Le 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences faites aux femmes est une campagne internationale qui se tient chaque année du 25Novembre au 10Decembre. Cette campagne vise à prévenir et éliminer les violences liées au genre. Pour nous les organisations de la société civile, c’est une occasion de relancer les engagements et de demander aux décideurs de rendre des comptes et d’agir . A ce jour du 29 Novembre, Monsieur Deogratias MULALIKWA (Jardinier au Centre OLAME) vous partage sa réflexion à travers cette affiche.
Campagne de16 jours d’activisme
Le 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences faites aux femmes est une campagne internationale qui se tient chaque année du 25Novembre au 10Decembre. Cette campagne vise à prévenir et éliminer les violences liées au genre. Pour nous les organisations de la société civile, c’est une occasion de relancer les engagements et de demander aux décideurs de rendre des comptes et d’agir . A ce jour du 28 Novembre, Monsieur Pacifique MULASHE AMANI (Secrétaire-Logisticien au Centre OLAME) vous partage sa réflexion à travers cette affiche.
Campagne de 16 jours d’activisme 2024
Le 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences faites aux femmes est une campagne internationale qui se tient chaque année du 25Novembre au 10Decembre. Cette campagne vise à prévenir et éliminer les violences liées au genre. Pour nous les organisations de la société civile, c’est une occasion de relancer les engagements et de demander aux décideurs de rendre des comptes et d’agir. A ce jour du 27 Novembre, Monsieur Ghislain FATAKI (Comptable au Centre OLAME) vous partage sa réflexion à travers cette affiche.
Campagne de 16 jours d’activisme 2024
Le 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences faites aux femmes est une campagne internationale qui se tient chaque année du 25Novembre au 10Decembre. Cette campagne vise à prévenir et éliminer les violences liées au genre. Pour nous les organisations de la société civile, c’est une occasion de relancer les engagements et de demander aux décideurs de rendre des comptes et d’agir . A ce jour du 26 Novembre, Monsieur BOSS AGANZE (Chef des programmes et Assistant de la directrice au Centre OLAME) vous partage sa réflexion à travers cette affiche.
Campagne de 16 jours d’activisme 2024
Le 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences faites aux femmes est une campagne internationale qui se tient chaque année du 25Novembre au 10Decembre. Cette campagne vise à prévenir et éliminer les violences liées au genre. Pour nous les organisations de la société civile, c’est une occasion de relancer les engagements et de demander aux décideurs de rendre des comptes et d’agir. A ce jour du 25 Novembre, Madame Thérèse MEMA MAPENZI (Directrice du Centre OLAME) vous partage sa réflexion à travers cette affiche une thématique très importante à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
L’impact des réseaux sociaux
Le Centre OLAME Bukavu à travers son Forum Olame-Femme-Jeune et Santé a organisé une conférence en ligne ce mardi 19 Novembre 2024 sous le thème: L’impact des réseaux sociaux »bénéfices indéniables et risques sous-estimés. » avec plus de 1.025 participants.
Les points ci-dessous ont été abordés par l’orateur du jour Monsieur Justin NTIBONERA Etudiant en Doc 3 Médecine à l’UCB et Directeur d’EVOLUDIA design intérieur
INTRODUCTION
Saviez-vous que le nombre d’utilisateurs de réseaux sociaux a dépassé les quatre milliards dans le monde ? Cette statistique vertigineuse témoigne de l’influence grandissante de ces plateformes sur nos vies. Les réseaux sociaux sont devenus des outils incontournables pour communiquer, s’informer et se divertir. Cependant, derrière cette apparente banalité se cachent des enjeux complexes. Quels sont les bénéfices et les risques liés à cette utilisation massive ? C’est ce que nous allons explorer dans cet exposé. L’expression « impact des réseaux sociaux : bénéfices indéniables et risques sous-estimés » souligne la double nature des plateformes en ligne qui ont révolutionné nos modes de communication et d’interaction. Elle met en évidence :
Les bénéfices indéniables : Les aspects positifs et avantageux que les réseaux sociaux apportent à notre société, tels que la communication facilitée, l’accès à l’information et la création de communautés.
Les risques sous-estimés : Les dangers et les conséquences négatives souvent méconnus ou minimisés liés à l’utilisation des réseaux sociaux, comme la désinformation, le cyberharcèlement et les atteintes à la vie privée.
Plan de l’exposé
Partie 1 : Les bénéfices indéniables des réseaux sociaux
Partie 2 : Les risques sous-estimés des réseaux sociaux
Partie 3 : Comment tirer le meilleur parti des réseaux sociaux tout en minimisant les risques ?
Partie 1 : Les bénéfices indéniables des réseaux sociaux
✓Facilitation de la communication
Renforcement des liens sociaux existants
1. Maintien du contact à distance: Les réseaux sociaux permettent de rester en contact régulier avec la famille et les amis éloignés géographiquement. Des études ont montré que l’utilisation fréquente des réseaux sociaux est corrélée à une plus grande satisfaction dans les relations à distance.
2. Partage d’expériences: Les plateformes sociales offrent un espace pour partager des moments de vie, des photos, des vidéos, ce qui contribue à renforcer le sentiment d’appartenance à un groupe et à créer des souvenirs communs.
3. Soutien mutuel: Les réseaux sociaux peuvent être une source de soutien émotionnel, en particulier pendant les périodes difficiles. Les groupes de soutien en ligne permettent aux individus de se sentir moins seuls et d’échanger des conseils.
Création de nouvelles communautés
Intérêts communs: Les réseaux sociaux permettent de rencontrer des personnes partageant les mêmes passions créant ainsi des communautés virtuelles très actives.
Identités sociales: Les groupes en ligne offrent un espace pour exprimer son identité et se sentir accepté par ses pairs. Cela est particulièrement important pour les personnes marginalisées ou appartenant à des minorités.
Collaboration: Les réseaux sociaux facilitent la collaboration sur des projets communs, le partage de connaissances et le développement de nouvelles idées.
Maintien du contact avec les proches
Accessibilité permanente: Les réseaux sociaux permettent de communiquer en temps réel, peu importe l’endroit où l’on se trouve. Un simple message ou un appel vidéo suffit pour prendre des nouvelles de ses proches.
Rituels numériques: Les réseaux sociaux ont créé de nouveaux rituels sociaux,
✓Accès à l’information
1. Diffusion rapide de l’actualité
Temps réel: Les réseaux sociaux permettent une diffusion quasi instantanée de l’information, offrant aux utilisateurs un accès à l’actualité mondiale en temps réel.
Par exemple, lors d’événements majeurs comme des catastrophes naturelles ou des manifestations, les utilisateurs peuvent partager des photos, des vidéos et des témoignages en direct, offrant une couverture médiatique complémentaire aux médias traditionnels.
Diversité des sources: Les réseaux sociaux permettent d’accéder à une multitude de sources d’information, allant des médias traditionnels aux blogueurs et aux citoyens journalistes. Cette diversité offre un panorama plus large et plus nuancé des événements.
2. Plateformes d’apprentissage en ligne
Accessibilité: Les réseaux sociaux offrent un accès à une quantité immense de ressources éducatives, telles que des tutoriels, des cours en ligne, des articles de recherche et des forums de discussion. Ces ressources sont souvent gratuites ou à faible coût, ce qui les rend accessibles à un large public.
Flexibilité: L’apprentissage en ligne sur les réseaux sociaux est flexible et s’adapte aux rythmes de chacun. Les utilisateurs peuvent apprendre à leur propre rythme, à tout moment et en tout lieu.
