , pour le Centre Olame la nature de ces relations s’en va avec le reboisement des espaces dénudées surtout dans les sites à risque.  Pour ce faire, 1200 plantules d’arbres d’espèces agroforestières de plusieurs essence ont été repiquées aux alentour de l’école primaire Saint Joseph de Lurhala dans le cadre de la protection de la nature.

Actuellement, pour renforcer ses actions dans le reboisement, le Centre Olame a mis en place un système d’éducation de jeunes sur la protection de l’environnement et l’importance de l’arbre. Ce programme concerne plus les jeunes scolarisés et les étudiants.

Femme, construit ton environnement

Femme, construit ton environnement! C’est sous cet appel que Mlle Angélique Kasi Kalulu, Directrice du Centre Olame effectue une tournée de mobilisation dans les paroisses du diocèse de Bukavu. Pour cette deuxième phase, la Directrice du Centre Olame compte arriver dans 23 paroisses. Cette première semaine, du 18 au 24 Avril, trois paroisses ont été visitées et des échanges fructueux avec les femmes et les curés ont été réalisées.

Après une dizaines des paroisses, l’équipe du Centre Olame vient de passer dans la paroisse de Mater Dei de Muhugu en commune d’Ibanda, la paroisse Sainte Trinité de Buholo en commune de Kadutu, ainsi que les paroisses de Mumosho et de Mbobero en de Mumosho dans le territoire de Kabare. Cette tournée a été organisé dans la période du 11 au 23 Avril 2016. Pour cette tournée, plus de 2500 femmes ont été rencontrées et ont pris part aux échanges sous la modération de Mlle Angélique Kasi, Directrice du Centre Olame. Des questions spécifiques aux problèmes rencontrés par les femmes dans les paroisses, sur le rôle des femmes dans la vie de la paroisse (famille de Dieu) et sur la lettre encyclique du Pape Laudato Si ont été centre des échanges. La femme doit commencer la vie de l’église dans la famille où elle joue un rôle important pour assoir des bases solides de l’éducation sociale et spirituelle.

Mlle Angélique Kasi, est revenu dans les échanges sur la grandeur du Pardon et de la Réconciliation avec soi même, avec ses proches et avec Dieu tout en invitant les femmes à intégrer cela dans le vécu quotidien. Ces visites de redynamisation des femmes pour une vie harmonieuse au sein des communautés rentre dans l’exercice annuel des activités du Centre Olame contribuant à la promotion de la femme et de la jeune fille.

Fête de l’annonciation – 8 Mars pour les femmes

Après le temps de Carême, le Centre Olame a chosi la date du 04 Avril pour Célébrer avec les femmes, les responsables de l’Archidiocèse et les autorités politiques le mois dédié à la femmes. L’église a célébré à cette même date 04 Avril la fête de l’Annonciation :  l’annonce faite à la Vierge Marie de sa maternité divine par l’ archange Gabriel.

Cette journée a donc été célébrée à double sens et par les membres du Comité Diocésain des Femmes au Sud – Kivu. Une célébration eucharistique dite par son Excellence Monseigneur François Xavier Maroy, Archevêque de Bukavu, suivi d’un bel moment de réflexion sur la campagne “Rien sans les Femmes” et les conclusions du colloque diocésain sur la famille.

A cette occasion, Mlle Angélique Kasi Kalulu, Directrice du Centre Olame a invité les femmes et hommes de bonne volonté a œuvrer en commun pour que le développement durable soit un engagement des tous. Pour Angélique Kasi Kalulu, le développement ne sera possible que si les femmes sont impliquées et responsabilisées pour la gestion au quotidien de la chose publique.

Par cette même occasion Mme Solange Lwashiga de Caucus des Femmes et Mme Jacquie NGENGELE, chef de division de la famille genre et enfant ont expliqué aux femmes le lien entre la campagne Rien sans les Femmes et le service étatique. Dans son speech Mme Solange a expliquée aux femmes le pourquoi de la campagne Rien sans les Femmes et le degré d’engagement de chaque femme à tout le niveau pourque cette campagne produit de bon fruits.

Cette journée a été clôturée d’une prière de bénédiction aux femmes par son Excellence Mgr l’Archevêque qui, avant de le faire a rappelé aux femmes que les dons Dieu à l’humanité entière reste un mystère caché. Ainsi tous, nous devons être engagés pour faire de notre priorité le bonheur des uns et des autres.

