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JIF 2022: PROTEGIONS LA TERRE NOTRE MAISON COMMUNE

Les femmes de l’archidiocèse de Bukavu doivent servir d’exemple dans la protection de l’environnement .Elles doivent rendre leur milieu propre que ca soit au travail ou à la maison.

Message de l’archevêque François xavier Maroyi au cour de la célébration de la messe de l’annonciation de la vierge Marie ce 25Mars 2022 organisée à la paroisse de Kadutu à l’intention de femmes venues de 42 paroisses que compte l’Archidiocèse de Bukavu pour la célébration de la journée internationale de la femme.

Au cours de cette activité différents intervenants se sont appesantis sur des thématiques ayant trait à la protection de l’environnement avec son impacte sur le changement climatique

C’est pourquoi la responsable de maison de conseils au centre Olame Sylvie Sifa Safari recommande aux femmes d’éviter le déboisement et d’éviter de jeter les déchets en désordre.

Sylvie Sifa Safari demande aux femme d’éduquer leurs enfants afin que ce derniers grandissent tout en s’intéressant à la protection de l’environnement

A cette occasion les femmes ont présenté des théâtres ainsi que des   poèmes qui parlent  de la protection de l’environnement avec son impacte sur le changement climatique.

Par la même occasion  les femmes ont procédé aux travaux communautaires dits  salongo pour assainir  l’enceinte et les alentours de la paroisse de Kadutu.

A noter que la messe célébré avait deux sens notamment l’annonce de la vierge marie, aussi la célébration de la journée de la femme sous le thème « Terre notre maison commune, protégeons-là ».

L’inauguration d’un espace des jeux pour les enfants

Le Centre Olame vient de lancer un espace de jeu pour les activités de sociothérapie et d’art thérapeutique en faveur des enfants en situation difficile. Objectif: les accompagner psychologiquement et guérir leurs blessures internes et traumatismes. Le lancement intervenu au Centre Olame, dans la Commune de Kadutu, (Bukavu) ce samedi 19 Février 2022.

Cet espace de jeux pour enfants a pour mission première d’amener les enfants en situation difficile et qui ont des problèmes psychologiques à développer leur intelligence à travers les jeux en luttant contre leurs traumatismes. Les enfants en bon état pourront aussi profiter de cet espace pour des jeux mais aussi pour apprendre des métiers pendant les vacances.

Thérèse Mema Mapenzi, responsable du Centre Olame pense que cet espace de jeux est d’une importance capitale pour les enfants que son centre accompagne.

« Aujourd’hui, nous sommes au Centre Olame pour une activité de sociothérapie et l’art thérapeutique pour aider à montrer aux enfants comment, à travers les jeux, il y a moyen de guérir leurs blessures et traumatismes. Ce n’est seulement les enfants mais aussi leurs parents et nous sommes heureux d’avoir cet espace pour leur montrer que ça existe. A travers les jeux, des psychologues vont étudier les problèmes des enfants et vont les accompagner », se réjouit Thérèse Mapenzi Mema.

Cet espace de jeux pour enfants a été construit grâce aux Petits moyens de « Child Fund » et du Centre Olame. C’est dans le cadre de son projet « prise en charge des enfants accusés de sorcellerie et enfants en difficultés, réduire sensiblement les cas de maltraitance des enfants dans la ville de Bukavu ».

100 Ménages des enfants victimes des accusations de la sorcellerie sont appuyé pour le démarrage des activités d’autonomisations économiques

Dans le cadre du projet prise en charge holistique des enfants accusés de la sorcellerie et enfants en difficultés, financé par CHILDFUND DEUTSCHLAND, le Centre OLAME à travers son programme de protection continue à défendre les droits des enfants surtout ceux-là, victimes d’abus et des maltraitances due au phénomène « enfant sorcier ».

Ce phénomène ne s’est développé qu’au milieu des années quatre-vingt-dix, avec l’apparition des sectes religieuses, à la faveur de l’exode rural dû aux difficultés économiques et aux ravages de la guerre.

A Bukavu et ailleurs dans le pays, ils sont ainsi des milliers d’enfants à être qualifiés de sorciers. Le schéma est toujours le même : Accablées par le chômage, frappées par un deuil, victimes d’un accident ou tout simplement vivant dans une pauvreté insoutenable, les familles cherchent un bouc-émissaire à leurs malheurs et le trouvent en la personne de leur enfant qu’ils chargent de tous leurs maux.

