Auteur/autrice : Don Gaetan

Stress au milieu du travail avec Prof. Théophile Kashinzi

Dans ce sujet du jour » santé mentale au travail », l’essentiel était présenté en quatre points dont :

  1. Le modèle d’analyse du concept travail.
  2. Aperçu sur la santé mentale au travail
  3. Causes et réactions au stress professionnel
  4. Prévention, gestion de stress et épuisement professionnel.

Dans le premier point (Analyse du concept < travail>), retenons que comme tout effort, le travail est une source d’epanouissement et de reconnaissance sociale disait (Denis, 2003). Pour lui, travailler, c’est être utile à soi-même et aux autres. C’est aussi avoir une place au sein d’un groupe auquel on appartient car, le travail répond à certains besoins en particulier :
Les besoins physiologiques, les besoins sociaux et même les besoins d’accomplissement de soi. Paradoxalement, le travail peut être source de souffrance ou de stress, en particulier quand il fait naître des situations épuisantes. La réalité est que certaines personnes, qui sans être privées de travail , vivent celui-ci comme précaire. Dans ce contexte, le travail peut être à l’origine des maladies professionnelles.

Dans le deuxième point (Un aperçu sur la santé mentale au travail). Celle-ci reste une réalité préoccupante à bien des égards. C’est devenu un véritable enjeu de sociétés. Une problématique qui préoccupante les employés, les employeurs, les assureurs, les médecins et autres intervenants dans le domaine de la santé. Bref , une situation qui nous interpelle tous et toutes. Les enquêtes se sont multiplier pour démontrer, statistiques à l’appui, la progression constante des problèmes de santé mentale au travail ( lire Diane Gaudet 2006 dans l’institut de recherche en soins et sécurité au travail). Aujourd’hui se multiplie des colloques, des conférences scientifiques sur le sujet pour la recherche des solutions à ce problème. Le sujet est à l’ordre du jour que des termes tels que stress, syndrome d’épuisement professionnel, l’absentéisme et même le présenteisme, les comportements adaptatifs secondaires tapissent quotidiennement les pages des journaux et répétés dans les médias.
Il ya lieu de se poser la question, quelles sont les causes et conséquences de cet état de chose? Comment prévenir et instaurer le bien-être des personnes dans le milieu du travail où nous passons le plus grand moment de notre existence. Dans la RDC des signes évidents révélateurs de malaises dans le milieu du travail sont manifestes. Diverses plaintes des salariés et des doléances syndicales sont exprimés ( lire l’article publié de Kashinzi, 2023). Dans le domaine de la santé, à l’enseignement primaire et secondaire, dans les services publics, dans les agences de nations Unis ( Monusco), dans la justice … Les relations de travail sont quasi de façade. Une certaine malaise transparaît en filigrane, à la base des stress cumulatifs avec comme conséquence l’épuisement professionnel.

Dans le troisième point (Les causes et réactions au stress professionnel)

  1. les causes: le développement des nouvelles technologies avec baisse du travail physique et augmentation mental, psychologique.
    _ travail sous pression avec contraintes de délais, excès du travail.
    _ Écart énorme entre contribution et rétribution ( lire la théorie de l’échange social de Blau, 1965).
    _ precarité du travail
    _ les exigences des résultats
    _ les relations interpersonnelles difficiles ( conflits interpersonnelles)
    _ absence de la justice organisationnelle ( pas équité dans les retributions…)rétributions….
    Le contrat psychologique n’est pas respecté.
  2. Les réactions au stress:
    • Réactions physiologiques: le rythme cardiaque et la respiration s’accélèrent, la pression sanguine augmente, les muscles sont tendus: transpiration, maux de tête, maux d’estomac, insomnie…
    • Réactions cognitives: Amnésie, absence de concentration au travail, difficulté de prendre une décision, sentiment de désespoir et absence d’intérêt pour le travail.
    • Réactions emotionnelles: colère, peur, irritabilité…
    • Et si le stress perdure, les troubles psychosomatiques ou plaintes somatiques non médicalement expliquées sont visibles, une prédisposition aux différentes maladies et le vieillissement prématurés devient possible. Certaines personnes développent des syndromes de stress post traumatique, les troubles sexuels et les comportements adaptatifs secondaires.
    • Réactions comportementales: Prise des substances psychoactives, Anorexie, agressivité, absence diminution sensible de la fonctionnalité…

Et si le stress perdure, les troubles psychosomatiques ou plaintes somatiques non médicalement expliquées sont visibles, une prédisposition aux différentes maladies et le vieillissement prématurés devient possible. Certaines personnes développent des syndromes de stress post traumatique, les troubles sexuels et les comportements adaptatifs secondaires.

