Le bâtiment connu sous le nom « poste et télécommunication » de Bukavu où loge plusieurs services de l’Etat a pris feu depuis cette nuit à partir de 1h°° du matin ce samedi
03 Septembre 2011. Le premiers secours sont arrivé sur le lieu du drame une heure et 34 minutes après mais les interventions étaient vaines. Deux heures et quarante de minutes plus tard, le camion anti-incendie de la Pharkina Bukavu est arrivé pour réduire les risques et le prolongement de l’incendie sur tout le bâtiment. Le feu a été éteint vers 11h45’ grâce aux interventions de la société Pharmakina sous les yeux du Vice – gouverneur de la province du Sud – Kivu Monsieur Jean – Claude KIBALA et quelques membres du gouvernement provincial.
Situé à un coin stratégique de la province, ce bâtiment venait d’être réhabilité par un financement de la banque mondiale à la RD Congo. Depuis des années, ce joli bijou et gigantesque bâtiment de la province a servi les services de l’Etat et services privés de la province comme siège administratif. Des institutions universitaires, notamment l’Université Officielle de Bukavu/UOB et l’Institut Supérieur de l’Audio-visuel, ont aussi logés ce bâtiment pendant des années.
L’incendie qui est survenu cette nuit a fait couler les larmes des plusieurs intellectuels, hommes politiques, religieux et autres patriotes congolais toute cette journée. Des services stratégiques qui travaillent dans ce bâtiment depuis sa réhabilitation vont stopper momentanément en attendant les décisions et orientations de la haute hiérarchie. C’est les cas des ministères du gouvernement provinciale, la Radio Télévision Nationale Congolaise station de Bukavu/RTNC, quelques Divisions provinciales, le bureau de la CENI, le service de Poste et Télécommunications, PRCG, et autres. Pendant que tout le bâtiment était en délestage (sous coupure électrique), l’on se pose des questions sur les origines de ce feu si grand et imaginable.
Cet incendie, serait – elle un attentat ou un sabotage des œuvres et efforts de la diplomatie du gouvernement ? Des analystes et acteurs de la société civile se posent plusieurs question sur l’avenir de ce bâtiment : le gouvernement congolais sera t – il à mesure de réhabiliter ce bâtiment ? Faudra – il attendre une main extérieure à la veille des élections pour réhabiliter ce bien public où il va figurer dans les projets du président qui sera élu à la présidence dans deux mois?
Nous espérons qu’avec les cinq chantiers rien n’est impossible avant les élections de Novembre 2011. Allez – y cinq chantiers !