Centre Olame à Kabare “16 jours d’activisme contre les violences »

En marge de ses activités de “16 jours d’activisme contre le violences faite à la femme et à la jeune fille”, le Centre Olame s’est rendu dans le territoire de Kabare ce mardi 08 Décembre 2015. Plus de 2.000 femmes – mères des ménage ont participés à la sensibilisation – dialogue tenue par Mlle Angélique KASI KALULU, Directrice du Centre Olame.

Angélique Kasi_16 jrs d'activismes
Angélique Kasi_16 jrs d’activismes

Accompagnée des ses collaborateurs en la personne de Mme Joséphine RUBONA et de Mr Pacôme Honoré, Mlle Angélique Kasi est revenu sur le rôle de la femme et la jeune fille dans la construction de la paix qui a comme base les ménages. Dans ses interventions, elle est revenu sur le pouvoir qu’à la femme pour faire assoir les bases d’une société émergente à travers l’éducation.

Mme Joséphine a insisté sur les causes et les conséquences des grossesses précoces et des mariages précoces dans nos sociétés. Conformément à la constitution congolaise en vigueur, elle a fait appel aux femmes de faire respecter l’âge légal fixé par l’Etat congolais pour contracter le mariage. Alors qu’elle insistait sur les grossesses précoces chez les jeunes filles, les femmes présente ont d’elles – mêmes abordé les rôles incontournables qu’elles occupent dans la prévention des grossesses précoces. Elles se sont engagés à demeurer des actrices préventives des abus sexuels dans leurs communautés et d’apporter leurs contributions pour le maintien de la paix dès la famille jusqu’à la nation toute entière.

Pour Mr Pacôme – Honoré, tout en paraphrasant le Pape François dans l’encyclique Laudato Si : ” la femme, à l’image de Marie Mère de Jésus, est appelé à prendre soins de sa famille qui vit dans un monde blessé, avec affection et douleur maternelle.” Elle détient à ce titre une forte responsabilité pour la cohésion sociale et l’établissement d’un monde “sans échec” où tous, nous avons chacun un rôle à jouer. Avec une synthèse des grandes lignes de l’encyclique du Pape François, Mr Pacôme – Honoré a montré le lien entre l’appel du Pape François aux femmes dans l’encyclique sur l’environnement et le thème retenu pour les 16 jrs d’activismes dont De la Paix dans le ménage à la Paix dans le monde : une éducation pour tous. Comme le respect à “Notre maison commune” est un engagement personnel avant tout, de même la paix ne règne que quant chaque personne y croit et s’y engage.

La paroisse de Kabare est l’une des paroisses rurale de l’Archidiocèse de Bukavu. Il

Paroisse en construction par les contributions des fidèles

Paroisse en construction par les contributions des fidèles

est situé dans le territoire de Kabare et est en limite avec la paroisse de Mugogo, la paroisse de Murhesa, la Paroisse de Mbobero, la paroisse de Bagira et la paroisse de Kalonge. Elle a plus de 50.000 fidèles avec trois prêtres permanent.

“Laudato si,” La Terre notre Mère : Centre Olame dans la protection de l’environnement!

Publiée le 18 juin 2015, l’encyclique du Pape François sur l’écologie fait grand bruit. Si avant lui Benoît XVI et Jean-Paul II avaient abordé la question, c’est la première fois qu’un souverain pontife publie une encyclique dédiée à l’écologie.

C’est donc au respect de l’environnement que le Pape incite, à partir d’un constat d’émerveillement devant la beauté de la nature. On y retrouve la spiritualité adapté à la réalité de chaque contexte, avec un lien très fort entre respect des plus pauvres et amour de la création. Par création il faut entendre la nature et l’homme, en tant qu’être humain. Le Pape François pose un regard global et entend redire combien la place de l’homme sur terre doit se situer entre respect et responsabilité vis à vis de son environnement.

Le regard du monde entier sur cette encyclique du Pape François ouvre de centre d’intérêt pour chaque acteur et interpelle des communautés l’auto détermination à rendre à la nature ce que nous lui devons. C’est dans ce cadre que près de 60 femmes membres du Comité Diocésain des Femmes de l’Archidiocèse de Bukavu et les agents du Centre Olame se sont réunis le mardi 27 Octobre 2015 dans la salle de réunion “Tumaini” à Bukavu. Sous la facilitation de l’Abbé Jean de Dieu KARABALALA, prêtre diocésain, les femmes ont cherché à établir un lien entre le contenu du message papale et le rôle social et culturel de la femme dans nos sociétés africaines en général et dans la partie Est de la RDC en particulier.