Pour le quatrième point et le dernier de l’exposé (Alors comment prévenir pour éviter l’épuisement professionnel et maintenir le bien-être ?) Deux orientations sont envisageables: des modèles théoriques et des modèles pratiques.

Pour les modèles Théoriques :
Plusieurs études ont montré que les responsables doivent jouer un rôle prépondérant : Lire la théorie de conservation des ressources de hobfoll ( 1989), qui relate qu’il faut chercher et procurer le succès et plaisir aux travailleurs pour favoriser l’employabilité. Lire Rossano et al, ( 2015), qui proposent qu’ils faut écouter les travailleurs, développer leur confiance, développer la solidarité entre les travailleurs.
Arnold ( 2000), qui soutient qu’il faut améliorer la qualité de management à travers 3indicateurs( être empathique envers les travailleurs, être exemplaire et leurs faire participer aux décisions.
Le respect du contrat psychologique etc. Pour de modèle pratique: dépister les causes en amont et prendre des mesures, diminuer le contraintes liées au temps de travail, éviter les conflits interpersonnelles, favoriser la communication, sécuriser l’emploi et une bonne justice organisationnelle ou règne l’équité. Une prévention individuelle consistera à envisager des activités récréatives et de détente, le contrôle de ses émotions, les bonnes hygiènes de vie: temps de repos, de loisir, baisse de la prise d’alcool, respect du sommeil. Consulter un spécialiste psychologue en cas de besoin.

En conclusion
Recherchons le bien-être au travail. Chacun en jouant pleinement son rôle. La vie étant pour nous tous, faisons en sorte que le milieu du travail reste épanouissant que épuisant.Merci pour votre attention.
Réactions et contributions.

Le 10octobre 2024 à Bukavu : Mme Mapenzi Mema Thérèse, plaide pour la protection des femmes et fillettes accusées de sorcellerie

Mme Mapenzi Mema Thérèse, plaide pour la protection des femmes et fillettes accusées de sorcellerie et appelle les autorités à sanctionner les auteurs de cette pratique. La directrice du Centre Olame, l’a exprimé dans un entretien avec la RTNK, en réaction à un cas de meurtre d’une vieille dame en territoire de Walungu en début de cette semaine.

Partant du constat selon lequel, plusieurs femmes et petites filles de Kamole à Idjwi, Bushumba à Kabare, Kamisimbi , Kalole à Walungu et Luvungi dans la plaine de la Ruzizi , sont souvent torturées , filmées et parfois déshumanisées en pleine journée et souvent en présence des enfants , suite au phénomène « Mujakazi » qui les accusent de sorcellerie

Mme Mema Mapenzi Thérèse, estime que les autorités doivent se servir des images montrant les visages des auteurs de cette pratique pour ouvrir des enquêtes et rétablir des responsabilités quant à ce

« La violence sur les accusations à la sorcellerie continue de se manifester fort dans la province du Sud Kivu particulièrement dans le territoire de Kabare, Walungu et Idjwi. Et beaucoup des jeunes, femmes et hommes trouvent normale de lapider une petite fille, une femme âgée qu’on accuse sorcières.  C’est qui détruit plus l’harmonie sociale, c’est de voir que ces femmes sont torturées la journée, filmées et parfois déshumanisées en présence des enfants et de tout le monde. La violence sur les accusations à la sorcellerie se normalise.

 Pour moi c’est parce qu’il y a une complicité de l’autorité qui ne punie personne.  Les images qui circulent sur ces violences montrent clairement les personnes qui maltraité les femmes, qui les frappent fort…ces images seraient même une preuve pour commencer les enquêtes et arrêter les auteurs.  Malheureusement, comme personne ne les inquiète, ces injustices populaires, parce que je n’aime pas dire que se la justice, continue à se rependre ici et là. Ces gens ne sont pas différents des groupes armés qui violent et tuent les femmes. Je me sens très blessé d’un côté et.de l’autre côté j’ai la peur des nouvelles générations. Un jour je serai vieille comme ces femmes lapidées, peut être que j’aurai le même sort ? Pourquoi ne pas arrêter cela maintenant ? Et chercher une autre sanction à donner à ces femmes si réellement tout le monde croie en cela. Le grand problème est que c’est seulement les femmes pauvres, âgées et les petites filles orphelines nées hors mariages…et dans des circonstances où quelqu’un doit payer le prix de la misère, quelqu’un doit être responsable du malheur qui frappe la famille.

