Chaque 14 novembre, l’humanité célèbre la journée mondiale du diabète. Le Centre OLAME Bukavu à travers son Forum Olame-Femme-Jeune et Santé a organisé une conférence en ligne ce mardi 12 Novembre 2024 sous le thème: Journée mondiale du diabète : »Mon Bien-être et mon Diabète » avec plus de 1.025 participants.
Les points ci-dessous ont été abordés par l’orateur du jour le Dr. KALEHEZO Albert Médecin à Kivu Diabètes Center et Membre de l’ISPAD👇🏻👇🏻👇🏻
PLAN DE LA PRESENTATION.
- DES OBJECTIFS DE LA PRESENTATION
- Objectif principal
- Objectifs spécifiques
- DIABETE, PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE
- QUID DU DIABETE BRIÈVEMENT : Définition, Classification, Diagnostic, Complications et Traitement.
- MESURES HYGIENO-DIETETIQUES ET DIABETE
- LA VIE D’UNE PERSONNE VIVANT AVEC LE DIABETE
- DE LA JOURNEE MONDIALE DU DIABETE
- DU KIVU DIABETES CENTER
- CONCLUSION
DES OBJECTIFS DE LA PRESENTATION :
Objectif principal : Montrer à la communauté qu’on peut vivre heureux, épanoui, stable et longtemps avec le diabète.
Objectifs spécifiques :
- Donner quelques notions élémentaires sur ce qu’est le diabète comme maladie et comme problème économique et de santé publique.
- Comprendre l’importance des mesures diététiques et de l’exercice physique dans la prise en charge,
- Inciter la communauté à se faire dépister tôt et à prévenir les complications liées au diabète,
- Comprendre le thème de la journée mondiale du diabète : Diabète et Bien-être.
- Présenter le centre de prise en charge des personnes vivant avec le diabète.
DIABETE, PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE
Le diabète est un problème de santé majeur qui a atteint des niveaux alarmants.
Pourquoi ?
- Nombre des diabétiques ne cesse de croitre :
On estime que parmi les adultes âgés de 20 à 79 ans, une personne sur dix a un diabète (Prévalence de 10,5%) selon l’International Diabetes Federation (IDF) et environ 537 millions en 2021. Ce chiffre passera d’ici 2030 à 643 millions, et d’ici 2045 à 783 millions. Dans notre pays, on estime que 1.908.856 personnes vivent avec cette condition.
Et au Sud-Kivu, une prévalence autours de 5% ( Cfr Prof KATCHUNGA) - Les pays à faible revenu sont les plus touchés
75% des personnes vivant avec le diabète se trouvent dans le pays à faible revenu. - La moitié des personnes souffrant du diabète ne le savent pas.
Cas de la R.D.C. où 58% des personnes vivant avec le diabète ne savent pas leur état. (Données de l’ IDF) - Le diabète augmente le risque d’hospitalisation et de décès
Le diabète est souvent associé à d’autres comorbidités notamment les maladies cardiovasculaires, les maladies rénales chroniques et des atteintes oculaires qui influencent le risque d’hospitalisation et/ou de handicap. Les complications métaboliques aiguës du diabète sont responsables d’un grand nombre d’admission dans les services d’urgence et de réanimation. On estime que les patients diabétiques ont un risque d’hospitalisation trois fois plus élevé que les personnes non diabétiques. - Le diabète génère des coûts supplémentaires pour la famille et pour la communauté.
Sur le plan économique, le diabète nécessite un niveau élevé d’observance thérapeutique de la part des patients. Qu’il s’agisse du contrôle, du suivi ou de l’alimentation. Et cela génère des coûts importants. En 2021, le diabète a entraîné 34.151 décès et 179.185.901 dollars en dépenses de santé dans notre pays. - Cas de la RDC
Il n’y a pas de politique claire en faveur des personnes vivant avec le diabète comme pour le VIH ou la tuberculose (accès gratuit aux médicaments, et test de diagnostic).
DIABETE : Définition, Classification, Diagnostic, Complications et Traitement.
Définition en termes simples :
Diabète = ensemble des signes (que nous décrirons après) liés à un taux élevé de sucre dans le sang, secondaire à un défaut de production ou d’action de l’hormone qui régule le sucre appelée insuline de façon chronique. Et cela est à la base des lésions des vaisseaux et des nerfs (à l’origine des complications).
