Formation des responsables des maisons de conseils sur la prise en charge psycho-sociale, sante mentale et la sociothérapie

Le centre OLAME Bukavu Exécute depuis le mois de juin 2020, un projet intitulé Maisons des conseils et d’amélioration des conditions des vies socio-économique des femmes/ jeunes filles et leurs ménages dans 30 paroisses de l’Archidiocèse de Bukavu, en territoire de Walungu, Kalehe, Kabare, Idjwi et une partie du térritoire de Mwenga. Ce projet financé par MISEREOR et CAFOD, poursuit l’objectif  de contribuer à la réduction  des violences causées par les conflits armés  en renforçant les activités de maison de conseil existant dans les paroisses, pour offrir aux familles l’espace pour discuter sur tous ces problèmes afin de guérir les blessures et réduire les cas des violences dans les communautés, parvenir à développer la résilience…

C’est dans ce sens que pour contribuer à guérir ces plaies,  le Centre Olame Bukavu a organisé une activité de renforcement  des capacités de ses animatrices (responsables des maisons de conseils) sur la prise en charge psycho sociale des victimes de violences de toute sorte en recourant à l’approche de sociothérapie, qui est une approche communautaire de reconstitution des relations et des liens sociaux de façon durable, une manière de détraumatiser les communauté et développer un mécanisme de résilience. 

Cette activité s’est ténue du 21 au 22 Janvier 2021 à la maison de formation du centre Olame BUKAVU située à BUGABO dans la commune de KADUTU et avait pour objectif principal de former les animatrices provenant de 30 paroisses sur la prise en charge psychosociale des victimes des atrocités de toute sorte afin d’apporter des pistes des solutions et de contribuer à la réhabilitation émotionnelle des familles survivantes des conflits pour les amener petit à petit à la résilience.

Afin de bien organiser cette activité, le centre Olame BUKAVU a fait recours à l’expertise de Mme Dr Dévote CIREGANO MULANGALA travaillant chez DPS-programme National de santé Mentale. Cette formation ne constitue qu’un pas pour faciliter les responsables des maisons de conseil à bien jouer leur rôle de guide, de facilitatrice que de conseillère tout en sachant que les différentes victimes ont déjà les hypothèses de réponses à leurs problèmes. Il convient donc de bien les canaliser pour éviter que les solutions proposées et/ou les orientations données génèrent d’autres problèmes.