Catégorie : Promotion

Lancement du projet de protection des enfants et jeunes filles travaillant dans les mines

Dans le cadre du projet de protection des enfants et jeunes filles travaillant dans les mines, une activité de lancement du projet a été réalisé à LUHIHI dans le territoire de KABARE, à MULAMBA et MUBUMBANO dans le territoire de WALUNGU et à NYABIBWE dans le territoire de KALEHE par le staff du centre OLAME pour informe et impliquer la communauté et d’autres intervenants au projet. Ont pris part à cette activité les cadres locaux, les membres de coopératives et les potentiels bénéficiaires du projet. Cette activité visait à aider la communauté ainsi que les différentes parties prenantes au programme à prendre connaissance du projet

Dans le but d’amener chacun des participants à réagir et comprendre le projet, il a été adopte une approche participative permettant aux participants non seulement de partager les expériences mais aussi de poser des questions pour mieux comprendre le projet Les parties prenantes ont été outillés chacun dans la limite de ses attributions, sur le comportement à adopter et les résultats que nous voulons atteindre.

Généralement, tous les participants ont été convaincus que ce projet permettra de réduire les abus dont sont victimes les enfants et jeunes filles travaillant dans les mines et se sont donnes le devoir de s’approprier le projet afin qu’il atteigne les résultats. Les parties prenantes ont été outillés chacun dans la limite de ses attributions, sur le comportement à adopter et les résultats que le centre OLAME veut atteindre.

En termes de perspectives, il a été dit que plusieurs autres séances d’activités seront organisées avec la communauté pour permettre aux parties prenantes à mieux comprendre ses rôles et les lien d’intervention dans ce projet.

FORMATION DES JEUNES EN ART CULINAIRE

Dans le cadre de réduire le taux de chômage chez les jeunes de la province du Sud-Kivu particulièrement ceux de la ville de Bukavu, Le centre OLAME organe les séances de formations pour les jeunes désœuvrés en art culinaire. Financé par Promost-Swisscontact. Cette nouvelle phase de formation a pris une période allant du 15 décembre 2020 au 27 janvier 2021et a permis aux formateurs du centre OLAME de donner un formation de qualité à 18 jeunes filles et 3 jeunes garçons âgés de 18 à 35 ans et venant de différentes parties de la ville de Bukavu.

A la fin de cette formation, les apprenants ont acquis les compétences suivantes:

  • Aptes de faire la mise en place de la cuisine et son dépôt, du restaurant et des installations sanitaires.  L’hygiène est devenue leur devise.
  • Ils savent déjà réceptionner les matières premières et les conserver et maitrisent les techniques de triage, épluchage, nettoyage, conservation …
  • Ils préparent convenablement des boissons chaudes et froides (des thés et café, des bouillies…; les jus) et ils aiment beaucoup cette activité.
  • Ils utilisent certains appareilles électroménager : le réchaud, le mixeur, les gaufriers, la batteuse électrique, les fours,…
  • Ils préparent correctement plus de 12 recettes de légumes et les servir.
  • Ils préparent les céréales et ont déjà de notions de pâtisserie telles que la préparation de beignets de qualité et galettes, merveilles, beignets ordinaires, mini hamburger.
  • Ils savent préparer la sauce tomate, sauce aux carottes, de sauces blanches, des sauces aux poivrons.
  • Ils sont capables de préparer des accompagnements tels que : le foufou, le frites

cet atelier de formation s’est tenu à la maison de formation du centre OLAME sis Av. P. GEORGE DEFOUR à BUGABO. Etaient comme formateurs Messieurs YANNICK MUNGOMBA et Christian CUMA MWEZE

Capacitation des agents sur la chaine de communication administrative

Dans le but d’améliorer la chaine de communication administrative et respect hiérarchique au sein du Centre Olame BUKAVU, le dit centre a organisé un atelier de capacitation de ses 19 agents en date du 15 Janvier 2021 sous la facilitation de Monsieur Jean Jacques BA MURHANDIKIRE.