L’orateur du jour a présenté la synthèse de l’encyclique du Pape François en proposant aux femmes 12 éléments clés de réflexion et dont chacun constitue un sujet à part nécessitant d’être approfondi par rapport au contexte social, politique et culturel. Tout en insistant sur le caractère humanitaire et spirituel de cet encyclique, l’abbé Jean de Dieu a invité les femmes du Comité Diocésain à se servir de ce message papale pour connaître l’environnement et comment s’en servir pour la gloire de Dieu, Notre Créateur et Maître de l’univers. Présente à cette journée d’échange, Mlle Angélique KASI KALULU, Directrice du Centre Olame a à son tours signalé que le message du Pape s’appuie sur une compréhension symbolique et existentielle de la Bible, et pas une compréhension littéraliste ou fondamentaliste (à ce titre le texte du pape François est assez œcuménique). Avec notamment l’évocation du mythe de Caïn. Quand Dieu dit à Caïn que le sol où il a versé le sang de son frère se retournera contre lui, “toute l’écologie, voire l’écologie politique, est là résumée”. Tout en paraphrasant le Pape François, Angélique KASI a invité les femmes au respect de la Terre par le biais de la Création. La Terre est la Création de Dieu. Manquer de respect envers la Nature c’est mal se comporter vis-à-vis de la Création et peut donc être considéré comme un péché. L’Homme est voué à être un gardien de la Terre, notre mère.

A l’issu de cette rencontre, les femmes ont dégagée différentes résolution conduisant à des actions à réaliser dans les différentes paroisses de l’Archidiocèse de Bukavu. En plus de la sensibilisation sur la protection de l’environnement, elles envisagent organiser des campagnes trimestrielles dans les paroisses dites ” Jamaa, Mama na Msicana kwa mazingira bora ” ( Ecosystème sain pour la Famille, la Femme et la Jeune fille) pour la stabilité écologique et le respect de la terre.

Le Centre Olame, rappel que d’autres personnes (si à titre individuel) de bonne volonté, les organisations et acteurs étatiques peuvent se joindre à la campagne. Et pour se faire, nous prions à tout ceux là qui le désire devenir des gardiens de la création d’entrer en contact avec nous pour recevoir le calendrier des campagnes. Ces campagnes s’inscrivent également dans logique du Pape François qui a institué le 1erSeptembre de chaque année comme “Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création.”

TUPINGE UBAKAJI : Olame s’y investit

Depuis quatre mois, le Centre Olame et la Caritas Développement Kinshasa sont en pourparler avec l’agence de Nations Unies « Fonds des Nations Unies pour la Population » UNFPA dans le cadre de la mise en œuvre du Programme conjoint de lutte contre l’impunité, d’appui aux victimes de violences sexuelles et basées sur le genre, et d’autonomisation des femmes à l’Est de la République démocratique du Congo, dénommé « TUPINGE UBAKAJI ». Ce programme bénéficie d’un financement du Ministère des Affaires Etrangères et du Commerce international pour une durée de 5 ans, soit de 2013 à 2018 et sera exécuté dans la Province du Sud – Kivu, la province du Nord – Kivu et la Province Orientale.

Ce programme poursuit 5 objectifs :

  • Lutter contre l’impunité et renforcer l’accès à la justice pour les victimes des violences sexuelles ;
  • Contribuer au changement des comportements en faveurs de la prévention des violences sexuelles dans une approche genre par le développement et la mise en œuvre d’une stratégie de communication ;
  • Prendre en charge les victimes des violences sexuelles par un accompagnement médical et psychosocial ;
  • Réinsérer socio économiquement les victimes des VBSG et autonomiser les femmes au sein des communautés ;
  • Renforcer les capacités des mécanismes de coordination nationale concernant les violences sexuelles

Mis en œuvre sous la tutelle conjointe du Ministère du Genre, de la Famille et de l’Enfant et du Ministère de la Justice et des Droits Humains, le programme garanti l’appropriation national. Il est sous la coordination de PNUD, la mise en œuvre est sous la responsabilité de UNFPA qui gère le volet prise en charge médicale et psychosociale des victimes des violences sexuelles. D’autres agences comme BCNUDH, PNUD et UNESCO s’occupent respectivement de la lutte contre l’impunité, la réinsertion socio économique et la Communication pour le Changement de Comportement.