Aux habitants qui s’adonnent à ces pratiques, je les supplie d’arrêter de faire couler les larmes, ils sont plus sorciers. Sorcières que ces femmes. Ils portent les sangs de ces femmes sur leurs mains, et vraiment leurs enfants risquent aussi un jour de les traiter de la sorte. Qu’ils cherchent une autre punition que de faire ces genres de violence.

Aux autorités, de protéger les personnes âgées, et toutes ces personnes accusées de la sorcellerie. De considérer cette situation comme une priorité.  Dans les villages comme Kamole à Idjwi, Bushumba à Kabare, Kamisimbi, kalole à Walungu…, Luvunge dans la pleine plusieurs femmes subissent des atrocités et ont besoin de la protection de l’état.  Le fait de ne pas punir ces actions favorisent les injustices populaires.  Et quand personne ne fait la justice, quand l’impunité s’installe c’est alors que les injustices dominent avec plusieurs conséquences.

Le Centre Olame s’occupe de ces cas d’accusation à la sorcellerie, et nous avions même plaider pour une journée internationale de lutte contre la sorcellerie.  Cette journée est célébrée chaque le 10 août. Nous avions fait une analyse avec une organisation allemande et nous avions trouvé que les femmes sont maltraitées dans 45 pays en les accusant de la sorcellerie.  Les plaidoyers se font et aujourd’hui, nous trouvons que les accusateurs ont souvent les mêmes motifs : accusant les femmes d’être responsables des malheurs qui frappent les communautés »

Et d’ajouter que le Centre Olame traite depuis plusieurs années des questions liées aux accusations de femmes de sorcellerie et compte plusieurs plaidoyers au niveau national et international en vue de barrer la route à l’injustice populaire qui occasionne la mort tragique des femmes et petite fille accusées de sorcellerie.

En somme, cette structure a déjà réalisé une analyse avec une organisation allemande et selon laquelle, les femmes sont maltraitées dans 45 pays en les accusant de la sorcellerie et les plaidoyers continuent jusqu’à ce jour pour barrer la route à pratique.

Bukavu: Le danger de la destruction de notre Univers. Cas de la pollution plastique à Bukavu

Nous venons de commémorer la journée internationale de lutte contre l’insalubrité ce 20septembre2024. Alors Le centre OLAME Bukavu vient de développer ce thème : « Le danger de la destruction de notre Univers. Cas de la pollution plastique à Bukavu » dans son forum OLAME-FEMMES-JEUNES et SANTÉ @ https://chat.whatsapp.com/DKZgl96oqVVKOltZebLzMH, pour essayer de trouver une solution sur le problème qui menace notre planète notre monde, notre pays et particulièrement notre Ville de Bukavu.
La présentation porte sur le point suivant :

  1. Introduction
  2. Définition des concepts :
  3. Causes
  4. Conséquences :
  5. Mécanisme de Gestion
  6. Ce que le centre Olame fait

1.Introduction

Le plastique encore appelé matière plastique est apparu sur le marché au début du XXe siècle.
Ses qualités hygiène, résistance aux chocs et aux variations de température, facilité de mise en forme, imputrescibilité, etc.
Lui ont rapidement permis de se rendre indispensable.
Aujourd’hui, il est présent partout autour de nous, des pots de yaourt aux bouteilles de lait en passant par les jouets, les ustensiles de cuisine, le matériel de sport ou encore les fournitures scolaires.📢👾👨‍🏭👨‍💻🧑‍🚀🧢⛑️🌂

2.Définition des concepts 😗

A. Pollution: La pollution désigne l’introduction directe ou indirecte, de substances naturelles ou artificielles dans un milieu
Plusieurs sortes des pollutions dont: Pollutions mécaniques , pollutions plastiques, pollutions chimiques, pollutions sonores et lumineuses, pollution thermique et barométrique.

