Catégorie : protection et prévention

Thérèse MEMA plaide en faveur des personnes vivant avec handicap !

Dans un entretien nous accordé à cette occasion, Thérèse MEMA estime que l’assistance de l’église catholique pour encadrer cette catégorie des personnes ne suffit pas à elle seule.

 » Il faudrait que l’État construise des hospices spécifiques pour nos concitoyens vivant avec handicap. Le pouvoir public devrait les aider à accéder aux services sociaux de base aussi ».

Thérèse MEMA décourage ces concitoyens qui se servent de leur nature d’handicap pour mendier aux coins des rues dans la ville. Pour pallier cet état des choses, elle invite les autorités compétentes en charge des affaires sociales à mettre en place des « centres de réadaptation où des talents peuvent éclore ».

La directrice du centre Olame se montre fascinée par les atouts des femmes et hommes vivant avec handicap qui excellent dans la fabrication des produits variés, compris des cache-nez actuellement et tous les autres dérivés de la coupe et couture.

A ce titre, Thérèse MEMA les exhorte à ne plus se marginaliser en se considérant, sans raison, comme des invalides. Pourtant, elles ont l’intelligence nécessaire pour sortir de leur situation sociale souvent médiocre, donnant ainsi l’impression d’être condamnées à quémander.

Pour la petite information, la journée consacrée aux personnes vivant avec handicap a été célébrée le jeudi 3 décembre sous le thème : « Reconstruire en mieux: vers un monde post COVID-19 inclusif, accessible et durable par, pour et avec les personnes handicapées ».

Plaidoyer COVID-19 auprès du gouverneur Théo KASI

Au nom des femmes du centre olame,madame Christel Iranga a remercié et encouragé le chef de l’exécutif Provincial pour le travail abattu qui n’est rien d’autres que faire appliquer toutes les mesures de préventions contre le covid-19 afin de protéger ses administrés.
Elle a profité de cette occasion pour enfin plaider pour les femmes paysannes en ce moment où la ville de Bukavu est coupée  des territoires de la province afin de penser à elles en ce moment difficile où la solidarité doit primer sur toute chose mais aussi de les accompagner pour la sensibilisation qui demeure leur cheval de bataille pour faire comprendre aux femmes paysannes que cette pandémie n’est pas à banaliser mais plutôt doit être prise au sérieux. Certaines mesures seront étudiées par l’autorité provinciale et l’équipe qui se charge de la riposte au Sud-Kivu en collaboration avec les services concernés.

5 maisons réhabilitées et construites grâce aux dons récoltés par une écolière de Kinshasa

La solidarité permet de changer le quotidien de familles entières. Depuis Kinshasa, la jeune congolaise Sandy Rubuye a tenu à faire son possible pour apporter son aide à l’Est du pays d’où elle est originaire. Grâce à une partie de l’argent qu’elle a récolté, la Fondation Panzi et le Centre Olame ont signé un contrat en novembre 2019 qui s’est traduit par des actions concrètes sur le terrain : La construction et la réhabilitation de plusieurs maisons à Katana, Kabamba, Kalonge et Bunyakiri. A ce jour, 5 maisons de bénéficiaires du projet d’« Appui aux Personnes Rendues Vulnérables par les Violences Sexuelles en Période de Conflits Armés » de la Fondation Panzi ont été réhabilitées ou construites de fond en comble. Cinq familles bénéficient désormais d’un toit sécurisé et protégé.Madame Solange est l’une des bénéficiaires du projet. À 32 ans, cette maman de 4 enfants a plusieurs fois survécu à l’horreur. Son cauchemar commence avec le groupe armé de Bedi Mobuli Engangela, connu sous le nom de “Colonel 106 », qui a sévi au Sud Kivu entre 2005 et 2007. Ensuite, son mari se fait assassiner en 2013. Originaire du territoire de Shabunda, Madame Solange est contrainte de fuir, elle devient alors une déplacée de guerre et se retrouve à Bunyakiri. C’est à ce moment là qu’elle est prise dans le programme de la City of Joy à Bukavu. La City of Joy permet à des femmes entre 18 et 30 ans de se reconstruire et de transformer leurs peines en force grâce a un cursus de 6 mois à l’issue duquel elles obtiennent un diplôme et un micro-crédit pour démarrer une activité professionnelle en relation avec la formation qu’elles auront reçues. L’objectif de la City of Joy est aussi de « transformer » les survivantes de violences sexuelles afin qu’elles deviennent des leaders dans leur communauté. Malheureusement, après son passage à la City of Joy, sur le chemin du retour vers Bunyakiri, Madame Solange tombe dans une embuscade de la tristement célèbre milice Raia Mutomboki, elle est capturée et à nouveau violée par plusieurs hommes. Elle parvient à s’échapper, mais elle est enceinte. Pour survivre, elle fait le commerce d’une bière locale, mais elle est locataire et doit scolariser les enfants. C’est difficile. C’est dans ce contexte que la Fondation Panzi et le Centre Olame l’identifie et décide de lui construire une maison. 
Pour ce projet, 5000 USD ont suffi à la construction et à la réhabilitation des maisons qui ont été réalisées avec des matériaux locaux et peu coûteux. 
Merci Sandy!