Cet atelier avait comme objectifs:

  • Contribuer à l’amélioration et au respect de la chaine de communication administrative et au respect hiérarchique au sein du Centre Olame;
  • Amener les agents du Centre Olame à respecter les principes directeurs d’une bonne administration (Esprit de l’Église catholique et de la déontologie) ;
  • Amener les agents du centre Olame à lire les textes qui les régissent et à les observer .
  • Proposer un outil d’évaluation et suivi des agents en termes de communication administrative (Exercice final)

L’atelier s’est tenu à la maison de formation du centre Olame BUKAVU situé à BUGABO dans la commune de KADUTU, il a débuté à 8h30’ et a pris fin à 17H00’ et a connu la Participation de tous les agents du Centre Olame (19 au total) à l’exception de la directrice

MESSAGE DE SENSIBILISATION ET DE PLAIDOYER

 Aux Mamans de l’Archidiocèse de Bukavu, à la Société Civile, à nos Autorités ; 

C’est avec un cœur lourd et des larmes aux yeux que nous avons appris la nouvelle sur les cas de CORONA virus, COVID 19 à Bukavu et les contradictions sur les réseaux sociaux par rapport à cette nouvelle, mais aussi à la panique qu’elle a suscitée chez nous. Étant en confinement depuis deux semaines à Bruxelles, suite à la même situation, et voyant comment des humains meurent chaque jour, nous nous autorisons de faire ce message dans le sens de la sensibilisation et de plaidoyer.

S’il vous plait, tout le monde n’est pas médecin ; laissons-les nous orienter et respectons les mesures de protection telles que le corps soignant nous le demande. A chacun son travail, quand nous sommes arrivée ici en Belgique, il n’y ’avait que peu de cas, mais aujourd’hui, les médias publient 100 à 500 cas de décès par jour suite à cette pandémie. Suivons scrupuleusement les prescriptions et orientations des autorités à travers le Ministère de la Santé et l’Organisation Mondiale de la Santé pour éviter la propagation de cette pandémie. Evitons les rumeurs.

Chère Société civile ;

  • Nous savons que c’est difficile de faire un choix entre mourir avec COVID 19 ou mourir de faim ; mais s’il vous plait, cherchons le moindre mal.  Nous avons horreur de voir encore des morts à Bukavu et en avons déjà assez après les guerres à répétition. Nos hôpitaux n’ont pas la capacité d’accueillir 1000 personnes et les prendre en charge au même moment ; nous n’avons pas assez de structures et matériels indispensables pour répondre comme il se doit contre les cas de COVID 19 ; n’exposons pas nos médecins et nos infirmiers (es) qui risquent de mourir non pas seulement de la maladie mais surtout d’épuisement.

En France, alors qu’ils ont des hôpitaux, tous les matériels, ils se retrouvent dans des conditions extrêmement difficiles, débordés par des cas ; en Italie, bien qu’ils aient les meilleurs hôpitaux, les médias parlent de 800 morts et plus par jour. Pire encore, on ne peut pas organiser des deuils ni enterrement par la famille. Les Etats-Unis, la première puissance mondiale avec le meilleur système de santé de tous les temps, paradoxalement, ils sont le premier pays le plus affectés par des centaines des milliers des cas confirmés et des milliers des morts.

S’il vous plait, prenons conscience et luttons contre cette pandémie surtout au niveau de la prévention ; Vaut mieux prévenir que guérir dit-on.

Chers gouvernants

  • Il est difficile que la population qui vit « au taux du jour » respecte les mesures de confinement. Elle risque de mourir de faim.  Comment confiner des gens qui n’ont pas d’eau et de l’électricité à la maison, où ils vivent peut être à 10 dans une maison de 2 à 3 chambres ? N’y a-t-il pas moyen de penser un confinement adapté à notre contexte, soit en espaçant de trois jours pour permettre aux ménages de s’approvisionner ? Ou en trouvant un autre moyen que vous jugerez utile et possible pourvu que le principe DO NO HARM (éviter que le bien souhaité ne nuise) soit de mise.     

Aidez-nous à vous faire confiance en organisant le système de communication non contradictoire surtout par rapport à cette pandémie. Nous avons besoin de la bonne et vraie information.