B. Déchet: Tout bien que son propriétaire destine à l’abandon
C. Plastique 😗 À la base du plastique, on trouve un polymère, une macromolécule constituée de longues chaînes carbonées, pour en améliorer ces caractéristiques, on peut y ajouter différentes substances des charges, des plastifiants ou autres additifs.
S’il existe une grande variété de plastiques, on distingue généralement deux grandes catégories : les thermoplastiques et les thermodurcissables. Les thermoplastiques fondent sous l’effet de chaleur et se solidifient sous l’effet d’un refroidissement représentent 80 % de la consommation de plastiques. Pour les thermodurcissables, la transformation est irréversible. Une fois formé, le plastique ne se déforme plus.
D.Environnement 😗 L’environnement, c’est l’ensemble des éléments (plantes, animaux, forêts, étendues d’eau) qui entourent les êtres humains.

3.Causes


En moins de cent ans, le plastique est devenu le troisième matériau le plus fabriqué au monde après le ciment et l’acier (presque incontournable actuellement).
438 millions de tonnes ont été produites en 2019, Cette production devrait doubler d’ici 2050.
La forte croissance de la production plastique est tirée par l’essor du secteur de l’emballage , qui, avec une part de marché de 36 % au niveau mondial en constitue le premier débouché.🥤🥤🥤
Il en résulte que 81 % des plastiques mis en circulation deviennent des déchets au bout d’une année.🥶🥶🥶
‼️‼️‼️‼️Particulièrement à la ville de Bukavu‼️‼️‼️ plusieurs facteurs seraient à la base de la pollution plastique, nous pouvons énumérer entre autres
La mondialisation, dépendance économique et technologique ;
La Sur population,
La pauvreté ;
Le manque de conscience écologie,
La topographie de la ville de Bukavu,
L’Insuffisance de la politique de gestion
👇👇👇👇👇👇👇
Sorte de déchets solides que nous retrouvons à Bukavu :
Pampers,
déchets informatique,
Emballages (Sachets bouteille),
les épaves des voitures
Le marché des occasions

4.Conséquences 😗


📍📍📍📍📍📍📍
En soit n’est pas un problème, il est un indicateur de la présence d’une vie dans un milieu, le problème c’est ça Gestion
🤷‍♂️🤷‍♂️🤷‍♂️🤷‍♂️🤷‍♂️🤷‍♂️🤷‍♂️
La pollution ne tue pas directement mais crée de graves problèmes au niveau de la santé humaine (cancers, maladies cardiaques🫀, problèmes respiratoires🫁, diarrhées aiguës…) de manière indirecte🧖🏻‍♂️🧖🏻‍♂️
Où réside le problème ??
👇👇👇👇👇
Seul environ 9 % du plastique est recyclé (12 % incinérés et le reste mis en décharge ou perdu dans la nature, peu à peu dégradé en microplastiques et en nanoplastiques),
ce qui fait du déchet plastique un problème préoccupant. ☠️☠️☠️☠️
Dans la ville de Bukavu, nous trouvons partout les déchets plastique ce qui entraine plusieurs conséquences :
👉Mort d’hommes,
👉pollution du lac (Les études récentes démontrent que les océans aurons plus plastique que des poisons), 👉Empoisonnement progressif☠️,
👉 Menace de la paix sociale dans la sous-région (Pollution transfrontalière),
,👉 insécurité écologique,
👉 conflit de voisinage (partout on trouve les déchets orphelins )
‼️‼️‼️La revue scientifique The Lancet a publié une étude le 17 mai 2022 sur les effets de la pollution au niveau de la santé humaine. D’après les données observées, la pollution dans le monde était responsable de 9 millions de morts prématurés en 2019.
C’est l’équivalent du nombre de décès causés par le tabagisme. C’est aussi trois fois plus que le nombre de décès liés au VIH , à la tuberculose et au paludisme réunis.🤷‍♂️