Les personnes atteintes de diabète de type 1 ont besoin d’injections quotidiennes d’insuline pour maintenir leur taux de glycémie dans une fourchette appropriée. Sans insuline, elles ne survivraient pas. Cependant, grâce à un traitement quotidien à l’insuline, à une surveillance régulière de la glycémie, à l’éducation et au soutien, elles peuvent vivre en bonne santé et retarder ou prévenir bon nombre des complications associées au diabète
Dans le diabète de type 2, l’hyperglycémie résulte initialement de l’incapacité des cellules de l’organisme à répondre pleinement à l’insuline, ce que l’on appelle la résistance à l’insuline. Le diabète de type 2 peut présenter des symptômes similaires à ceux du diabète de type 1 mais, en général, les symptômes sont beaucoup moins marqués et la maladie peut être totalement asymptomatique.
S’agissant de la grossesse, selon l’OMS et la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique (FIGO), l’hyperglycémie pendant la grossesse (HIP) a concerné 15,8 % des naissances vivantes en 2019. Et de toutes les grossesses peut être classée comme diabète pré-gestationnel, diabète sucré gestationnel ou diabète pendant la grossesse.
Du diagnostic
L’image ci-dessous décrit les références pour un diagnostic du diabète.
Il existe quatre tests qui permettent de confirmer un diagnostic. Il peut s’agir d’ :
- Un test de glycémie à jeun ( environ 8h sans manger, souvent fait le matin),
- Un test de glycémie casuel (A n’importe quel moment)
- Un test d’Hémoglobine glyqué (Donne la moyenne de la glycémie pendant les trois précédents mois)
- Test d’hyperglycémie provoqué par voie orale, consiste en une épreuve où on donne au patient 75g de sucre et on va évaluer la glycémie une heure et deux heures après ingestion de ce sucre.
Selon certains seuils de diagnostic pour chaque test comme illustré dans l’image ci-dessus, on peut soit faire un diabète, soit un prédiabète( un IGT ou IFG) ou être normal. Il n’est pas obligatoire de faire tous ces test.
Symptomatologie :
L’excès de sucre va attirer de l’eau dans le corps, faisant que le patient urine beaucoup (polyurie) et pour compenser cette perte d’eau, il aura suffisamment soif conduisant à la prise de boissons très abondante (polydypsie) . Autres signes : Polyphagie (Besoin excessif de manger), Amaigrissement , Fatigue intense.
Plusieurs scénarii peuvent se présenter lorsqu’on diagnostique un diabète :
Soit le sujet est asymptomatique sans aucun signe mais lors d’un bilan, Par exemple, une glycémie à jeun anormale mais inférieur au seuil de diagnostic. Entre 100 mg/dl et 126 mg/dl. Il fait dans ce cas un prédiabète.
Soit le patient se plaint des signes décrits ci-haut d’installation brutale parfois associés aux signes digestifs. Souvent il s’agit d’un diabète dit de type 1.
Soit l’ensemble de ces signes ou certains d’entre eux sont présents sur un mode mineur et éventuellement plus chronique. Il peut s’agir d’un Type 1, 2 ou d’un diabète spécifique.
Soit le sujet est asymptomatique, il consulte à l’occasion d’un check up avec comme signe d’appel, une infection. Il s’agit souvent d’un diabète de type 2.
Soit une complication chronique telle qu’une déficience visuelle, une mauvaise cicatrisation des ulcères des membres inférieurs, une maladie cardiaque ou un accident vasculaire cérébral, une atteinte des nerfs. Ainsi, lors d’une évaluation on découvre un diabète méconnu. Il s’agira le plus souvent d’un diabète de type 2.
Des complications
Le problème du diabète reste ses complications qui sont inquiétantes. En effet ces dernieres peuvent survenir de façon brutal (d’où la notion de décompensation) ou de façon chronique, ici certains parlent d’un silent killer (tueur silencieux).
La décompensation peut être liée soit :
- au mode de découverte de la maladie diabétique (diabète méconnu),
- aux infections,
- à une inobservance du traitement,
- à un traitement inadéquat.