N’ayant pas de travail, n’étant pas capables de subvenir aux charges de leurs enfants, certains parents considèrent comme responsable d’une maladie, d’un décès, d’un divorce, d’un manque d’argent ou même d’un simple désagrément.

Pour pallier à ce phénomène d’accusation de la sorcellerie qui est devenu monnaie courante dans la province du Sud Kivu, le centre OLAME dans ce mois d’août 2021 a octroyé un appui financier à plus des 100menages des enfants victimes des accusations de la sorcellerie afin d’améliorer leurs situations socio-économiques et d’augmentent leurs revenus.

Les bénéficiaires de ce projet ont promis de bien utiliser ses fonds pour le bien-être de leurs ménages et ont vivement remercié le Centre OLAME et son partenaire CHILDFUND DEUTSCHLAND pour cet acte charitable.

JIF 2021 : le Centre Olame clôture ses activités par une foire économique

Le Centre Olame vient de clôturer ce 25 Mars 2021 les activités de la célébration du mois dédié aux femmes par une messe d’action de grâce et l’exposition des produits que commercialisent les femmes des paroisses du diocèse de Bukavu, à travers une foire économique.

Plusieurs centaines des femmes ont pris part à cette messe pour remercier Dieu de leur avoir permis de réaliser toutes les activités prévues dans le cadre de la célébration du mois de la femme.

Dans son homélie, le vicaire général de l’Archidiocèse de Bukavu Emile MUSHOSHO, a rappelé aux femmes qu’elles sont le centre de l’univers, car c’est d’elles qu’est né le christ.

Pour lui, les femmes sont des maçons qui construisent la vie et donc la famille, et que des hommes sont des aides-maçons.  L’abbé Emile MUSHOSHO rappelle que le salut du monde est passé par la femme, lorsque Marie a accepté de porter Jésus dans son sein. La femme doit donc demeurer forte car c’est bien elle qui porte l’humanité, appelle-t-il.

L’archevêque de Bukavu Monseigneur François Xavier Maroy, présent dans cette célébration eucharistique, s’est dit être fière des femmes de son archidiocèse. Il explique c’est une grande fierté de voir les femmes initier une si grande activité le jour de l’annonciation du seigneur.

10 ans du Rapport Mapping : Le centre OLAME exige justice

Des milliers de manifestants, membres des différentes organisations de la société civile ont débuté ce jeudi 1 Octobre 2020 une marche dans les rues de Bukavu (Sud-Kivu) pour réclamer le suivi des recommandations du Rapport Mapping qui dévoile les différents crimes commis en RDC.

Partis de la place Munzihirwa, du nom de l’archevêque tué lors de l’entrée de la rébellion de l’AFDL, ces manifestants véhicules plusieurs messages.

«Le centre OLAME Bukavu dit non à l’impunité et réclame justice et réparation en faveur de toutes les victimes des atrocités en RDC: recherchons donc ce qui contribue à la paix et ce qui nous associe les uns aux autres en vue de la même construction (Rm 14, 17-19) »

Pour les autres. Ils entonnent des chants en faveur dudit rapport. « No justice, no peace » ; « Debout Mapping », soutiennent-ils.

La marche va chuter au gouvernorat de province où un mémorandum adressé au président sera déposé.

Cette manifestation est organisée suite à l’appel du Prix Nobel de la Paix Denis Mukwege. Ce dernier s’investit pour obtenir la mise en place d’un tribunal spécial pour juger les auteurs des crimes graves contenus dans le Rapport Mapping.

Rapport Mapping quid?

Le rapport de mapping de l’ONU a été élaboré par le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et décrit les violations les plus graves des droits humains et du droit international humanitaire commises en République démocratique du Congo (RDC) entre mars 1993 et juin 2003. Il s’agit d’un document dense et détaillé, basé sur des recherches extensives et rigoureuses effectuées par une équipe d’une vingtaine de professionnels congolais et internationaux en matière de droits humains sur une période de 12 mois. Le rapport examine 617 des incidents les plus graves survenus dans tout le Congo sur une période de 10 ans et fournit des détails sur des cas graves de massacres, de violence sexuelle et d’attaques contre des enfants, ainsi que d’autres exactions commises par une série d’acteurs armés, notamment des armées étrangères, des groupes rebelles et des forces du gouvernement congolais.

Ce rapport indique que les femmes et les enfants ont été les principales victimes de la plupart des actes de violence recensés l’équipe de Nations-Unies. Il indique que la majorité des crimes documentés peuvent être qualifiés des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.