Pour Monsieur Akiba Trésor Expert WASH ( Eau hygiène et assainissement):  « les personnes arrivent au développement de ces maladies précitée ci-hauts : Le déchet plastique nous reste un grand défi a relever, Pour la contamination de la chaine alimentaire ( vie aquoitique ). Une fois les déchets plastiques ne sont pas bien recyclés , ces derniers sont ramenés au lac , par l’eau de pluie (ruissellement). Une fois au lac , il a tendance à se lie aux polluants aquoitique et commencé sa dégradation a une grande échelle (plusieurs années) , qui sera consommé par les animaux aquatique, lorsque le plastique se déplace dans la chaîne alimentaire ( poisson 🐟…) Le toxine attachée s’accumule dans le graisse et dans le tissu animaux , Une fois l’homme consomme de telles poissons 🐟 (allument). Nous serons exposés à plusieurs maladies : comme : la perturbation endocrinienne, la baisse de la fertilité, la hausse des risques de cancer, impact aussi nos système humanitaire et le système respiratoire.
12% des déchets plastiques sont incinérés dans la ville de Bukavu : cette incinération est faite à Ciel ouvert , qui nous reste aussi un grand danger de la destruction de la couche d’ozone et une fois la couche d’ozone détruite , il y aura des rayons ultraviolets nocifs , provoquant plusieurs maladies sur la planète terre. Sans nous épargner du cancer de la peau.

5.Mécanisme de Gestion*


Pour palier au problème de pollution plastique dans la ville de Bukavu,
Nous pouvons proposer quelques alternatives entre autres :
👉Mettre en place une politique publique concerté et incitatoire de déchets
👉Activer la fiscalité écologique (Principe de pollueur payer)
👉Formation de la communauté sur les tries de déchet au niveau des ménages et mettre en place des dépotoirs publiques
👉Promouvoir l’économie circulaire en encourageant les entrepreneurs qui interviennent dans la valorisation des déchets plastiques (fabrication des pavés, œuvres d’art, chaises plastiques, plafond…)

Pour Madame Thérèse MEMA directrice du Centre OLAME: « Nous pensons que pour répondre à tout ceci, la province du Sud Kivu soit mettre en place des activités concrète…

  1. Surtaxer l’importance des plastiques surtout ces jus.
  2. Taxer toutes les boutiques qui ne sont pas enregistrées aux services de nettoyage
  3. Vérifier si toutes les personnes sont enregistré aux services poubelles mais aussi demander à ces services de séparer les plastiques et de collaborer avec les jeunes et femmes qui font cette transformation »

6.Ce que le centre Olame fait


Dans le cadre protection de l’environnement, le Centre Olame encourage la transformation de déchets à travers les activités de
👉sensibilisations communautaire sur les médias, les églises ; les réseaux sociaux ;
👉accompagnement des groupes des femmes et des jeunes dans la transformation des déchets (Plastique en pavés, en œuvre d’art et les déchets biodégradable en engrais organique, en charbon écologique),
👉distribution des plantules pour le reboisement et la gestion des bornes fontaines

Ir. Jonas du BDOM-Bukavu ajoute en disant qu’ il est possible de produire des pavés en plastique sans générer de fumée en utilisant des technologies de recyclage avancées, comme le chauffage à basse température ou des procédés de moulage sous pression. Ces méthodes minimisent les émissions nocives en évitant la combustion du plastique. De plus, le recyclage chimique peut transformer les déchets plastiques en matières premières sans produire de fumées toxiques.

C’est pourquoi l’orateur a évoqué la question de la dépendance Économique, on nous envoie tout de l’extérieur, nous ne sommes que des consommateurs, maintenant nous constituons la poubelle des pays producteurs.

Selon Monsieur Félicien MAPENZI.
Le Centre OLAME ferait mieux d’orienter les sensibilisations dans les thématiques de changement de comportement, en plus de celà des panneaux publicitaires dans les lieux publics pour transmettre les messages sur la gestion de déchets et les risques que ça pause, non seulement à l’environnement et sur la vie humaine. D’un autre côté activer le marketing de vente d’objets à base des plastiques recyclés, ça pourrait attirer les entrepreneurs dans le domaine afin de réduire ces déchets et promouvoir un environnement viable.

Selon Alpha Théophile du Centre OLAME : « Je proposerai à mon niveau l’investissement dans le secteur de transformation de ces déchets tout en reconnaissant que l’insalubrité dans la ville de Bukavu relève de la responsabilité collective, population, État, services oeuvrant dans l’assaisonnement tous devront repenser leurs actions. Pour dire qu’un environnement assaini nécessite une conjugaison d’efforts. Les actions isolées et non complémentaires ne peuvent pas permettre d’éradiquer ce problème »