Les complications aigues sont : un coma hypoglycémique, un coma acidocétosique, un coma hyperglycémique hyperosmolaire ou une acidose lactique.
Excusez pour des termes techniques. Mais pour dire que souvent ces patients viennent dans un état grave.
Les complications chroniques touchent les yeux (jusqu’à une perte de vision), les reins (jusqu’à une insuffisance rénale chronique), les neuropathies (perte de la sensibilité, impuissance sexuelle, le pied diabétique, difficulté de digestion,), le cœur (maladie coronaire, cardiomyopathie diabétique), les complications dermatologiques , les complications rhumatologiques . Et bien d’autres.
Il est important de signaler que toutes les études faites se conviennent sur la survenue des complications lorsque la glycémie n’est pas bien contrôlée dans le temps .
Du traitement
Le traitement est choisi en fonction du type du diabète, de l’équilibre glycémique et des complications. Il associe les mesures hygiéno-diététiques et des médicaments.
Il est important de se faire consulter par un médecin pour décider de la molécule à donner, de la dose et de la forme galénique.
La pierre angulaire du traitement repose sur une bonne alimentation, de l’activité physique dont nous allons aborder au point suivant.
Le but est de rendre la glycémie aussi proche de la normale en tenant compte de l’état émotionnel et du mental du patient.
Notons que la rémission survient par une intervention sur l’alimentation grâce à un régime très restictif et dans certains cas par la chirurgie bariatrique pour le type 2.
DES MESURES HYGIENO-DIETETIQUES :
De tout temps, la diététique a été considérée comme une arme essentielle du diabète.
Récemment encore, le régime diabétique était restrictif et contraignant. Aujourd’hui, il est présenté de manière positive, car il n’est plus, comme par le passé, constitué d’une succession d’interdits. Il dépasse désormais aussi la simple réglementation de l’apport en glucides et est davantage conçu comme une hygiène alimentaire globale, gérant également le choix des autres nutriments.
Ce régime des temps modernes a aussi intégré l’évolution des habitudes alimentaires(par ex le recours fréquent aux repas tout préparés) ainsi que les diversités culturelles avec leurs traditions culinaires. Il nécessite une collaboration étroite entre le clinicien et un diététicien, ce qui permettra d’établir un plan de régime personnalisé.
Dans le diabète de type 2 : les mesures hygiéno-diététiques sont capitales pour diminuer l’insulino-résistance, viser un poids idéal, diminuer les facteurs de risque-cardio-vasculaires associés
Le traitement non-pharmacologique constitue l’approche clé d’une prise en charge efficace du diabète, en parallèle au traitement pharmacologique.
DES MESURES HYGIENO-DIETETIQUES :
La thérapie nutritionnelle impliquant une alimentation saine, une activité physique régulière et des modifications du mode de vie restent les principaux composants de la prise en charge du diabète. Le ciblage des facteurs de risques et l’amélioration du mode de vie sont les principaux objectifs à atteindre pour stopper la progression du diabète.
- De la thérapie nutritionnelle
S’agissant de la nutrition, privilégier les fruits et légumes. Limiter les glucides à forte index glycémique, càd qui augmentent rapidement la glycémie.
IL existe des modèles des plats pour bien expliciter en terme des quantités pour chaque repas de la personne vivant avec le diabète. Comme celui indiqué que cette image.
- De l’activité physique :
Une activité physique est tout mouvement du corps produit par la contraction des muscles squelettiques qui entraine une augmentation significative de la dépense énergétique.
On distingue les activités physiques de loisir, activités pratiquées pendant le temps libre en fonction des intérêts et des besoins personnels.
Et les activités professionnelles, activités associées à la profession ou à l’emploi dune personne.
Parmi les activités physiques de loisir citons :
- la course à pied,
- la marche,
- le jardinage,
- le cyclisme,
- la natation,
- la randonnée,
- la danse,
– les entrainements sportifs ou les entrainements physiques formel.
On recommande de pratiquer une activité physique de 150 minutes par semaine (30minutes la plupart des jours de la semaine).