Communautés d’apprentissage: Les réseaux sociaux favorisent la création de communautés d’apprentissage, où les utilisateurs peuvent poser des questions, partager leurs connaissances et collaborer sur des projets.
Exemple: Des plateformes comme Coursera, edX et Udemy proposent des cours en ligne de haute qualité dispensés par des universités et des experts du monde entier. Ces plateformes utilisent les réseaux sociaux pour faciliter les interactions entre les apprenants et les enseignants.
De nombreuses études ont montré l’impact positif des réseaux sociaux sur l’apprentissage. Par exemple, une étude de Pew Research Center a révélé que les jeunes adultes qui utilisent les réseaux sociaux pour apprendre sont plus susceptibles de se tenir informés sur les événements actuels et de développer des compétences critiques
✓Outils d’expression et de mobilisation
Plateformes pour les mouvements sociaux
Les réseaux sociaux ont joué un rôle déterminant dans de nombreux mouvements sociaux à travers le monde. Ils ont facilité la coordination, l’amplification des messages et la mobilisation des masses.
Mouvement #MeToo: Ce mouvement a pris une ampleur mondiale grâce aux réseaux sociaux, permettant à des millions de victimes d’harcèlement sexuel de partager leurs expériences et de dénoncer les agresseurs.
Black Lives Matter: Les réseaux sociaux ont été au cœur de ce mouvement, permettant de diffuser des vidéos de violences policières, de mobiliser des manifestations et de mettre en lumière les inégalités raciales.
Possibilité de faire entendre sa voix
Les réseaux sociaux offrent à chacun la possibilité de s’exprimer librement et de partager ses opinions avec un large public.
Démocratisation de la parole: Tout le monde, quelle que soit son origine sociale ou géographique, peut créer du contenu et le diffuser sur les réseaux sociaux.
Amplification des voix minoritaires: Les réseaux sociaux permettent aux groupes marginalisés de faire entendre leurs voix et de lutter contre les discriminations.
Mobilisation autour de causes spécifiques: Les utilisateurs peuvent créer des pétitions en ligne, lancer des campagnes de financement participatif et sensibiliser l’opinion publique à des causes qui leur tiennent à cœur.
Partie 2 : LES RISQUES SOUS-ESTIMES DES RESEAUX SOCIAUX
✓ Addiction et dépendances
Si les réseaux sociaux offrent de nombreux avantages, notamment en termes de communication et d’accès à l’information, ils peuvent également engendrer des effets négatifs, notamment liés à l’addiction et à la dépendance. Ces phénomènes peuvent avoir des répercussions importantes sur la santé mentale, la productivité et les relations sociales.
L’addiction aux réseaux sociaux :un phénomène en croissance
L’utilisation excessive des réseaux sociaux peut mener à une véritable addiction. Les mécanismes psychologiques à l’œuvre sont similaires à ceux observés dans d’autres addictions :
Renforcement positif: Les notifications, les likes et les commentaires créent un sentiment de satisfaction et de récompense, incitant l’utilisateur à revenir sur la plateforme.
Fuir la réalité: Les réseaux sociaux peuvent servir d’échappatoire aux problèmes de la vie quotidienne, offrant une distraction constante.
Tolérance: Avec le temps, l’utilisateur a besoin de passer de plus en plus de temps sur les réseaux sociaux pour ressentir les mêmes effets.
Les conséquences de l’addiction aux réseaux sociaux
Impact sur la santé mentale: L’addiction aux réseaux sociaux a été associée à une augmentation des symptômes de dépression, d’anxiété et de solitude. La comparaison sociale constante avec les autres peut entraîner une baisse de l’estime de soi et des troubles du sommeil.
Diminution de la productivité: Passer trop de temps sur les réseaux sociaux peut nuire à la concentration, à la productivité au travail et aux études.
Isolement social: Paradoxalement, les réseaux sociaux peuvent favoriser l’isolement social. En privilégiant les interactions en ligne, les utilisateurs peuvent négliger leurs relations réelles.
Par exemple :Une autre étude a révélé que l’utilisation des réseaux sociaux avant de se coucher peut perturber le sommeil et ainsi affecter l’humeur.
✓propagation des fausses informations
Si les réseaux sociaux offrent de nombreux avantages, ils sont aussi devenus un terrain fertile pour la propagation de fausses informations, communément appelées « fake news ».
La propagation des fausses informations en Afrique : un défi majeur
Les réseaux sociaux ont considérablement facilité la diffusion des fausses informations en Afrique.
Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène:
La confiance accordée aux leaders d’opinion: Les influenceurs et les personnalités publiques ont une grande influence sur les opinions publiques africaines. Lorsque ces personnes partagent de fausses informations, leurs followers sont susceptibles de les croire sans les vérifier.
Exemple: Pendant la pandémie de Covid-19, de nombreuses fausses informations ont circulé sur les réseaux sociaux, semant la confusion et la peur au sein des populations africaines.
Les conflits ethniques: Les fake news sont souvent utilisées pour attiser les tensions ethniques et justifier des actes de violence.
✓Cyberharcèlement et atteinte à la vie privée
Le cyberharcèlement : une plaie numérique
Le cyberharcèlement, défini comme toute conduite agressive et répétée exercée par voie électronique, a connu une croissance exponentielle avec le développement des réseaux sociaux. Les formes de cyberharcèlement sont multiples : insultes, menaces, diffusion de rumeurs, usurpation d’identité, etc.
Conséquences du cyberharcèlement:
Conséquences psychologiques: Le cyberharcèlement peut avoir des conséquences psychologiques graves sur les victimes, telles que la dépression, l’anxiété, le retrait social et, dans les cas les plus extrêmes, des idées suicidaires.
Conséquences sociales: Les victimes de cyberharcèlement peuvent être exclues de leur groupe social, voir leur réputation ternie et subir des difficultés dans leur vie personnelle et professionnelle.
La sexualité et les réseaux sociaux
Les dangers
Hypersexualisation: Les réseaux sociaux favorisent souvent une hypersexualisation des corps et des relations, pouvant conduire à des attentes irréalistes et à une pression sociale à conformer son image à des standards souvent impossibles à atteindre.
Harcèlement sexuel: Les réseaux sociaux sont un terrain fertile pour le harcèlement sexuel, les insultes, les menaces et la diffusion de contenus à caractère sexuel non sollicités.
Sexting: Le sexting, pratique consistant à envoyer des photos ou des vidéos à caractère sexuel, peut avoir des conséquences graves en cas de diffusion non consentie un grand fléau du moment
Pédopornographie: Les réseaux sociaux sont malheureusement utilisés pour la diffusion et la consommation de contenus pédopornographiques.
De nombreuses études ont mis en évidence les dangers liés à l’utilisation des réseaux sociaux dans le domaine de la sexualité :
Impact sur l’estime de soi:L’exposition constante à des images idéalisées de corps peut nuire à l’estime de soi, en particulier chez les jeunes.
PARTIE 3: Comment tirer le meilleur parti des réseaux sociaux tout en minimisant les risques ?
A. Une utilisation consciente et responsable
Définir des limites d’utilisation
Temps d’écran: Il est crucial de fixer des limites de temps pour l’utilisation des réseaux sociaux afin d’éviter une surconsommation et de préserver d’autres activités importantes.
Lieux et moments: Définir des lieux et des moments spécifiques pour se connecter aux réseaux sociaux peut aider à maintenir un équilibre entre la vie en ligne et la vie hors ligne.
Applications de contrôle parental: Ces applications peuvent aider à limiter l’accès aux réseaux sociaux pour les enfants et les adolescents.
Vérifier la crédibilité des informations
Sources fiables: Privilégier les sources d’information reconnues et vérifiées.