Réponse à Ebola dans la zs de MWENGA

Une année après le début l’épidémie de la maladie à virus Ebola au Nord Kivu et en Ituri, la présence de cette maladie a été confirmé la nuit du 15 Aout 2019 au Sud Kivu après deux cas d’importation confirmés Ebola en Territoire de Mwenga, dans le Village de Kilungutwe à plus de 100 kilomètres de la ville de Bukavu.

Selon les sources de la coordination de riposte, une femme et son jeune enfant ont été touchés par la fièvre hémorragique Ebola à Mwenga, dans le Sud-Kivu.

Etant la première fois que la province du Sud Kivu est confrontée à cette maladie, l’apparition de cette fièvre hémorragique, a créé une psychose dans le chef de la population dans toute la province, que certaines personnes mal intentionnées ont profité de cette situation pour faire une mauvaise compagne en montrant à la population que cette maladie serait une invention politicienne, et d’autres sont allé même loin en demandant à la population de ne pas se faire vacciner car le vaccin contiendrait les substances toxique et nuirait à la santé.

Cette intoxication a développé dans la population du Sud Kivu en général, et particulièrement celle de Mwenga une résistance face à l’application des mesures d’hygiène susceptibles de ralentir voir freiner la propagation de la maladie à Virus EBOLA.

C’est dans ce sens que le Centre OLAME à travers son partenaire CAFOD, grâce au financement du gouvernement Australien, exécute depuis le mois de Septembre 2019, le projet d’éveille de conscience intitulé :  » Réponse à Ebola – Focus sur la sensibilisation de la communauté, WASH et moyens de subsistance « 

Les activités déjà réalisées par l’équipe du centre OLAME dans cette Zone de santé de MWENGA sont les suivantes:

 Formation de 7 membres de l’équipe cadre Zone de santé Mwenga et 18 infirmiers titulaires (issus de différentes aires de santé de la Zone de santé de Mwenga) en renforçant leurs capacités sur l’engagement communautaire et les méthodes préventives sur la maladie à virus Ebola.

 Formation pour deux jours en faveur  de 180 leaders religieux ( 50 leaders religieux, 20 leaders des jeunes, 30 leaders des femmes, 30 leaders des transporteurs et 50 leaders des marchés)  sur la CREC et la prévention de la MVE dans la ZS de Mwenga.

Formation et capacitation des membres des 180 CAC (Au total 900 bénéficiaires membres des CAC en raison de 5 personnes par CAC) en vue de leur implication dans la prévention et lutte contre la maladie à virus Ebola.