Chers mamans du Sud Kivu (Surtout les mamans dans les différentes paroisses de l’Archidiocèse de Bukavu)

  • Nous avons le rôle de faire respecter les mesures d’hygiène et d’assainissement dans nos familles. S’il vous plait, il est temps de se mettre au travail et de produire car, c’est parmi les stratégies de lutter contre la pandémie. Soyons solidaires ; que les familles qui ont du pain partagent avec celles qui n’ont même pas d’eau à boire. Renforçons aussi nos activités de Jumelages entre les paroisses rurales et urbaines qui nous aident à acheter et vendre les produits de nos champs. Que les prêtres, nos pasteurs nous aident à nous y résoudre.  Peut-être que ce malheur est venu nous ouvrir les yeux ; la situation économique mondiale sera parmi les graves conséquences du COVID 19, d’où il faille prendre des précautions.

Nous vous transmettons les salutations de Son Excellence Mgr l’Archevêque, qui est aussi en confinement dans une paroisse située à 45 Km de Bruxelles et qui est en union de prière avec nous tous.  

Que Dieu nous protège contre cette pandémie, et que la vierge marie, notre mère intercède pour nous et pour nos familles.

Thérèse MEMA MAPENZI, Directrice du Centre OLAME.

CONSOLIDATION DE LA PAIX INCLUSIVE

Il s’agit d’un atelier de réflexion organisé par le Centre OLAME sous la facilitation de son partenaire FBA en date du 13 au 14 février 2020 en guise de contribuer au Programme National pour la Participation au développement communautaire inclusif. Ces deux jours de réflexion avaient rencontré la recommandation de Son Excellence Monseigneur François-Xavier Maroy, Archevêque de Bukavu, qui a toujours demandé à tous les prêtres de l’Archidiocèse de Bukavu d’accompagner les femmes dans les paroisses pour qu’elles développent leur potentiel… (Karibuni 2019-2020).

Cet atelier avait comme participant(e)s: le Vicaire Générale de l’Archidiocèse de Bukavu (Mgr. EMILE MUSHOSHO), les Curés-doyens de toutes les doyennés de l’Archidiocèse de Bukavu, les responsables des femmes des différentes paroisses mais aussi quelques animateurs du Centre OLAME, sans oublier la présence de Son Excellence l’Archevêque de Bukavu ( François-Xavier Maroy ) lors de la deuxième journée. Son allocution avait plus porté sur la compréhension approfondie du concept genre.

Les objectifs de cet atelier étaient donc de:

Faire ressortir le rôle des femmes et des hommes au sein de l’Eglise ; Identifier les causes/raisons des différences (stéréotypes) dans les rôles; Discuter/identifier les avantages et inconvénients des rôles et perceptions et sur les femmes et sur les hommes; Établir un guide pratique ou les dix commandements pour une Eglise inclusive.

En termes d’agenda, il importe de signaler que de l’atelier comprenait deux grandes parties:

La première partie s’est focalisée sur la théorie sur le concept « GENRE » lors de la première journée et la deuxième partie s’est penchée sur les aspects pratiques lors de la seconde journée. A ce niveau, il a été question de procéder à une descente dans deux organisations dont UNFPA à Muhumba et Fonds Social de la République à Labotte pour s’imprégner de leur fonctionnalité en matière du Genre et de Développement.

Enfin, l’atelier s’est clôturé par une allocation du Mgr. Emile MUSOSHO qui en a profité pour remercier tous les participants comme l’indique l’extrait qui suit:  « nous remercions tous les curés qui sont venus participer dans cet atelier, nous leur signalons qu’ils ont un grand rôle à jouer dans l’intégration du genre dans nos communautés et paroisses. Merci aux mamans paroissiales qui ont pris aussi part à cet atelier avec le souci de répandre sa mission dans leurs paroisses et merci aussi au Centre OLAME et à nos Facilitateurs d’avoir organisé cet atelier… Le changement viendra progressivement lorsque chacun de nous apportera sa part à l’édifice … continuons à construire notre société dans le respect mutuel » .

JUMELAGE : Réunion avec les Curés de nos paroisses

D’après Thérèse MEMA la directrice du centre OLAME, ce programme de Jumelage a été initié par S.E. Mgr l’Archevêque de Bukavu après que les mamans du Comité Diocésain des Femmes (CDF) ont exprimé le besoin de se soutenir et de travailler en collaboration.