Triangulation: Vérifier une information en la comparant avec plusieurs sources différentes.
Protéger sa vie privée
Éviter de partager des informations sensibles: Ne pas partager des informations personnelles telles que son adresse, son numéro de téléphone ou ses informations bancaires sur les réseaux sociaux.
Exemples et résultats de recherches
Impact sur la santé mentale: Des études ont montré que limiter le temps passé sur les réseaux sociaux peut améliorer la santé mentale, réduire l’anxiété et la dépression.
B. un terrain de jeu éducatif et sociétal
Les réseaux sociaux ont profondément transformé nos modes de vie et d’interactions. Si leurs avantages sont nombreux, ils posent également des défis, notamment en matière d’éducation et de société. Il est donc essentiel de sensibiliser les jeunes aux risques liés à leur utilisation et de promouvoir une éducation aux médias et à l’information solide.
Sensibiliser les jeunes aux risques et aux bonnes pratiques
Les jeunes sont particulièrement vulnérables aux risques liés aux réseaux sociaux, tels que le cyberharcèlement, la diffusion de fausses informations ou l’addiction. Il est donc crucial de les sensibiliser dès le plus jeune âge :
Cyberharcèlement: Les jeunes doivent être informés des conséquences du cyberharcèlement et apprendre à le reconnaître, à le signaler et à s’en protéger.
Vie privée en ligne: Il est essentiel de leur expliquer comment protéger leur vie privée sur les réseaux sociaux et de les sensibiliser aux dangers de la surexposition.
Addictions: Les jeunes doivent être conscients des risques liés à une utilisation excessive des réseaux sociaux et apprendre à gérer leur temps en ligne.
l’utilisation des réseaux sociaux a des conséquences économiques importantes, tant positives que négatives.
Conséquences positives:
Création d’emplois: Le secteur des réseaux sociaux a créé de nombreux emplois, notamment dans le marketing numérique, la création de contenu….
Stimulation de l’économie: Les réseaux sociaux ont favorisé l’émergence de nouvelles entreprises et de nouveaux modèles économiques, comme le commerce en ligne.
Amélioration de la visibilité des entreprises: Les entreprises utilisent les réseaux sociaux pour atteindre de nouveaux clients.
Conséquences négatives:
Dépenses publicitaires: Les entreprises investissent de plus en plus dans la publicité en ligne, ce qui peut représenter un coût important.
Perte de productivité: L’utilisation excessive des réseaux sociaux au travail peut entraîner une perte de productivité.
Comment prévenir les conséquences négatives: Chaque utilisateur doit faire preuve de bon sens et utiliser les réseaux sociaux de manière responsable
L’addiction est un grand problème pour les jeunes; il est important de fixer les limites
il faut trouver un équilibre entre l’utilisation des réseaux sociaux et une vie sociale et personnelle saine.
Il existe plusieurs avantages des réseaux sociaux pour le marketing et la communication: Premièrement nous avons une visibilité importante car les réseaux sociaux offrent une plateforme pour atteindre un large public ciblé par exemple via un site web ,Facebook, Instagram….Les entreprises peuvent engager des conversations en temps réel avec leurs clients via les réseaux sociaux , Les entreprises peuvent analyser les comportements des utilisateurs pour améliorer leurs offres.Etc
Si d’autres personnes vont me compléter mais je pense le contenu de qualité, original et de valeur augmentent l’audience. En Variant les formats (images, vidéos, articles, etc.) et en utilisant des visuels attrayants. Également avoir une bonne interaction en Répondant aux commentaires,en organisant des sondages et des concours pour encourager la participation. Publiez à des moments où votre audience est la plus active.
Bukavu: journée mondiale du diabète
Chaque 14 novembre, l’humanité célèbre la journée mondiale du diabète. Le Centre OLAME Bukavu à travers son Forum Olame-Femme-Jeune et Santé a organisé une conférence en ligne ce mardi 12 Novembre 2024 sous le thème: Journée mondiale du diabète : »Mon Bien-être et mon Diabète » avec plus de 1.025 participants.
Les points ci-dessous ont été abordés par l’orateur du jour le Dr. KALEHEZO Albert Médecin à Kivu Diabètes Center et Membre de l’ISPAD👇🏻👇🏻👇🏻
PLAN DE LA PRESENTATION.
- DES OBJECTIFS DE LA PRESENTATION
- Objectif principal
- Objectifs spécifiques
- DIABETE, PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE
- QUID DU DIABETE BRIÈVEMENT : Définition, Classification, Diagnostic, Complications et Traitement.
- MESURES HYGIENO-DIETETIQUES ET DIABETE
- LA VIE D’UNE PERSONNE VIVANT AVEC LE DIABETE
- DE LA JOURNEE MONDIALE DU DIABETE
- DU KIVU DIABETES CENTER
- CONCLUSION
DES OBJECTIFS DE LA PRESENTATION :
Objectif principal : Montrer à la communauté qu’on peut vivre heureux, épanoui, stable et longtemps avec le diabète.
Objectifs spécifiques :
- Donner quelques notions élémentaires sur ce qu’est le diabète comme maladie et comme problème économique et de santé publique.
- Comprendre l’importance des mesures diététiques et de l’exercice physique dans la prise en charge,
- Inciter la communauté à se faire dépister tôt et à prévenir les complications liées au diabète,
- Comprendre le thème de la journée mondiale du diabète : Diabète et Bien-être.
- Présenter le centre de prise en charge des personnes vivant avec le diabète.
DIABETE, PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE
Le diabète est un problème de santé majeur qui a atteint des niveaux alarmants.
Pourquoi ?
- Nombre des diabétiques ne cesse de croitre :
On estime que parmi les adultes âgés de 20 à 79 ans, une personne sur dix a un diabète (Prévalence de 10,5%) selon l’International Diabetes Federation (IDF) et environ 537 millions en 2021. Ce chiffre passera d’ici 2030 à 643 millions, et d’ici 2045 à 783 millions. Dans notre pays, on estime que 1.908.856 personnes vivent avec cette condition.
Et au Sud-Kivu, une prévalence autours de 5% ( Cfr Prof KATCHUNGA) - Les pays à faible revenu sont les plus touchés
75% des personnes vivant avec le diabète se trouvent dans le pays à faible revenu. - La moitié des personnes souffrant du diabète ne le savent pas.
Cas de la R.D.C. où 58% des personnes vivant avec le diabète ne savent pas leur état. (Données de l’ IDF) - Le diabète augmente le risque d’hospitalisation et de décès
Le diabète est souvent associé à d’autres comorbidités notamment les maladies cardiovasculaires, les maladies rénales chroniques et des atteintes oculaires qui influencent le risque d’hospitalisation et/ou de handicap. Les complications métaboliques aiguës du diabète sont responsables d’un grand nombre d’admission dans les services d’urgence et de réanimation. On estime que les patients diabétiques ont un risque d’hospitalisation trois fois plus élevé que les personnes non diabétiques. - Le diabète génère des coûts supplémentaires pour la famille et pour la communauté.
Sur le plan économique, le diabète nécessite un niveau élevé d’observance thérapeutique de la part des patients. Qu’il s’agisse du contrôle, du suivi ou de l’alimentation. Et cela génère des coûts importants. En 2021, le diabète a entraîné 34.151 décès et 179.185.901 dollars en dépenses de santé dans notre pays. - Cas de la RDC
Il n’y a pas de politique claire en faveur des personnes vivant avec le diabète comme pour le VIH ou la tuberculose (accès gratuit aux médicaments, et test de diagnostic).
DIABETE : Définition, Classification, Diagnostic, Complications et Traitement.