Au Sud-Kivu, le Centre Olame a été pris comme la structure d’exécution du volet prise en charge psychosociale des victimes des violences sexuelles. Il va collaborer avec la coordination provinciale de la santé mentale. La prise en charge psychosociale sera couplée avec la prise en charge médicale dans 7 structures médicales reparties dans trois territoires (Kalehe, Walungu et Uvira) et la ville de Bukavu. Dans chaque structure, le Centre Olame va envoyer deux assistants psychosociaux pour l’accompagnement psychosocial des victimes et leur référence vers d’autres volets de prise en charge. Les missions de suivis et visites formatifs seront organisées par l’équipe du Centre Olame en vue renforcer les capacités des prestataires de santé des structures concernées dans la prise en charge psychosociale des victimes de violences sexuelles.

Le Centre Olame, par la bouche de sa Directrice Mlle Angélique KASI KALULU, compte capitaliser ses expériences et expertises dans le domaine de prise en charge holistique des victimes des violences sexuelles et violences basées sur le genre ainsi que dans la prévention des violences par les acquis de ce programme.

Le Centre Olame et le Programme National de Santé Mentale en mission conjointe

Dans le cadre du projet « Tupinge Ubakaji », le Centre Olame et le Programme National de Santé Mentale ont fait partie de la mission conjointe de suivi dans le territoire d’Uvira le lundi 06 Juillet 2015. Les agences Onusiennes chargées de la coordination du programme, le ministère provincial de la santé et le ministère provincial de la justice, ainsi que Mme Louisette, représentante du Ministère des Affaires Etrangères et Commerce International du Canada, ont également  fait partie de l’équipe de la mission conjointe.

Pour le Programme National de Santé Mental et le Centre Olame, s’occupant du volet de prise en charge psychosociale des victimes des violences sexuelles, cette mission avait pour objectifs :

  1. S’assurer qu’une prise en charge psychosociale de qualité est offerte aux survivantes des violences sexuelles et autres malades atteints de problèmes de traumatismes  et autres troubles neuropsychiatriques  selon les directives du protocole national et autres documents mis à la disposition des prestataires des FOSA ;
  2. S’assurer que tous les outils de collecte des données sont présents, à jour dans les structures  et que les statistiques sont correctement tenues.

En présence de l’administrateur de territoire d’Uvira et du commandant de district sud de la Police Nationale Congolaise, impliqués dans le programme, une réunion de coordination du projet a été tenue pour fixer les opinions sur les activités de prise en charge holistique des survivantes de violences sexuelles. Le tableau des activités de prise en charge médicale et psychosociale pendant trois derniers mois pour l’Hôpital de Lemera et le Centre Hospitalier de Luvungi a été présenté ainsi qu’une prévision des résultats  à atteindre avant la fin de l’année.

Message du Comité Diocésain des Femmes 08 Mars 2015

Généralement, le monde entier célèbre le 8 Mars de chaque année la Journée Internationale de la Femme. Pour cette année 2015, le Comité Diocésain des Femmes de l’Archidiocèse de Bukavu a pris l’option de passer cette date en méditation dans différentes paroisses. Les réflexions ont protées sur l’autonomisation de la femme avec un accent sur le pouvoir qu’à la femme pour contribuer à la stabilisation de la paix, à l’unité et l’amour entre les humains, au renforcement du système éducatif au profit de la jeune fille sur qui repose l’avenir de nos peuples et au rayonnement des actions menées par les femmes pour le pouvoir économique, moral et culturel de la famille.

Dans différentes paroisse, un message traduit en langue locale a été lu à tous les fidèles paroissiens pour approfondir le sens de la journée dédiée à la femme et le rôle de chaque acteur pour cette célébration. Avant de clôturer ce mois avec la fête de l’annonciation (25 Mars), l’action commune dénommée “Action Villages et Villes Propres” au travers les travaux communautaires a été lancée par Mlle Angélique KASI, Directrice du Centre Olame. 