Selon elle, le programme du jumelage a le but : de renforcer le rôle des femmes et jeunes filles dans nos paroisses, de promouvoir l’autonomisation des ménages et soutien mutuel, d’échanger les expériences entre les paroisses urbaines et rurales dans notre diocèse mais aussi d’identifier les difficultés de nos paroisses en pastorale femme, en autonomisation, en développement et voir comment y répondre.

Sur un rythme poétique illustratif de l’amour qu’éprouve ce programme, elle conclut en montrant les perspectives d’avenir pour ce noble programme et elle appel l’implication de tous pour conquérir cette grande bataille des femmes de notre Archidiocèse

Cette présentation s’est tenue ce Mardi 10 Septembre 2019 dans la salle Concordia de l’archevêché de Bukavu devant 41curés de notre diocèse et quelques membres de la curie diocésaine

Annexe

PAROISSE JUMELLES

PAROISSES URBAINES MARAINES PAROISSES RURALES FILLES 
1. CHAI MWANDA, BURHALE
2. NGUBA WALUNGU, KASHOFU, MUMOSHO
3. BAGIRA KAMOLE, KABARE
4. CIRIRI BUMPETA, MUGOGO
5. CIMPUNDA KANIOLA, MURHESA,   LWAMARHULO
6. BURHIBA IHUSI, MULAMBA
7. BUHOLO NYANTENDE, MUBUMBANO
8. KARHALE KAZIBA, MBOBERO
9. KADUTU CIHERANO, BIRAVA, IRAMBO
10. MATER DEI KALONGE, CIBIMBI, KALOLE
11. CATHEDRALE BUNYAKIRI, NYABIBWE, KAVUMU
12. PANZI LUHWINDJA, BURHINYI

JDJ 2019 dans la paroisse de Kaniola: Les jeunes édifiés sur la masculinité positive

Pour la quatrième journée des JDJ à Kaniola, l’un des 16 groupements que compte le territoire de Walungu, des milliers des jeunes qui y prennent part ont été édifiés sur la masculinité positive.

Thérèse Mapenzi Mema, directrice du centre Olame Bukavu, a dans son speech relevé que la masculinité positive veut que les hommes collaborent dignement avec les femmes. Et que la violence ne soit pas une façon de prouver sa force.

“la situation politique du pays, la guerre, la religion, le chômage, la vie sexuelle et les problèmes d’accès aux ressources, sont entre les paramètres qui forcent les homme à devenir parfois Violent. Nous devons nous poser la question de savoir : peut-on être un homme sans faire du mal? La repose c’est oui. Et nous la trouvons dans la Bible qui dit que l’homme et le chef du ménage. C’est Dieu qu lui a confié ce rôle du chef de la famille ( corinthiens 11:3)”
La masculinité positive veut que les hommes collaborent dignement avec les femmes. que la violence ne soit pas une façon de prouver sa force. La masculinité positive profite aux hommes et aux femmes”, a-t-elle dit avant de renchérir “On peut être homme sans faire du mal à ceux qui ne sont pas hommes, cela ne nous diminue pas, on ne devient pas homme en étant violant”.

Visite de la Directrice siège CAFOD (Mme. Christine) au Centre OLAME

Ce jeudi 18Juillet 2019, le centre OLAME a connu la visite de Madame CHRISTINE directrice Siège Londres de CAFOD accompagnée de son directeur au niveau Africain et son directeur Pays Monsieur BERNARD

Après la mis en place dans la salle de réunion de la direction, l’écoute des cas des victimes des VSBG a été fait par Madame Christine dans la Maison de conseils. Parmi ces personnes écoutées on trouve; une femme victime de viol, un homme blessé de guerre, les enfants nés du viol et enfants accusés de la sorcellerie

En suite, une présentation du power point a été exposé à nos visiteurs pour montrer comment le centre OLAME répond aux défis de la population puis une vidéo qui parle des activités du centre OLAME a été suivi pendant quelques minutes

La journée a pris fin avec une visite guidée dans nos installations du centre OLAME; l’endroit où les femmes fabriquent des savons et briquettes écologiques , l’atelier de coupe et couture des femmes handicapées et le restaurant du centre olame comme point de chute