 Organisation des séances de formation pour  320 membres des  64 CEVB ( en raison des 5 membres par CEVB) dans les différents sites

Déplacement à Kamituga pour former  les journalistes des radios de Kamituga émettant dans la Zone de santé de Mwenga  sur la CREC et la prévention de la MVE.

 Contact avec une troupe théâtrale de MWENGA ; préparation et coaching du groupe sur les thématiques des sensibilisations de MVE ; mise en scène devant la foule à la paroisse et dans les lieux publique

 Organisation d’une formation des 40enseignants en provenance des différentes écoles primaires et professionnelles du territoire de Mwenga avec le thématique engagement communautaire dans la lutte contre la MVE dans nos écoles et familles

Lutte contre Ebola: le Centre Olame sensibilise les responsables paroissiales des femmes

Le «Centre Olame» a commencé les sensibilisations des femmes à travers leurs responsables paroissiales sur la lutte contre la maladie à virus Ebola sur toute l’étendue du diocèse de Bukavu. Ce mardi 23 juillet par exemple, une séance a été organisée à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu en faveur des responsables des femmes de 12 paroisses de la ville de  Bukavu.

Selon l’assistante au programme du «Centre Olame», une structure de l’Eglise Catholique qui a organisé ces assises, les femmes constituent une force dans l’éducation des masses. Iranga Kabundula Christel pense que si cette femme est sensibilisée, elle est capable de répercuter le message dans la communauté et spécialement dans les paroisses. Il s’agit principalement de la sensibilisation pour le respect des règles d’hygiène pour lutter contre cette maladie qui s’est annoncée dans la ville voisine de Goma au Nord-Kivu.

Celle-ci promet que des sensibilisations vont se multiplier dans les autres paroisses du diocèse de Bukavu et spécialement en milieu rural. « On va aller dans différentes paroisses du diocèse, multiplier les sensibilisations dans la ville et en milieu rural en faveur des femmes. Les règles d’hygiène sont à respecter et si nous le disons aux femmes, elles sont capables de répercuter dans la communauté »  a-t-elle dit.

Ces femmes, responsables d’autres femmes dans les 12 paroisses de Bukavu se sont engagées à répercuter ce message reçu d’un représentant de la Division Provinciale de la Santé. «Je vais sensibiliser les mamans de ma paroisse, ma famille et toute ma communauté. Je vais leur dire de veiller à l’hygiène dans leurs milieux en se lavant les mains par exemple, d’éviter des contacts physiques, les salutations par les mains, s’embrasser, des rapports sexuels et beaucoup d’autres comportements qui peuvent favoriser la propagation de cette maladie mortelle. Nous encourageons le Centre Olame qui a commencé ces séances et nous espérons qu’elles vont se poursuivre dans tous les coins du diocèse de Bukavu » dit Jeannette Jeannette Muhindo, responsable paroissiale des mamans de la paroisse de Buholo.

Le même engagement a été pris par Masoro Consolate, responsable des mamans de la paroisse d’Ibanda (Cathédrale Notre Dame de la Paix).

Visite SCIAF au Centre OLAME

Dans le cadre de partenariat entre SCIAF et centre OLAME, une délégation de SCIAF conduit par Monsieur PERCY a visitée les installations du centre OLAME ce Mercredi 17 Juillet 2018. Les points suivant ont marqués cette journée:

  • Présentation du power point et d’une vidéo qui expliquent les domaines intervention du Centre OLAME et l’écoute des cas des victimes des VSBG et bénéficiaires du Centre OLAME par les visiteurs de SCIAF.