BUKAVU : Spéciale Mamans 2024 à la paroisse Mater Dei de MUHUNGU

Dans son axe stratégique pastorale femmes, le Centre OLAME qui appuis les initiatives des femmes dans toutes les paroisses de l’Archidiocese de BUKAVU vient d’accompagné plus de 2000femmes de la paroisse Mater Dei/MUHUNGU ce 20 septembre 2024 dans leur activité de SPECIALE MAMANS, cette activité est une opportunité pour les mamans catholique de rendre grâce à Dieu pour les merveilles qu’il Continu à faire dans leurs vies quotidiennes. Sur ce, elles ont offert plus de 7.500$ et autres offrandes (CIGUSHE), cette dernière contribuera au projet d’agrandissement de leur Eglise paroissiale en cours de construction. Cependant elles s’engagent aussi de continuer leurs différents projets de développement dans leur paroisse entre autres : projet de pavés plastique, de coupe et couture, de poulaillers, de savon, de paniers etc.   Ces femmes de Mater Dei étaient également accompagnées des femmes des paroisses jumelles (NYANGEZI, KALONGE, et KAMOLE) ainsi que d’autres paroisses du doyenné Bukavu 1 et 2. A cette même occasion une messe d’action de grâce a été présidée par l’abbé curé de la paroisse Mater Dei Paul BABIKIRE  et Concélébrée par les curés Célestin  SHAMAMBA de KALOLE, Cyprien SAKALI de NYANGEZI, Floribert TOTO  de CAHI, ainsi que les vicaires Abbés Rodrigue BISIMWA de la Cathédrale, Bruno BALIBUNO, Gustave Amuli BUDUGE et Janvier NSHOKANO tous de Mater Dei.

Selon Mme MEMA MAPENZI Thérèse (directrice du Centre Olame) ; Dans son programme « Pastorale des femmes », Le Centre Olame avait formé les femmes et jeunes filles de l’Archidiocèse de Bukavu sur la prise en charge de l’Église par ses fidèles. Par l’inspiration des femmes de la Bible, dont la Vierge Marie, la Mère de Jésus qui a vu qu’ils n’ont plus de vin (Jn 2, 3), les femmes de l’Archidiocèse de Bukavu des Sentinelles de l’invisible (une qualification donnée aux femmes par le Pape Jean Paul II, pour décrire le rôle que les femmes jouent en voyant d’avance ce que plusieurs ne voient pas…) pour identifier ce qui manque dans leurs paroisses et le souffler à Jésus et Marie pour y trouver des réponses. Mais en même temps, à l’exemple de Marie Magdeleine dans Lc7, 36-50, les femmes de l’Archidiocèse cherchent à offrir à Jésus, à travers l’Église un parfum spécial, un cadeau spécial pour deux objectifs : « se reconnaître qu’elles sont pècheresses, viennent offrir à Jésus leurs larmes, leurs peines, leurs douleurs communautaires et familiales ; bref tous les soucis de leurs vies. Pour cette fin, elles donnent une offrande Spéciale. C’est ce que signifie l’activité de la Pastorale femme qu’on appelle « Spéciales Mamans ». Elle permet aux femmes de l’Archidiocèse de Bukavu de se réunir dans une paroisse pour prier, rendre grâce à Dieu en lui offrant les peines, les chagrins, les joies… Et puis, en bonnes mamans, elles ne viennent jamais les mains vides. Elles font une offrande Spéciale qui va répondre à un besoin prioritaire, choisi et identifié par elles-mêmes, les sentinelles de l’invisibles.. C’est donc une messe d’action de grâce organisée dans une paroisse, sur demande des femmes de cette paroisse et qui invitent les autres femmes des paroisses jumelles et du Comité Diocésain des femmes pour prier ensemble et offrir avec elles leur offrande spéciale. Au cours de la messe lors de l’offertoire, elles offrent deux sortes d’offrande : une offrande Spéciale que le prêtre bénira avec de l’eau bénite et qui servira à répondre à un projet paroissial qui était préalablement identifié ; Et une offrande dans une enveloppe qui contient des écrits de remerciement à Dieu mais aussi des intentions, des demandes des solutions aux problèmes, aux défis… que le prêtre brûlera devant l’assemblée… Après la messe de « Spéciales Mamans », les femmes se réunissent pour partager un repas avec joie et y invitent aussi les femmes des autres confessions religieuses. Voilà en bref ce que les Femmes de l’Archidiocèse de Bukavu, Sentinelles de l’Invisible, appellent « Spéciales Mamans », une activité qui leur permettent de supporter et de porter l’Église.