Définition en termes simples :
Diabète = ensemble des signes (que nous décrirons après) liés à un taux élevé de sucre dans le sang, secondaire à un défaut de production ou d’action de l’hormone qui régule le sucre appelée insuline de façon chronique. Et cela est à la base des lésions des vaisseaux et des nerfs (à l’origine des complications).
Les personnes atteintes de diabète de type 1 ont besoin d’injections quotidiennes d’insuline pour maintenir leur taux de glycémie dans une fourchette appropriée. Sans insuline, elles ne survivraient pas. Cependant, grâce à un traitement quotidien à l’insuline, à une surveillance régulière de la glycémie, à l’éducation et au soutien, elles peuvent vivre en bonne santé et retarder ou prévenir bon nombre des complications associées au diabète
Dans le diabète de type 2, l’hyperglycémie résulte initialement de l’incapacité des cellules de l’organisme à répondre pleinement à l’insuline, ce que l’on appelle la résistance à l’insuline. Le diabète de type 2 peut présenter des symptômes similaires à ceux du diabète de type 1 mais, en général, les symptômes sont beaucoup moins marqués et la maladie peut être totalement asymptomatique.
S’agissant de la grossesse, selon l’OMS et la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique (FIGO), l’hyperglycémie pendant la grossesse (HIP) a concerné 15,8 % des naissances vivantes en 2019. Et de toutes les grossesses peut être classée comme diabète pré-gestationnel, diabète sucré gestationnel ou diabète pendant la grossesse.
Du diagnostic
L’image ci-dessous décrit les références pour un diagnostic du diabète.
Il existe quatre tests qui permettent de confirmer un diagnostic. Il peut s’agir d’ :
- Un test de glycémie à jeun ( environ 8h sans manger, souvent fait le matin),
- Un test de glycémie casuel (A n’importe quel moment)
- Un test d’Hémoglobine glyqué (Donne la moyenne de la glycémie pendant les trois précédents mois)
- Test d’hyperglycémie provoqué par voie orale, consiste en une épreuve où on donne au patient 75g de sucre et on va évaluer la glycémie une heure et deux heures après ingestion de ce sucre.
Selon certains seuils de diagnostic pour chaque test comme illustré dans l’image ci-dessus, on peut soit faire un diabète, soit un prédiabète( un IGT ou IFG) ou être normal. Il n’est pas obligatoire de faire tous ces test.
Symptomatologie :
L’excès de sucre va attirer de l’eau dans le corps, faisant que le patient urine beaucoup (polyurie) et pour compenser cette perte d’eau, il aura suffisamment soif conduisant à la prise de boissons très abondante (polydypsie) . Autres signes : Polyphagie (Besoin excessif de manger), Amaigrissement , Fatigue intense.
Plusieurs scénarii peuvent se présenter lorsqu’on diagnostique un diabète :
Soit le sujet est asymptomatique sans aucun signe mais lors d’un bilan, Par exemple, une glycémie à jeun anormale mais inférieur au seuil de diagnostic. Entre 100 mg/dl et 126 mg/dl. Il fait dans ce cas un prédiabète.
Soit le patient se plaint des signes décrits ci-haut d’installation brutale parfois associés aux signes digestifs. Souvent il s’agit d’un diabète dit de type 1.
Soit l’ensemble de ces signes ou certains d’entre eux sont présents sur un mode mineur et éventuellement plus chronique. Il peut s’agir d’un Type 1, 2 ou d’un diabète spécifique.
Soit le sujet est asymptomatique, il consulte à l’occasion d’un check up avec comme signe d’appel, une infection. Il s’agit souvent d’un diabète de type 2.
Soit une complication chronique telle qu’une déficience visuelle, une mauvaise cicatrisation des ulcères des membres inférieurs, une maladie cardiaque ou un accident vasculaire cérébral, une atteinte des nerfs. Ainsi, lors d’une évaluation on découvre un diabète méconnu. Il s’agira le plus souvent d’un diabète de type 2.
Des complications
Le problème du diabète reste ses complications qui sont inquiétantes. En effet ces dernieres peuvent survenir de façon brutal (d’où la notion de décompensation) ou de façon chronique, ici certains parlent d’un silent killer (tueur silencieux).
La décompensation peut être liée soit :
- au mode de découverte de la maladie diabétique (diabète méconnu),
- aux infections,
- à une inobservance du traitement,
- à un traitement inadéquat.
Les complications aigues sont : un coma hypoglycémique, un coma acidocétosique, un coma hyperglycémique hyperosmolaire ou une acidose lactique.
Excusez pour des termes techniques. Mais pour dire que souvent ces patients viennent dans un état grave.
Les complications chroniques touchent les yeux (jusqu’à une perte de vision), les reins (jusqu’à une insuffisance rénale chronique), les neuropathies (perte de la sensibilité, impuissance sexuelle, le pied diabétique, difficulté de digestion,), le cœur (maladie coronaire, cardiomyopathie diabétique), les complications dermatologiques , les complications rhumatologiques . Et bien d’autres.
Il est important de signaler que toutes les études faites se conviennent sur la survenue des complications lorsque la glycémie n’est pas bien contrôlée dans le temps .
Du traitement
Le traitement est choisi en fonction du type du diabète, de l’équilibre glycémique et des complications. Il associe les mesures hygiéno-diététiques et des médicaments.
Il est important de se faire consulter par un médecin pour décider de la molécule à donner, de la dose et de la forme galénique.
La pierre angulaire du traitement repose sur une bonne alimentation, de l’activité physique dont nous allons aborder au point suivant.
Le but est de rendre la glycémie aussi proche de la normale en tenant compte de l’état émotionnel et du mental du patient.
Notons que la rémission survient par une intervention sur l’alimentation grâce à un régime très restictif et dans certains cas par la chirurgie bariatrique pour le type 2.
DES MESURES HYGIENO-DIETETIQUES :
De tout temps, la diététique a été considérée comme une arme essentielle du diabète.
Récemment encore, le régime diabétique était restrictif et contraignant. Aujourd’hui, il est présenté de manière positive, car il n’est plus, comme par le passé, constitué d’une succession d’interdits. Il dépasse désormais aussi la simple réglementation de l’apport en glucides et est davantage conçu comme une hygiène alimentaire globale, gérant également le choix des autres nutriments.
Ce régime des temps modernes a aussi intégré l’évolution des habitudes alimentaires(par ex le recours fréquent aux repas tout préparés) ainsi que les diversités culturelles avec leurs traditions culinaires. Il nécessite une collaboration étroite entre le clinicien et un diététicien, ce qui permettra d’établir un plan de régime personnalisé.
Dans le diabète de type 2 : les mesures hygiéno-diététiques sont capitales pour diminuer l’insulino-résistance, viser un poids idéal, diminuer les facteurs de risque-cardio-vasculaires associés
Le traitement non-pharmacologique constitue l’approche clé d’une prise en charge efficace du diabète, en parallèle au traitement pharmacologique.
DES MESURES HYGIENO-DIETETIQUES :
La thérapie nutritionnelle impliquant une alimentation saine, une activité physique régulière et des modifications du mode de vie restent les principaux composants de la prise en charge du diabète. Le ciblage des facteurs de risques et l’amélioration du mode de vie sont les principaux objectifs à atteindre pour stopper la progression du diabète.
- De la thérapie nutritionnelle
S’agissant de la nutrition, privilégier les fruits et légumes. Limiter les glucides à forte index glycémique, càd qui augmentent rapidement la glycémie.
IL existe des modèles des plats pour bien expliciter en terme des quantités pour chaque repas de la personne vivant avec le diabète. Comme celui indiqué que cette image.