Une visite des groupes de soutien : les femmes qui fabriquent des produits artisanat et engagées dans des moyens de subsistance :

Visite des femmes vivant avec handicap (AEPIFHA), Visite des groupes des femmes qui fabriquent les briquettes (Paroisse Karhale invitée ici), Visite des groupes des femmes qui fabriquent les savons (Paroisse Cahi invitée à OLAME)

Formation CECI et dans le domaine de finance à MULAMBA

Dans but de redynamiser les activités du centre OLAME dans la paroisse de MULAMBA et dans le souci de contribuer à la réduction des violences causées par les conflits armés  en renforçant les activités de la maison de conseil, le centre OLAME grâce à son projet dénommé Maisons des conseils et d’amélioration des conditions des vies socio-économique des femmes/ jeunes filles et leurs ménages financé par MISEREOR et CAFOD a effectué une descente dans la paroisse de MULAMBA ce lundi 15juillet2019

Cependant, n’ayant pas compris les règles du marché et/ ou le contexte du marché, plusieurs entrepreneurs échouent. Au lieu de rentabiliser leurs activités, ils connaissent une faillite accrue pouvant même conduire à des maladies cardiaques suite à la difficulté de surpasser cette déception.

Ainsi, après avoir formé les mamans CDF et les bénéficiaires directs du projet en CECI qui est une activité qui facilité l’épargne, l’amélioration des revenus et l’accès facile au crédit, une formation a été organisé cette fois dans le domaine des finances au profit des 15 bénéficiaires directs du projet de cette paroisse pour que leurs initiatives ne puissent pas faire faillite et qu’elles rentabilisent leurs activités.

Ainsi, après avoir organisé cette formation dans les paroisses d’Idjwi, à buholo, Cimpunda, Kadutu, chai, Panzi, Nguba, luhwinja, ciriri et Karhale, la dite formation a été aussi organisée ce Lundi  15 juillet 2019 dans les paroisses de MULAMBA sous l’animation des Messieurs ALPHA THÉOPHILE (chef de projet et superviseur des opérations au sein du centre OLAME) et Don de Dieu MUTEBU Gaëtan (chargé de Suivi Évaluation et Intégration du Genre au sein du meme centre) .

RENCONTRE AVEC LES GESTIONNAIRES DES ECOLES

Contexte de l’activité
Le phénomène « enfant sorcier » s’est développé depuis les années 1990 dans ces pays d’Afrique où des enfants et des adolescents ont été instrumentalisés comme soldats.
Ces accusations d’« enfants-sorciers » portent sur des enfants ou jeunes adolescents, parfois dès 3 ans, rarement au-delà de 18 ans. Elles concernent essentiellement des enfants de 4 et 7 ans…. Elles s’appuient sur des critères très vastes : enfant malade, énurétique, désobéissant, travaillant mal ou dormant trop mais aussi enfant sage ou pensif, doué, curieux… bref, tout enfant peut être soupçonné dès lors que son comportement paraît énigmatique et menaçant aux adultes qui l’entourent.

Mais qui accuse ainsi l’enfant ? La question est d’importance. L’accusation part généralement de la toute proche famille, de ceux qui ont la charge de l’enfant – ces groupes naturels que sont la famille proche ou la famille d’adoption. Elle est parfois validée par une autre institution secondaire.
Ces « enfants sorciers » sont aussi tenus pour responsables des difficultés et des malheurs survenant dans les familles ou les communautés comme décès, divorce, maladie et en plus, une connaissance médicale limitée associée à un tel système de croyance culturelle « prédispose certaines personnes à chercher des boucs-émissaires ». Ainsi, la sorcellerie fournit une explication à la malchance et à toutes sortes d’obstacles rencontrés dans la vie.


Ces enfants accusés sorciers sont ainsi exposés à être maltraiter, torturer, brutaliser, malmener et martyriser par les institutions scolaires, les églises, la famille, et par toute sa communauté.
C’est ainsi que cette activité avait pour but de faire rencontrer 20 gestionnaires des écoles et échanger avec sur la protection des enfants car ces derniers sont responsables de l’éducation et de protection des enfants. L’activité s’est tenue dans la salle de formation du centre OLAME ent date du 19 juin 2019 sous la modération de Mlle KONKWA BABUNGA Gisele( chargé du projet) et Mme Christel IRANGA (assistante aux programmes)