Effets benefiques de l’exercice et des activités physiques liés au mode de vie :
- Diminution de l’obésité viscérale,
- Amélioration de la sensibilité à l’insuline,
- Amélioration du métabolisme du glucose
- Reduction de la production du glucose par le foie,
- A mélioration du contrôle de la glycémie : les personnes vivant avec le DBT ont besoin de moins de médicaments et de moins d’insuline pour atteindre leurs cibles glycémiques.
- Amélioration de la pression artérielle.
- Du Changement du mode de vie
Quant au changement du mode de vie ;
- On déconseille le tabac chez la personne vivant avec le diabète.
- Quant à l’alcool, de limiter à 2 verres pour les hommes et 1 verre pour les femmes.
- Le stress est associé à des niveaux élevés de catécholamines, cortisol, glucagon et hormones de croissance qui sont contre-régulatrices et augmentent la résistance à l’insuline. Avec le temps, l’augmentation du stress peut favoriser le développement du diabète de type 2.
Des conseils en matière de gestion du stress doivent etre inclus dans la routine des soins du diabète. - Le manque de sommeil est associé à une mauvaise tolérance au glucose. Il convient de suggérer 7 à 8 heures de sommeil et recommander des modifications possibles de l’alimentation et des habitudes de vie pour améliorer la qualité du sommeil.
- Le diabète peut etre géré grâce à des modifications des habitudes de vie, notamment la réduction de la consommation de sel et de sucre ajouté, l’arrêt du tabac et de l’alcool et la gestion du stress et du sommeil.
VIE D’UNE PERSONNE VIVANT AVEC LE DIABETE
En effet, entre deux rendez-vous chez le médecin, les patients sont seuls avec leur diabète, leur nouvelle hygiène de vie et leur traitement.Une personne chez qui on découvre le diabète doit d’abord changer son mode de vie en adoptant une alimentation saine telle que décrit ci-haut , avoir une activité physique régulièrement et prendre ses médicaments tels que prescrits par son médecin . En plus, il doit connaitre sa maladie pour reconnaitre les signes d’hypoglycémie comme ceux d’hyperglycémie et savoir les prendre en charge.Il doit faire un suivi régulier par lui-même en mesurant sa glycémie régulièrement. Par ex un jeune diabétique de type 1 doit savoir sa glycémie avant de s’injecter de l’insuline et ajuster la dose.
VIVRE ÉPANOUIE ET HEUREUX AVEC SON DIABÈTE
Malgré toutes ces contraintes auxquelles font face les personnes vivant avec le diabète, il est possible de mener une vie épanouie, longtemps et retarder les complications.
Pour se faire :
- Il faut d’abord accepter sa maladie et prendre conscience de son état. « Ce n’est pas parce que tout le monde mange du gâteau que je dois en manger ». Mais nous pouvons concevoir un gâteau spécial pour les diabétiques. Qui tient compte de leur état.
- Se faire accompagner par un personnel soignant qualifié, Respecter et suivre ses conseils en vue de prévenir les complications.
- Participer dans des clubs des diabétiques où se tiennent des séances d’éducation thérapeutique, des témoignages de ceux qui vivent avec le diabète pendant longtemps. Ces groupes sont d’un soutien important. A Bukavu, Je connais environ 16 clubs fonctionnels dans différents centres de santé.
- Se faire accompagner par ses proches et surtout sa famille. Comme l’a décrit Pascal dans la vidéo . Le soutien de la famille permet de diminuer le stress auquel sont confrontées les personnes vivant avec le diabète.
- Trouver du plaisir dans ce que vous manger et faites du sport, non seulement pour améliorer votre santé mais pour vous faire plaisir.
- Ne pas se donner des interdis, mais plutôt comprendre le pourquoi de ne pas manger ceci ou cela et ajuster son alimentation à sa culture et à son traitement.
- Faire preuve de résilience, d’organisation et de responsabilité, ce qui impacte son bien-être physique et son mental.
DE LA JOURNEE MONDIALE DU DIABETE
La Journée Mondiale du Diabète (JMD) est la plus grande campagne de sensibilisation au diabète au monde.
Elle est célébrée chaque année le 14 novembre, date d’anniversaire de Frederick Banting , qui avait découvert l’insuline avec Charles Best en 1922.