- De l’activité physique :
Une activité physique est tout mouvement du corps produit par la contraction des muscles squelettiques qui entraine une augmentation significative de la dépense énergétique.
On distingue les activités physiques de loisir, activités pratiquées pendant le temps libre en fonction des intérêts et des besoins personnels.
Et les activités professionnelles, activités associées à la profession ou à l’emploi dune personne.
Parmi les activités physiques de loisir citons :
- la course à pied,
- la marche,
- le jardinage,
- le cyclisme,
- la natation,
- la randonnée,
- la danse,
– les entrainements sportifs ou les entrainements physiques formel.
On recommande de pratiquer une activité physique de 150 minutes par semaine (30minutes la plupart des jours de la semaine).
Effets benefiques de l’exercice et des activités physiques liés au mode de vie :
- Diminution de l’obésité viscérale,
- Amélioration de la sensibilité à l’insuline,
- Amélioration du métabolisme du glucose
- Reduction de la production du glucose par le foie,
- A mélioration du contrôle de la glycémie : les personnes vivant avec le DBT ont besoin de moins de médicaments et de moins d’insuline pour atteindre leurs cibles glycémiques.
- Amélioration de la pression artérielle.
- Du Changement du mode de vie
Quant au changement du mode de vie ;
- On déconseille le tabac chez la personne vivant avec le diabète.
- Quant à l’alcool, de limiter à 2 verres pour les hommes et 1 verre pour les femmes.
- Le stress est associé à des niveaux élevés de catécholamines, cortisol, glucagon et hormones de croissance qui sont contre-régulatrices et augmentent la résistance à l’insuline. Avec le temps, l’augmentation du stress peut favoriser le développement du diabète de type 2.
Des conseils en matière de gestion du stress doivent etre inclus dans la routine des soins du diabète. - Le manque de sommeil est associé à une mauvaise tolérance au glucose. Il convient de suggérer 7 à 8 heures de sommeil et recommander des modifications possibles de l’alimentation et des habitudes de vie pour améliorer la qualité du sommeil.
- Le diabète peut etre géré grâce à des modifications des habitudes de vie, notamment la réduction de la consommation de sel et de sucre ajouté, l’arrêt du tabac et de l’alcool et la gestion du stress et du sommeil.
VIE D’UNE PERSONNE VIVANT AVEC LE DIABETE
En effet, entre deux rendez-vous chez le médecin, les patients sont seuls avec leur diabète, leur nouvelle hygiène de vie et leur traitement.Une personne chez qui on découvre le diabète doit d’abord changer son mode de vie en adoptant une alimentation saine telle que décrit ci-haut , avoir une activité physique régulièrement et prendre ses médicaments tels que prescrits par son médecin . En plus, il doit connaitre sa maladie pour reconnaitre les signes d’hypoglycémie comme ceux d’hyperglycémie et savoir les prendre en charge.Il doit faire un suivi régulier par lui-même en mesurant sa glycémie régulièrement. Par ex un jeune diabétique de type 1 doit savoir sa glycémie avant de s’injecter de l’insuline et ajuster la dose.
VIVRE ÉPANOUIE ET HEUREUX AVEC SON DIABÈTE
Malgré toutes ces contraintes auxquelles font face les personnes vivant avec le diabète, il est possible de mener une vie épanouie, longtemps et retarder les complications.
Pour se faire :
- Il faut d’abord accepter sa maladie et prendre conscience de son état. « Ce n’est pas parce que tout le monde mange du gâteau que je dois en manger ». Mais nous pouvons concevoir un gâteau spécial pour les diabétiques. Qui tient compte de leur état.
- Se faire accompagner par un personnel soignant qualifié, Respecter et suivre ses conseils en vue de prévenir les complications.
- Participer dans des clubs des diabétiques où se tiennent des séances d’éducation thérapeutique, des témoignages de ceux qui vivent avec le diabète pendant longtemps. Ces groupes sont d’un soutien important. A Bukavu, Je connais environ 16 clubs fonctionnels dans différents centres de santé.
- Se faire accompagner par ses proches et surtout sa famille. Comme l’a décrit Pascal dans la vidéo . Le soutien de la famille permet de diminuer le stress auquel sont confrontées les personnes vivant avec le diabète.
- Trouver du plaisir dans ce que vous manger et faites du sport, non seulement pour améliorer votre santé mais pour vous faire plaisir.
- Ne pas se donner des interdis, mais plutôt comprendre le pourquoi de ne pas manger ceci ou cela et ajuster son alimentation à sa culture et à son traitement.
- Faire preuve de résilience, d’organisation et de responsabilité, ce qui impacte son bien-être physique et son mental.
DE LA JOURNEE MONDIALE DU DIABETE
La Journée Mondiale du Diabète (JMD) est la plus grande campagne de sensibilisation au diabète au monde.
Elle est célébrée chaque année le 14 novembre, date d’anniversaire de Frederick Banting , qui avait découvert l’insuline avec Charles Best en 1922.
La JMD a vu le jour en 1991 à l’initiative de la Fédération Internationale du Diabète (FID) et de l’Organisation mondiale de la Santé en réponse aux préoccupations de plus en plus vives suscitées par la menace sanitaire croissante que représente le diabète. La Journée Mondiale du Diabète est devenue une journée officielle des Nations Unies en 2006, avec l’adoption de la résolution 61/225.
Messages clés :
- Vivre avec le diabète : Le diabète peut impacter tous les aspects de la vie d’une personne et a souvent des répercussions négatives sur son bien-être.
- Soigner le diabète : La prise en charge actuelle du diabète ne fournit pas un accompagnement suffisant pour le bien-être des individus
- Bien-être : Il est essentiel de placer le bien-être des personnes vivant avec le diabète au cœur des soins qui leur sont apportés.
DU KIVU DIABETES CENTER
Dans un contexte d’un pays à revenu faible où la politique sanitaire met l’accent sur les maladies infectieuses (Paludisme, VIH, Tuberculose, Lèpre, Mpox, …) et minimise le danger et la gravité des maladies non-transmissibles. Toutes les données et études épidémiologiques prouvent que ces maladies sont en pleine croissance et nous tendons vers une transition épidémiologique.
Les expériences dans des hôpitaux laissent voir que les personnes vivant avec les maladies chroniques viennent dans la plupart des cas à un stade des complications irréversibles. Et les dépenses liées à la prise en charge sont énormes.
C’est ainsi qu’a été créé KIVU DIABETES CENTER , un cabinet médical spécialisé dans les maladies non transmissibles pour agir en faveur de cette catégorie de patients.
- D’abord par la sensibilisation sur la prise de conscience de ces maladies essentiellement le diabète et l’hypertension. Tel est l’objectif de la présente conférence en ligne.
- Ensuite pour le dépistage en vue de limiter la progression de ces maladies, si pas pour une rémission.
- Aussi pour un suivi et un accompagnement de ceux vivant avec ces maladies par une approches des soins globaux : tenant compte de leur état physique, émotionnel et mental.
- Pour la prise en charge,
- Pour aider à bien vivre avec le diabète en rendant accessible les technologies disponibles pour alléger la tache des piqures, d’injections d’insuline en matière du diabète.
C’est un centre dont le personnel est constitué par des personnels soignants et personnes vivant avec les maladies chroniques pour non seulement prendre en charge mais pour aider à vivre avec le diabète.Ce centre est situé sur Avenue VAMARO numéro 22, dans le bâtiment de la maison KALEMBU et propose également des consultations à domicile pour ceux qui le désirent.