BUKAVU: Spéciale mamans à la paroisse sainte famille de BAGIRA

Sous l’accompagnement du Centre OLAME Bukavu, plus de 1500 mamans de la paroisse sainte famille de Bagira ont commémoré leur SPÉCIALE MAMANS ce mercredi 18 septembre 2024, une façon de rendre grâce à Dieu pour les merveilles qu’il Continu à faire dans leurs vies. Sur ce, elles ont offert 4 472,5$ et autres offrandes (CIGUSHE), cette dernière contribuera au projet de construction d’un nouveau presbytère des prêtres de leur paroisse en cours de construction. Cependant elles s’engagent aussi à doter l’Eglise paroissiale d’un hôtel répondant aux normes liturgiques modernes. Elles étaient également accompagnées des femmes des paroisses jumelles (Kabare et Kamole) ainsi que d’autres paroisses du doyenné Bukavu I et II.

A cette même occasion une messe d’action de grâce a été présidée par l’abbé curé de la paroisse sainte famille de Bagira Justin SEKATERA et Concélébrée par le curé Olivier CIRHUZA de la paroisse jumelle de Kabare ainsi que le vicaire Abbé Aksanti koko BALEGAMIERE. Selon la directrice du Centre Olame Mme MEMA MAPENZI Thérèse ; l’activité de spéciale maman est une occasion pour les mamans de présenter leur requête à l’éternel, de contribuer à l’autofinancement des certains projets de la paroisse, sensibiliser les femmes de l’Archidiocèse de Bukavu à mener une vie sociale sous le slogan même regard, même avenir et égalité de chance 

Sud kivu: Appuie aux élèves de plusieurs écoles en fournitures et frais scolaires, ainsi qu’en mutuelle de santé.

Dans son programme de Promotion de l’Éducation et la santé, le Centre Olame en partenariat avec l’association Tusaidiye Kivu – Aidons le Kivu, de la France, appuie les élèves de plusieurs écoles en fournitures et frais scolaires, ainsi qu’en mutuelle de santé.

Au total 200 élèves en situation difficile, de différentes écoles de la ville de Bukavu et du territoire de Kabare, en province du Sud Kivu, ont bénéficié des fournitures scolaires, en ce début de l’année scolaire 2024 – 2025. Ce kit constitué des cahiers, stylos et règles, est un don du Centre Olame, grâce à l’appui de son partenaire Tusaidiye Kivu – Aidons le Kivu, une association basée à Toulouse en France.

Ces élèves sont des écoles : Instituts Nyamokola de Birava, Institut Saint Antoine de Lugendo, Institut Luhihi 1er de Luhihi, en territoire de Kabare. Et dans la ville de Bukavu, c’est entre autre, l’école The Perfect School, ITB/ISDR Bukavu, Lycée Wima et autres.

En remettant ces effets scolaires aux élèves, Madame MEMA MAPENZI Thérèse, directrice du Centre Olame, en a profité pour sensibiliser les élèves sur la culture de l’excellence. Pour elle, les élèves doivent avoir un esprit élitiste, malgré leur situation économique et rang social car, dit-elle, la pauvreté est plus dans la tête et dans l’esprit. Elle a insisté que chaque élève doit avoir une vision de ce que doit devenir sa vie. Il est important de bien travailler à l’école et de rester propre.

En plus de ces fournitures scolaires, le Centre Olame a aussi payé les frais scolaires à 16 élèves des différentes écoles à Bukavu, 25 élèves à l’Institut Luhihi, 20 à l’institut Nyamokola Birava et 20 à l’institut St Antoine de Lugendo, ainsi que leur mutuelle de santé.

La directrice du Centre Olame n’a pas manqué de signaler qu’avec ses partenaires de Tusaidiye Kivu -Aidons le Kivu, il y a aussi un projet de prendre en charge les élèves qui se distinguent, afin de poursuivre leur études Universitaires. Elle a incité les élèves à l’assiduité afin de se classer parmi les meilleurs.

L’occasion faisant le larron, MEMA MAPENZI Thérèse a sensibilisé aussi sur les précautions à prendre par ces élèves pour lutter contre la variole de singe ou MPOX, cette maladie contagieuse qui fait parler d’elle dans la région. Elle a insisté que chaque élève doit être propre et se rassurer que son entourage ne l’expose pas à cette maladie.