Ce rapport est donc un rapport puissant de la gravité des crimes commis au Congo et de l’absence choquante de la justice pour établir les responsabilités, sanctionner les auteurs de ces crimes odieux et réparer les dommages subis par les victimes.

Tujikinge kwa corona virus

La pandémie de Covid-19 à laquelle font face le monde entier et la RDC depuis le 10 mars 2020 ne fait qu’exacerber une situation d’ors et déjà alarmante. Il s’agit au mieux d’une crise qui amplifie d’autres crises déjà existantes, en l’occurrence la crise de la faim ou de l’insécurité alimentaire qui touche la majorité de la population en milieu rural que privée. Ainsi, les initiatives louables des organisations religieuses et de la société civile à l’instar du centre OLAME, de regrouper les mamans en des petits groupes d’épargne et de crédit interne, question de leurs faciliter l’accès au crédit pouvant leur permettre d’entreprendre ou d’accroître leurs activités ont été fragilisées.

Alors le centre OLAME à travers le projet Tujikinge kwa corona virus financé par MISEREOR et CAFOD, dynamise les activités des mamans en paroisses question de leur permettre d’apporter une pierre à l’édifice dans la lutte contre la propagation du corona virus. Mais Pour y arriver, le Centre Olame Bukavu a collaboré directement avec les points focaux, qui sont des animatrices directes du Centre OLAME en paroisses. Et pour plus d’impact, le Centre Olame, organise des visites régulières en paroisses pour renforcer les services donnés par ses animatrices mais aussi pour suivre les activités.  Cet article présente brièvement, les activités que nous réalisons actuellement avec les groupes des femmes dans nos différentes paroisses de l’Archidiocèse de Bukavu .

Formation des animatrices des paroisses sur la prévention de covid 19 et technique de sensibilisation

Grace à ce projet, le centre OLAME a sensibilisé pas moins de 38 personnes dont 28 points focaux (animatrices pour le compte du Centre OLAME en paroisse) et 10 membres du staff OLAME. La dite formation porte sur la genèse de cette maladie, les moyens de se protéger et la nécessité pour les points focaux de sensibiliser différentes couches sociales à la base.

Renforcement de capacités des points focaux sur le mécanismes des plaintes pour permettre à la population de pouvoir s’exprimer sur le processus de riposte contre le COVID 19 mis en place par le Gouvernement.

Appui aux initiatives des femmes vivants dans les paroisses pour la lutte contre le Covid-19 (fabrication des cache nez, des savons liquide, la production des cultures maraîchère et autres savons) et Favoriser les jumelages entre les paroisses urbaines et les paroisses rurales par l’accès aux produits

LUTTE CONTRE COVID-19 GRACE A L’APPUI DE MISSIO Autriche

Le monde a connu depuis le mois de Décembre 2019, un nouveau virus du nom de corona (covid-19), une pandémie mortelle et très contagieuse, qui s’est manifestée en premier lieu en Chine, et s’est vite répandue dans d’autres pays du monde.

Le Centre OLAME Bukavu, voyant que la population vit malheureusement sous le seuil de pauvreté et qui les oblige à vivre « au taux du jour », a lancé une série d’activités grâce au soutien financier de MISSIO Autriche.

Une formation de 30 points focaux a été organisée en date du 25 Mai 2020  à la Maison de formation du Centre OLAME. Cette formation portait sur la protection contre le Corona virus et la lutte contre les autres maladies hydriques, sur la gestion des plaintes de la population et sur les alertes.

Les femmes des différents groupes de solidarité produisent chaque semaine des spots de sensibilisation et nous les diffusons chaque lundi sur les ondes de la Radio MARIA de 15H30 à 16H00 ;  cela permet à la population de s’exprimer sur le processus de riposte contre la COVID-19 mis en place par le Gouvernement (National et Provincial). Chaque émission est clôturée par une formulation des recommandations qui aident le Centre OLAME à mener des Plaidoyers auprès des autorités locales.

En date du 29 juin, une Distribution des kits de secours constitués des masques, des savons durs, de la farine de Maïs et haricots a été faite aux personnes en difficultés pendant cette période où la crise alimentaire sévit dans le chef des ménages de la population locale.

Pour finir, nous vous informons que le Centre OLAME continue avec les sensibilisations dans les groupes de solidarité et l’identification des besoins de ces groupes car dans un bref délai il y aura une aide financière qui sera distribuée aux membres de ces groupes dans le but de fabriquer des savons, des cache-nez et faire la Production des cultures maraichères.