CONCLUSION
A l’issue de notre conférence de ce soir, comme take away message , nous pouvons retenir les éléments ci-dessous :
- Le diabète est un sérieux problème à la fois de santé publique et économique pour la communauté et pour les personnes vivant avec le diabète, Il touche les jeunes, les adultes et la femme enceinte, respectivement on parlera de Type 1, Type 2 et du diabète gestationnel.
- Il est important de se faire dépister pour connaitre son état. Car il est possible de limiter la progression de la maladie, si pas la renverser quand il s’agit du diabète de type 2, le plus fréquent.
- Le diabète de type 1 nécessite de prendre de l’insuline toute sa vie.
- Un diabète bien contrôlé limite la survenue des complications.
- Les personnes vivant avec le diabète peuvent vivre heureux, épanouie, longtemps. Pour cela :
1/ Ils doivent accepter leur maladie,
2/ Ils doivent se faire accompagner par un personnel soignant,
3/ Ils ont besoin d’un soutien de leurs proches et des clubs pour diabétiques.
4/ Il est aussi utile de connaitre sa maladie pour avoir une certaine autonomie.
5/ Ils doivent chercher à trouver du plaisir dans ce qu’ils mangent et dans les activités physiques et chasser la peur de la maladie.
6/ Ils doivent faire preuve de résilience, d’organisation et de responsabilité en respectant leur traitement - Une alimentation saine et une activité physique régulière constituent la pierre angulante du traitement pour le diabète de type 2.
- Le 14 Novembre est la journée Mondiale du diabète, une occasion pour soutenir les personnes vivant avec le diabète, sensibiliser sur le danger de la maladie et appeler à agir.
- Kivu Diabetes center accompagne les personnes vivant avec le diabète et sensibilise la communauté sur le danger de la maladie.
Stress au milieu du travail avec Prof. Théophile Kashinzi
Dans ce sujet du jour » santé mentale au travail », l’essentiel était présenté en quatre points dont :
- Le modèle d’analyse du concept travail.
- Aperçu sur la santé mentale au travail
- Causes et réactions au stress professionnel
- Prévention, gestion de stress et épuisement professionnel.
Dans le premier point (Analyse du concept < travail>), retenons que comme tout effort, le travail est une source d’epanouissement et de reconnaissance sociale disait (Denis, 2003). Pour lui, travailler, c’est être utile à soi-même et aux autres. C’est aussi avoir une place au sein d’un groupe auquel on appartient car, le travail répond à certains besoins en particulier :
Les besoins physiologiques, les besoins sociaux et même les besoins d’accomplissement de soi. Paradoxalement, le travail peut être source de souffrance ou de stress, en particulier quand il fait naître des situations épuisantes. La réalité est que certaines personnes, qui sans être privées de travail , vivent celui-ci comme précaire. Dans ce contexte, le travail peut être à l’origine des maladies professionnelles.
Dans le deuxième point (Un aperçu sur la santé mentale au travail). Celle-ci reste une réalité préoccupante à bien des égards. C’est devenu un véritable enjeu de sociétés. Une problématique qui préoccupante les employés, les employeurs, les assureurs, les médecins et autres intervenants dans le domaine de la santé. Bref , une situation qui nous interpelle tous et toutes. Les enquêtes se sont multiplier pour démontrer, statistiques à l’appui, la progression constante des problèmes de santé mentale au travail ( lire Diane Gaudet 2006 dans l’institut de recherche en soins et sécurité au travail). Aujourd’hui se multiplie des colloques, des conférences scientifiques sur le sujet pour la recherche des solutions à ce problème. Le sujet est à l’ordre du jour que des termes tels que stress, syndrome d’épuisement professionnel, l’absentéisme et même le présenteisme, les comportements adaptatifs secondaires tapissent quotidiennement les pages des journaux et répétés dans les médias.
Il ya lieu de se poser la question, quelles sont les causes et conséquences de cet état de chose? Comment prévenir et instaurer le bien-être des personnes dans le milieu du travail où nous passons le plus grand moment de notre existence. Dans la RDC des signes évidents révélateurs de malaises dans le milieu du travail sont manifestes. Diverses plaintes des salariés et des doléances syndicales sont exprimés ( lire l’article publié de Kashinzi, 2023). Dans le domaine de la santé, à l’enseignement primaire et secondaire, dans les services publics, dans les agences de nations Unis ( Monusco), dans la justice … Les relations de travail sont quasi de façade. Une certaine malaise transparaît en filigrane, à la base des stress cumulatifs avec comme conséquence l’épuisement professionnel.
Dans le troisième point (Les causes et réactions au stress professionnel)
- les causes: le développement des nouvelles technologies avec baisse du travail physique et augmentation mental, psychologique.
_ travail sous pression avec contraintes de délais, excès du travail.
_ Écart énorme entre contribution et rétribution ( lire la théorie de l’échange social de Blau, 1965).
_ precarité du travail
_ les exigences des résultats
_ les relations interpersonnelles difficiles ( conflits interpersonnelles)
_ absence de la justice organisationnelle ( pas équité dans les retributions…)rétributions….
Le contrat psychologique n’est pas respecté. - Les réactions au stress:
- Réactions physiologiques: le rythme cardiaque et la respiration s’accélèrent, la pression sanguine augmente, les muscles sont tendus: transpiration, maux de tête, maux d’estomac, insomnie…
- Réactions cognitives: Amnésie, absence de concentration au travail, difficulté de prendre une décision, sentiment de désespoir et absence d’intérêt pour le travail.
- Réactions emotionnelles: colère, peur, irritabilité…
- Et si le stress perdure, les troubles psychosomatiques ou plaintes somatiques non médicalement expliquées sont visibles, une prédisposition aux différentes maladies et le vieillissement prématurés devient possible. Certaines personnes développent des syndromes de stress post traumatique, les troubles sexuels et les comportements adaptatifs secondaires.
- Réactions comportementales: Prise des substances psychoactives, Anorexie, agressivité, absence diminution sensible de la fonctionnalité…
Et si le stress perdure, les troubles psychosomatiques ou plaintes somatiques non médicalement expliquées sont visibles, une prédisposition aux différentes maladies et le vieillissement prématurés devient possible. Certaines personnes développent des syndromes de stress post traumatique, les troubles sexuels et les comportements adaptatifs secondaires.
Pour le quatrième point et le dernier de l’exposé (Alors comment prévenir pour éviter l’épuisement professionnel et maintenir le bien-être ?) Deux orientations sont envisageables: des modèles théoriques et des modèles pratiques.
Pour les modèles Théoriques :
Plusieurs études ont montré que les responsables doivent jouer un rôle prépondérant : Lire la théorie de conservation des ressources de hobfoll ( 1989), qui relate qu’il faut chercher et procurer le succès et plaisir aux travailleurs pour favoriser l’employabilité. Lire Rossano et al, ( 2015), qui proposent qu’ils faut écouter les travailleurs, développer leur confiance, développer la solidarité entre les travailleurs.
Arnold ( 2000), qui soutient qu’il faut améliorer la qualité de management à travers 3indicateurs( être empathique envers les travailleurs, être exemplaire et leurs faire participer aux décisions.
Le respect du contrat psychologique etc. Pour de modèle pratique: dépister les causes en amont et prendre des mesures, diminuer le contraintes liées au temps de travail, éviter les conflits interpersonnelles, favoriser la communication, sécuriser l’emploi et une bonne justice organisationnelle ou règne l’équité. Une prévention individuelle consistera à envisager des activités récréatives et de détente, le contrôle de ses émotions, les bonnes hygiènes de vie: temps de repos, de loisir, baisse de la prise d’alcool, respect du sommeil. Consulter un spécialiste psychologue en cas de besoin.