En réaction, les élèves bénéficiaires de ce don, ainsi que leurs encadreurs et parents, ont remercié les donateurs, surtout ceux de l’association Tusaidiye Kivu -Aidons le Kivu, pour ce souci manifeste de contribuer à l’éducation des enfants orphelins et démunis du Kivu. Ils émettent le vœu de voir cette action de charité s’élargir car, le besoin est réel.

Signalons que pour le Centre Olame et sonpartenaire Tusaidiye Kivu -Aidons le Kivu, assurer l’éducation scolaire et la santé, c’est assurer l’avenir personnel, celui de la jeunesse et de tout le pays.

MONUSCO/ Consultation et Renforcement des capacités de la SOCIV sur les rôles et responsabilités dans le processus de transition au Sud-kivu

Le centre OLAME a pris part dans un atelier de deux jours (vendredi 24 et samedi 25 Mai 2024) à l’hôtel horizon sur la consultation et le renforcement des capacités des acteurs de la Société civile sur leurs rôles et responsabilités dans le processus de transition au Sud-kivu.
Cet atelier a réuni le Gouvernement provincial, les organisations de la société civile, la Monusco et les agences onusiennes.
Précisions que la feuille de route sur laquelle ils ont travaillé conjointement Gouvernement provincial, SOCIV Sud-Kivu et Monusco, est un document technique sur le transfert des missions et activités de la Monusco au Gouvernement avec un budget de plus moins 20 millions de dollars américains.
Il a été communiqué que la semaine prochaine des donateurs seront à Bukavu dans le cadre du financement de cette feuille de route.

COMMUNIQUÉ NECROLOGIQUE

Les Auxiliaires de l’Apostolat de l’Archidiocèse de Bukavu et le Centre Olame ont la profonde douleur d’annoncer le décès de Mlle Maria Masson dans la matinée de ce 26 mai 2024 à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu après une longue période de maladie.

Que cette triste nouvelle parvienne à Son Excellence Mgr l’Archevêque, à la famille biologique de la défunte, partout où elle se trouve, à tous les services de notre Diocèse, à toutes les Auxiliaires de l’Apostolat ainsi qu’à toutes les personnes qui ont connu Mademoiselle Maria Masson.

En attendant le programme des obsèques qui sera communiqué ultérieurement par l’Archidiocèse de Bukavu, le deuil se tient au Centre Olame Bukavu.

Fait à Bukavu, ce 26 mai 2024

Signé par

Mme Thérèse MEMA Mapenzi/Directrice du Centre

Mile Annonciata NABUCI Buherwa/Formatrice des auxiliaires deL’Apostolat à Bukavu

Gisenyi/ L’atelier d’évaluation du projet protection

Le centre OLAME qui exécute un projet depuis 2021 sur la protection des enfants et jeunes filles travaillant dans les mines en territoires de Kabara, Walungu et Kalehe, viens de clôturer la première phase de 3ans. Pour s’imprégner des changements que le projet a apporté chez les bénéficiaires dudit projet, un atelier s’est organisé du 23 au 24 Mai 2024 à Gisenyi au Rwanda. Cet atelier portait sur la theorie du changement et comment orienter les resultats du projet pour la durabilité après l’année d’ajout afin qu’apres cette année le projet ait un impact aux bénéficiaires.
Chaque groupe a travailler sur les resultas de son projet. Et voir après ce 3 ans quels sont les activités qui peuvent continuer pour la durabilite du projet. Ainsi l’atelier a pris fin en présentant les travaux en carrefour de chaque groupe pour voir la continuity du projet.

Atelier d’évaluation du PAN2 avec l’appui de ONUFEMMES.

En prévision de l’élaboration du plan d’action national de la 3ieme génération de la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, le Centre OLAME Bukavu a participé du 15 au 16 Mai 2024 à l’atelier d’évaluation du PAN2 avec l’appui de ONUFEMMES.
Cet atelier de deux jours a été organisé par le Ministère National du Genre Famille et enfants par le biais du secrétariat national de la R1325 et la division provinciale du genre famille et enfants du Sud Kivu à Bukavu et
s’est déroulé dans les enceintes de l’auditorium de la femme a Labotte et a regroupé les organisations phares de la société civile qui oeuvrent dans la thématique.
Ainsi les réalisations, les défis et les recommandations ont été recueillis pour analyse et étude.