Dans le cadre du projet prise en charge holistique des enfants accusés de la sorcellerie et enfants en difficultés, financé par CHILDFUND DEUTSCHLAND, le Centre OLAME à travers son programme de protection continue à défendre les droits des enfants surtout ceux-là, victimes d’abus et des maltraitances due au phénomène « enfant sorcier ».
Ce phénomène ne s’est développé qu’au milieu des années quatre-vingt-dix, avec l’apparition des sectes religieuses, à la faveur de l’exode rural dû aux difficultés économiques et aux ravages de la guerre.
A Bukavu et ailleurs dans le pays, ils sont ainsi des milliers d’enfants à être qualifiés de sorciers. Le schéma est toujours le même : Accablées par le chômage, frappées par un deuil, victimes d’un accident ou tout simplement vivant dans une pauvreté insoutenable, les familles cherchent un bouc-émissaire à leurs malheurs et le trouvent en la personne de leur enfant qu’ils chargent de tous leurs maux.
N’ayant pas de travail, n’étant pas capables de subvenir aux charges de leurs enfants, certains parents considèrent comme responsable d’une maladie, d’un décès, d’un divorce, d’un manque d’argent ou même d’un simple désagrément.
Pour pallier à ce phénomène d’accusation de la sorcellerie qui est devenu monnaie courante dans la province du Sud Kivu, le centre OLAME dans ce mois d’août 2021 a octroyé un appui financier à plus des 100menages des enfants victimes des accusations de la sorcellerie afin d’améliorer leurs situations socio-économiques et d’augmentent leurs revenus.
Les bénéficiaires de ce projet ont promis de bien utiliser ses fonds pour le bien-être de leurs ménages et ont vivement remercié le Centre OLAME et son partenaire CHILDFUND DEUTSCHLAND pour cet acte charitable.