En conclusion
Recherchons le bien-être au travail. Chacun en jouant pleinement son rôle. La vie étant pour nous tous, faisons en sorte que le milieu du travail reste épanouissant que épuisant.Merci pour votre attention.
Réactions et contributions.
Le 10octobre 2024 à Bukavu : Mme Mapenzi Mema Thérèse, plaide pour la protection des femmes et fillettes accusées de sorcellerie
Mme Mapenzi Mema Thérèse, plaide pour la protection des femmes et fillettes accusées de sorcellerie et appelle les autorités à sanctionner les auteurs de cette pratique. La directrice du Centre Olame, l’a exprimé dans un entretien avec la RTNK, en réaction à un cas de meurtre d’une vieille dame en territoire de Walungu en début de cette semaine.
Partant du constat selon lequel, plusieurs femmes et petites filles de Kamole à Idjwi, Bushumba à Kabare, Kamisimbi , Kalole à Walungu et Luvungi dans la plaine de la Ruzizi , sont souvent torturées , filmées et parfois déshumanisées en pleine journée et souvent en présence des enfants , suite au phénomène « Mujakazi » qui les accusent de sorcellerie
Mme Mema Mapenzi Thérèse, estime que les autorités doivent se servir des images montrant les visages des auteurs de cette pratique pour ouvrir des enquêtes et rétablir des responsabilités quant à ce
« La violence sur les accusations à la sorcellerie continue de se manifester fort dans la province du Sud Kivu particulièrement dans le territoire de Kabare, Walungu et Idjwi. Et beaucoup des jeunes, femmes et hommes trouvent normale de lapider une petite fille, une femme âgée qu’on accuse sorcières. C’est qui détruit plus l’harmonie sociale, c’est de voir que ces femmes sont torturées la journée, filmées et parfois déshumanisées en présence des enfants et de tout le monde. La violence sur les accusations à la sorcellerie se normalise.
Pour moi c’est parce qu’il y a une complicité de l’autorité qui ne punie personne. Les images qui circulent sur ces violences montrent clairement les personnes qui maltraité les femmes, qui les frappent fort…ces images seraient même une preuve pour commencer les enquêtes et arrêter les auteurs. Malheureusement, comme personne ne les inquiète, ces injustices populaires, parce que je n’aime pas dire que se la justice, continue à se rependre ici et là. Ces gens ne sont pas différents des groupes armés qui violent et tuent les femmes. Je me sens très blessé d’un côté et.de l’autre côté j’ai la peur des nouvelles générations. Un jour je serai vieille comme ces femmes lapidées, peut être que j’aurai le même sort ? Pourquoi ne pas arrêter cela maintenant ? Et chercher une autre sanction à donner à ces femmes si réellement tout le monde croie en cela. Le grand problème est que c’est seulement les femmes pauvres, âgées et les petites filles orphelines nées hors mariages…et dans des circonstances où quelqu’un doit payer le prix de la misère, quelqu’un doit être responsable du malheur qui frappe la famille.
Aux habitants qui s’adonnent à ces pratiques, je les supplie d’arrêter de faire couler les larmes, ils sont plus sorciers. Sorcières que ces femmes. Ils portent les sangs de ces femmes sur leurs mains, et vraiment leurs enfants risquent aussi un jour de les traiter de la sorte. Qu’ils cherchent une autre punition que de faire ces genres de violence.
Aux autorités, de protéger les personnes âgées, et toutes ces personnes accusées de la sorcellerie. De considérer cette situation comme une priorité. Dans les villages comme Kamole à Idjwi, Bushumba à Kabare, Kamisimbi, kalole à Walungu…, Luvunge dans la pleine plusieurs femmes subissent des atrocités et ont besoin de la protection de l’état. Le fait de ne pas punir ces actions favorisent les injustices populaires. Et quand personne ne fait la justice, quand l’impunité s’installe c’est alors que les injustices dominent avec plusieurs conséquences.
Le Centre Olame s’occupe de ces cas d’accusation à la sorcellerie, et nous avions même plaider pour une journée internationale de lutte contre la sorcellerie. Cette journée est célébrée chaque le 10 août. Nous avions fait une analyse avec une organisation allemande et nous avions trouvé que les femmes sont maltraitées dans 45 pays en les accusant de la sorcellerie. Les plaidoyers se font et aujourd’hui, nous trouvons que les accusateurs ont souvent les mêmes motifs : accusant les femmes d’être responsables des malheurs qui frappent les communautés »
Et d’ajouter que le Centre Olame traite depuis plusieurs années des questions liées aux accusations de femmes de sorcellerie et compte plusieurs plaidoyers au niveau national et international en vue de barrer la route à l’injustice populaire qui occasionne la mort tragique des femmes et petite fille accusées de sorcellerie.
En somme, cette structure a déjà réalisé une analyse avec une organisation allemande et selon laquelle, les femmes sont maltraitées dans 45 pays en les accusant de la sorcellerie et les plaidoyers continuent jusqu’à ce jour pour barrer la route à pratique.
Bukavu: Le danger de la destruction de notre Univers. Cas de la pollution plastique à Bukavu
Nous venons de commémorer la journée internationale de lutte contre l’insalubrité ce 20septembre2024. Alors Le centre OLAME Bukavu vient de développer ce thème : « Le danger de la destruction de notre Univers. Cas de la pollution plastique à Bukavu » dans son forum OLAME-FEMMES-JEUNES et SANTÉ @ https://chat.whatsapp.com/DKZgl96oqVVKOltZebLzMH, pour essayer de trouver une solution sur le problème qui menace notre planète notre monde, notre pays et particulièrement notre Ville de Bukavu.
La présentation porte sur le point suivant :
- Introduction
- Définition des concepts :
- Causes
- Conséquences :
- Mécanisme de Gestion
- Ce que le centre Olame fait
1.Introduction
Le plastique encore appelé matière plastique est apparu sur le marché au début du XXe siècle.
Ses qualités hygiène, résistance aux chocs et aux variations de température, facilité de mise en forme, imputrescibilité, etc.
Lui ont rapidement permis de se rendre indispensable.
Aujourd’hui, il est présent partout autour de nous, des pots de yaourt aux bouteilles de lait en passant par les jouets, les ustensiles de cuisine, le matériel de sport ou encore les fournitures scolaires.📢👾👨🏭👨💻🧑🚀🧢⛑️🌂
2.Définition des concepts 😗
A. Pollution: La pollution désigne l’introduction directe ou indirecte, de substances naturelles ou artificielles dans un milieu
Plusieurs sortes des pollutions dont: Pollutions mécaniques , pollutions plastiques, pollutions chimiques, pollutions sonores et lumineuses, pollution thermique et barométrique.
B. Déchet: Tout bien que son propriétaire destine à l’abandon
C. Plastique 😗 À la base du plastique, on trouve un polymère, une macromolécule constituée de longues chaînes carbonées, pour en améliorer ces caractéristiques, on peut y ajouter différentes substances des charges, des plastifiants ou autres additifs.
S’il existe une grande variété de plastiques, on distingue généralement deux grandes catégories : les thermoplastiques et les thermodurcissables. Les thermoplastiques fondent sous l’effet de chaleur et se solidifient sous l’effet d’un refroidissement représentent 80 % de la consommation de plastiques. Pour les thermodurcissables, la transformation est irréversible. Une fois formé, le plastique ne se déforme plus.
D.Environnement 😗 L’environnement, c’est l’ensemble des éléments (plantes, animaux, forêts, étendues d’eau) qui entourent les êtres humains.
