Dans un entretien nous accordé à cette occasion, Thérèse MEMA estime que l’assistance de l’église catholique pour encadrer cette catégorie des personnes ne suffit pas à elle seule.
» Il faudrait que l’État construise des hospices spécifiques pour nos concitoyens vivant avec handicap. Le pouvoir public devrait les aider à accéder aux services sociaux de base aussi ».
Thérèse MEMA décourage ces concitoyens qui se servent de leur nature d’handicap pour mendier aux coins des rues dans la ville. Pour pallier cet état des choses, elle invite les autorités compétentes en charge des affaires sociales à mettre en place des « centres de réadaptation où des talents peuvent éclore ».
La directrice du centre Olame se montre fascinée par les atouts des femmes et hommes vivant avec handicap qui excellent dans la fabrication des produits variés, compris des cache-nez actuellement et tous les autres dérivés de la coupe et couture.
A ce titre, Thérèse MEMA les exhorte à ne plus se marginaliser en se considérant, sans raison, comme des invalides. Pourtant, elles ont l’intelligence nécessaire pour sortir de leur situation sociale souvent médiocre, donnant ainsi l’impression d’être condamnées à quémander.
Pour la petite information, la journée consacrée aux personnes vivant avec handicap a été célébrée le jeudi 3 décembre sous le thème : « Reconstruire en mieux: vers un monde post COVID-19 inclusif, accessible et durable par, pour et avec les personnes handicapées ».