La JMD a vu le jour en 1991 à l’initiative de la Fédération Internationale du Diabète (FID) et de l’Organisation mondiale de la Santé en réponse aux préoccupations de plus en plus vives suscitées par la menace sanitaire croissante que représente le diabète. La Journée Mondiale du Diabète est devenue une journée officielle des Nations Unies en 2006, avec l’adoption de la résolution 61/225.
Messages clés :
- Vivre avec le diabète : Le diabète peut impacter tous les aspects de la vie d’une personne et a souvent des répercussions négatives sur son bien-être.
- Soigner le diabète : La prise en charge actuelle du diabète ne fournit pas un accompagnement suffisant pour le bien-être des individus
- Bien-être : Il est essentiel de placer le bien-être des personnes vivant avec le diabète au cœur des soins qui leur sont apportés.
DU KIVU DIABETES CENTER
Dans un contexte d’un pays à revenu faible où la politique sanitaire met l’accent sur les maladies infectieuses (Paludisme, VIH, Tuberculose, Lèpre, Mpox, …) et minimise le danger et la gravité des maladies non-transmissibles. Toutes les données et études épidémiologiques prouvent que ces maladies sont en pleine croissance et nous tendons vers une transition épidémiologique.
Les expériences dans des hôpitaux laissent voir que les personnes vivant avec les maladies chroniques viennent dans la plupart des cas à un stade des complications irréversibles. Et les dépenses liées à la prise en charge sont énormes.
C’est ainsi qu’a été créé KIVU DIABETES CENTER , un cabinet médical spécialisé dans les maladies non transmissibles pour agir en faveur de cette catégorie de patients.
- D’abord par la sensibilisation sur la prise de conscience de ces maladies essentiellement le diabète et l’hypertension. Tel est l’objectif de la présente conférence en ligne.
- Ensuite pour le dépistage en vue de limiter la progression de ces maladies, si pas pour une rémission.
- Aussi pour un suivi et un accompagnement de ceux vivant avec ces maladies par une approches des soins globaux : tenant compte de leur état physique, émotionnel et mental.
- Pour la prise en charge,
- Pour aider à bien vivre avec le diabète en rendant accessible les technologies disponibles pour alléger la tache des piqures, d’injections d’insuline en matière du diabète.
C’est un centre dont le personnel est constitué par des personnels soignants et personnes vivant avec les maladies chroniques pour non seulement prendre en charge mais pour aider à vivre avec le diabète.Ce centre est situé sur Avenue VAMARO numéro 22, dans le bâtiment de la maison KALEMBU et propose également des consultations à domicile pour ceux qui le désirent.
CONCLUSION
A l’issue de notre conférence de ce soir, comme take away message , nous pouvons retenir les éléments ci-dessous :
- Le diabète est un sérieux problème à la fois de santé publique et économique pour la communauté et pour les personnes vivant avec le diabète, Il touche les jeunes, les adultes et la femme enceinte, respectivement on parlera de Type 1, Type 2 et du diabète gestationnel.
- Il est important de se faire dépister pour connaitre son état. Car il est possible de limiter la progression de la maladie, si pas la renverser quand il s’agit du diabète de type 2, le plus fréquent.
- Le diabète de type 1 nécessite de prendre de l’insuline toute sa vie.
- Un diabète bien contrôlé limite la survenue des complications.
- Les personnes vivant avec le diabète peuvent vivre heureux, épanouie, longtemps. Pour cela :
1/ Ils doivent accepter leur maladie,
2/ Ils doivent se faire accompagner par un personnel soignant,
3/ Ils ont besoin d’un soutien de leurs proches et des clubs pour diabétiques.
4/ Il est aussi utile de connaitre sa maladie pour avoir une certaine autonomie.
5/ Ils doivent chercher à trouver du plaisir dans ce qu’ils mangent et dans les activités physiques et chasser la peur de la maladie.
6/ Ils doivent faire preuve de résilience, d’organisation et de responsabilité en respectant leur traitement - Une alimentation saine et une activité physique régulière constituent la pierre angulante du traitement pour le diabète de type 2.
- Le 14 Novembre est la journée Mondiale du diabète, une occasion pour soutenir les personnes vivant avec le diabète, sensibiliser sur le danger de la maladie et appeler à agir.
- Kivu Diabetes center accompagne les personnes vivant avec le diabète et sensibilise la communauté sur le danger de la maladie.