3.Causes
En moins de cent ans, le plastique est devenu le troisième matériau le plus fabriqué au monde après le ciment et l’acier (presque incontournable actuellement).
438 millions de tonnes ont été produites en 2019, Cette production devrait doubler d’ici 2050.
La forte croissance de la production plastique est tirée par l’essor du secteur de l’emballage , qui, avec une part de marché de 36 % au niveau mondial en constitue le premier débouché.🥤🥤🥤
Il en résulte que 81 % des plastiques mis en circulation deviennent des déchets au bout d’une année.🥶🥶🥶
‼️‼️‼️‼️Particulièrement à la ville de Bukavu‼️‼️‼️ plusieurs facteurs seraient à la base de la pollution plastique, nous pouvons énumérer entre autres
La mondialisation, dépendance économique et technologique ;
La Sur population,
La pauvreté ;
Le manque de conscience écologie,
La topographie de la ville de Bukavu,
L’Insuffisance de la politique de gestion
👇👇👇👇👇👇👇
Sorte de déchets solides que nous retrouvons à Bukavu :
Pampers,
déchets informatique,
Emballages (Sachets bouteille),
les épaves des voitures
Le marché des occasions
4.Conséquences 😗
📍📍📍📍📍📍📍
En soit n’est pas un problème, il est un indicateur de la présence d’une vie dans un milieu, le problème c’est ça Gestion
🤷♂️🤷♂️🤷♂️🤷♂️🤷♂️🤷♂️🤷♂️
La pollution ne tue pas directement mais crée de graves problèmes au niveau de la santé humaine (cancers, maladies cardiaques🫀, problèmes respiratoires🫁, diarrhées aiguës…) de manière indirecte🧖🏻♂️🧖🏻♂️
Où réside le problème ??
👇👇👇👇👇
Seul environ 9 % du plastique est recyclé (12 % incinérés et le reste mis en décharge ou perdu dans la nature, peu à peu dégradé en microplastiques et en nanoplastiques),
ce qui fait du déchet plastique un problème préoccupant. ☠️☠️☠️☠️
Dans la ville de Bukavu, nous trouvons partout les déchets plastique ce qui entraine plusieurs conséquences :
👉Mort d’hommes,
👉pollution du lac (Les études récentes démontrent que les océans aurons plus plastique que des poisons), 👉Empoisonnement progressif☠️,
👉 Menace de la paix sociale dans la sous-région (Pollution transfrontalière),
,👉 insécurité écologique,
👉 conflit de voisinage (partout on trouve les déchets orphelins )
‼️‼️‼️La revue scientifique The Lancet a publié une étude le 17 mai 2022 sur les effets de la pollution au niveau de la santé humaine. D’après les données observées, la pollution dans le monde était responsable de 9 millions de morts prématurés en 2019.
C’est l’équivalent du nombre de décès causés par le tabagisme. C’est aussi trois fois plus que le nombre de décès liés au VIH , à la tuberculose et au paludisme réunis.🤷♂️
Pour Monsieur Akiba Trésor Expert WASH ( Eau hygiène et assainissement): « les personnes arrivent au développement de ces maladies précitée ci-hauts : Le déchet plastique nous reste un grand défi a relever, Pour la contamination de la chaine alimentaire ( vie aquoitique ). Une fois les déchets plastiques ne sont pas bien recyclés , ces derniers sont ramenés au lac , par l’eau de pluie (ruissellement). Une fois au lac , il a tendance à se lie aux polluants aquoitique et commencé sa dégradation a une grande échelle (plusieurs années) , qui sera consommé par les animaux aquatique, lorsque le plastique se déplace dans la chaîne alimentaire ( poisson 🐟…) Le toxine attachée s’accumule dans le graisse et dans le tissu animaux , Une fois l’homme consomme de telles poissons 🐟 (allument). Nous serons exposés à plusieurs maladies : comme : la perturbation endocrinienne, la baisse de la fertilité, la hausse des risques de cancer, impact aussi nos système humanitaire et le système respiratoire.
12% des déchets plastiques sont incinérés dans la ville de Bukavu : cette incinération est faite à Ciel ouvert , qui nous reste aussi un grand danger de la destruction de la couche d’ozone et une fois la couche d’ozone détruite , il y aura des rayons ultraviolets nocifs , provoquant plusieurs maladies sur la planète terre. Sans nous épargner du cancer de la peau.
5.Mécanisme de Gestion*
Pour palier au problème de pollution plastique dans la ville de Bukavu,
Nous pouvons proposer quelques alternatives entre autres :
👉Mettre en place une politique publique concerté et incitatoire de déchets
👉Activer la fiscalité écologique (Principe de pollueur payer)
👉Formation de la communauté sur les tries de déchet au niveau des ménages et mettre en place des dépotoirs publiques
👉Promouvoir l’économie circulaire en encourageant les entrepreneurs qui interviennent dans la valorisation des déchets plastiques (fabrication des pavés, œuvres d’art, chaises plastiques, plafond…)
Pour Madame Thérèse MEMA directrice du Centre OLAME: « Nous pensons que pour répondre à tout ceci, la province du Sud Kivu soit mettre en place des activités concrète…
- Surtaxer l’importance des plastiques surtout ces jus.
- Taxer toutes les boutiques qui ne sont pas enregistrées aux services de nettoyage
- Vérifier si toutes les personnes sont enregistré aux services poubelles mais aussi demander à ces services de séparer les plastiques et de collaborer avec les jeunes et femmes qui font cette transformation »
6.Ce que le centre Olame fait
Dans le cadre protection de l’environnement, le Centre Olame encourage la transformation de déchets à travers les activités de
👉sensibilisations communautaire sur les médias, les églises ; les réseaux sociaux ;
👉accompagnement des groupes des femmes et des jeunes dans la transformation des déchets (Plastique en pavés, en œuvre d’art et les déchets biodégradable en engrais organique, en charbon écologique),
👉distribution des plantules pour le reboisement et la gestion des bornes fontaines
Ir. Jonas du BDOM-Bukavu ajoute en disant qu’ il est possible de produire des pavés en plastique sans générer de fumée en utilisant des technologies de recyclage avancées, comme le chauffage à basse température ou des procédés de moulage sous pression. Ces méthodes minimisent les émissions nocives en évitant la combustion du plastique. De plus, le recyclage chimique peut transformer les déchets plastiques en matières premières sans produire de fumées toxiques.
C’est pourquoi l’orateur a évoqué la question de la dépendance Économique, on nous envoie tout de l’extérieur, nous ne sommes que des consommateurs, maintenant nous constituons la poubelle des pays producteurs.
Selon Monsieur Félicien MAPENZI.
Le Centre OLAME ferait mieux d’orienter les sensibilisations dans les thématiques de changement de comportement, en plus de celà des panneaux publicitaires dans les lieux publics pour transmettre les messages sur la gestion de déchets et les risques que ça pause, non seulement à l’environnement et sur la vie humaine. D’un autre côté activer le marketing de vente d’objets à base des plastiques recyclés, ça pourrait attirer les entrepreneurs dans le domaine afin de réduire ces déchets et promouvoir un environnement viable.
Selon Alpha Théophile du Centre OLAME : « Je proposerai à mon niveau l’investissement dans le secteur de transformation de ces déchets tout en reconnaissant que l’insalubrité dans la ville de Bukavu relève de la responsabilité collective, population, État, services oeuvrant dans l’assaisonnement tous devront repenser leurs actions. Pour dire qu’un environnement assaini nécessite une conjugaison d’efforts. Les actions isolées et non complémentaires ne peuvent pas permettre d’éradiquer ce problème »