LE COMITE DIOCESAIN DES FEMMES TIEN LA DERNIERE RENCONTRE DE L’ANNEE 2014

Le 25 Novembre 2014 a été un jour décisif pour le Comité Diocésain des Femmes (CDF) dans le diocèse de Bukavu. La grande salle du Centre de Formation Antoinette a accueilli 35 représentantes des femmes venant des différentes paroisses du Diocèse de Bukavu. Mademoiselle la Directrice du Centre Olame, Angélique KASI KALULU, a participé du début jusqu’à la fin de la rencontre. La modération a été assurée par Mme WIMBA Odette, qui a présenté aux participantes la nouvelle directrice du Centre Olame avant de soumettre à l’assemblée du jour.

Prenant la parole pour la circonstance, Mlle Angélique KASI KALULU a remercié les femmes membres du Comité Diocésain des Femmes pour leur disponibilité et le temps de travail qu’elles donnent dans le souci de se mettre au service des autres. Tout en invitant les participantes à partager avec les générations futures les connaissances acquises et les expériences tirées de leur présence au CDF, la Directrice a exhorté les femmes à rendre le comité diocésain des femmes un cadre participatif et consultatif pour tout intervenant voulant œuvrer au profit de la femme et de la jeune fille.

Cette rencontre qui devait être évaluative des actions des femmes en 2014 et planificatrice de l’année 2015, s’est par contre tenue dans le but d’évaluer les résultats de plaidoyer mener sur la position des femmes de l’Eglise catholique du diocèse de Bukavu à propos de la révision constitutionnelle de la RDC. A cette même occasion, les femmes ont fait une analyse sur la situation des femmes de Kalehe après le catastrophe naturel qui s ‘est produit au mois d’Octobre 2015 dans cette contrée du Diocèse de Bukavu et sur la question du cinquantenaire de la mort de la bienheureuse Anuarite.

Les résolutions ci – après sont ressorties de cette dernière rencontre de l’année 2014 du comité Diocésain des Femmes :

  • Les femmes du CDF comptent publier une deuxième déclaration qui accompagne la première déclaration après l’état de lieu sur les preuves du retrait de la proposition d’une nouvelle constitution,
  • La situation humanitaire à Kalehe devient de plus en plus catastrophique après les pluies du mois d’Octobre 2014. Les femmes et les enfants passent encore la nuit soit sous la belle lune et soumis aux intempéries. Cette catégorie des victimes de la catastrophe de Kalehe ne bénéficie pas d’assistance humanitaire et n’est même pas représentative dans les comités de crise qui ont été mis en place. Pour ce faire, les femmes décident de s’unir et de se tenir les mains dans le but d’assister les femmes et les enfants de Kalehe. A dater de ce jour, une grande campagne de sensibilisation dénommée « SOS pour femmes et enfants de Kalehe » est déclenchée dans toutes les paroisses de l’archidiocèse de Bukavu. D’autres personnes hors archidiocèse peuvent apporter les contributions en passant par le Centre Olame.
  • « La protection de l’environnement est une affaire de tous : femmes, enfants, hommes ». cet axe stratégique dont l’environnement et la femme reste une des priorités pour le Centre Olame et le comité diocésain en fait sien pour l’année 2015. C’est la femme qui passe beaucoup de temps au champ, au marché, etc ; elle est une actrice incontournable dans la gestion de l’environnement.
  • Quand à la célébration du cinquantenaire de la mort de la Bienheureuse Anuarite NENGAPETA, le comité diocésain des femmes se propose d’organiser des conférences-débat éducative avec les jeunes filles dans toutes les paroisses. Ces journées partiront des analyses faites sur la vie de la bienheureuse Anuarite en invitant les jeunes filles de se servir des valeurs sociales, culturelles, patriotiques et spirituelles qui y ressortent.

La dernière rencontre du Comité Diocésain des Femmes a été clôturée par un cocktail modeste au cours du quel Mademoiselle Angélique KASI KALULU a présenté aux différentes participantes, individuellement, les vœux de bonheur et de succès pour l’année 2015, “une année de décision pour l’avenir de la jeune fille” a précisé Mlle la Directrice du Centre Olame.

« …nous femmes, devons avoir le temps de dialogue avec nos filles et même les contrôler car c’est nous leurs éducatrices et nous qui préparons leurs avenir. » Mme Odette WIMBA, modératrice du Comité Diocésain des Femmes.