Catégorie : CHILFUND

10 AOÛT….JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LES ACCUSATIONS À LA SORCELLERIE

En marge de la journée internationale de lutte contre les accusations à la sorcellerie, le centre OLAME vient d’organiser une séance de sensibilisation. Des *accusations à la base de la justice populaire, de dislocation des familles, des conflits fait savoir le centre OLAME.   Dans la province du Sud Kivu, et dans la ville de Bukavu, ce phénomène continue de faire des victimes, où certaines femmes taxées de sorcière sont lynchées, brûlées, chassées de leurs communautés regrettent ce centre, qui appelle à une lutte commune de tous les acteurs pour combattre cette violation des droits humains.

Au cours de cette activité, les femmes venues dans différents territoires, les acteurs de la société civile et d’autres invités ont ému le vœu d’unir les efforts pour combattre ces accusations à la base de la destruction de la société, de la femme en particulier. Certaines femmes accusées de sorcellerie présentes à la cérémonie ont donné des témoignages sur comment elles ont été accusées, battues, chassées de leurs communautés, leurs maisons détruites, et bien d’autres violations des droits humains.  

De son côté, la Directrice du centre OLAME, Thérèse MEMA fait savoir que ces violences détruisent beaucoup de vies et doivent déjà cesser. Cette dernière  appelle les instances judiciaires à s’impliquer dans cette lutte pour décourager les gens à la base de ces accusations. 

Elle fait savoir que plusieurs enfants accusés de sorcellerie sont chassés de leurs maisons. Beaucoup d’entre eux finissent dans la rue, arrêtent les études, victimes de mauvais traitement et exploités,… Et certains enfants recueillis au centre Ek’BANA affirment avoir été brûlés les mains, torturés, tabassés parce que tout simplement accusés de sorcellerie.

Thérèse MEMA fait savoir qu’après le plaidoyer auquel a participé le centre OLAME, la date du 10 Août a été adoptée pour célébrer la journée internationale de lutte contre les accusations à la sorcellerie afin que le monde entier s’engage à barrer la route à cette forme de violence basée sur genre dont sont  victimes les femmes et les enfants.

Dialogue social sur la protection des enfants et leurs droits à Panzi

Dans le cadre du projet prise en charge holistique des enfants accusés de la sorcellerie et enfants en difficultés, financé par CHILDFUND DEUTSCHLAND, il a été tenu en date du 17Juin2021, un dialogue communautaire dans la salle MUZIHIRWA de la paroisse de PANZI située dans la commune d’IBANDA. A traves cette activité, le Centre OLAME avec le financement de CHILDFUND DEUTSCHLAND entend protéger les familles et particulièrement les enfants en situation difficile  

Durant cette activité à laquelle étaient conviés différents leaders communautaires du quartier NDENDERE et quartier PANZI et la représentante du commandât de la police chargée de la protection des enfants ; les participants ont développé sous la facilitation de Madame GISELE BABUNGA chargée du projet et animatrice du Centre OLAME, une thématique portant sur « les cas des maltraitances des enfants entre les membres de la communauté et les autorités locales ».

Les participants ont analysé les causes des accusations de la sorcellerie tout en dégageant les conséquences et quelques recommandations ou suggestions pour palier à ce phénomène d’accusation de la sorcellerie qui est devenu monnaie courante dans la province du Sud Kivu.

Les cadres des bases ont prié la décision de vulgariser la loi portant sur la protection des enfants et ont vivement remercié le Centre OLAME pour cette séance, qui a permis de discuter sur leurs rôles de protéger les enfants.

Ils ont aussi suggéré au Centre OLAME d’étendre cette sensibilisation à un nombre beaucoup plus important et dans d’autres parties de la ville de BUKAVU afin que ce fléau prenne fin.

Dialogue social sur la protection des enfants et leurs droits à Walungu

Dans le cadre du projet prise en charge holistique des enfants accusés de la sorcellerie et enfants en difficultés, financé par CHILDFUND DEUTSCHLAND, il a été tenu en date du 04Juin2021, un dialogue communautaire dans la grande salle de la paroisse de KALOLE située dans le territoire de WALUNGU. A traves cette activité, le Centre OLAME avec le financement de CHILDFUND DEUTSCHLAND entend protéger les familles et particulièrement les enfants en situation difficile  

Durant cette activité à laquelle étaient conviés différents leaders communautaires de WALUNGU, le commandât de la police chargée de la protection des enfants et certains parents des enfants en situations difficile ; les participants ont développé sous la facilitation de Madame GISELE BABUNGA et Madame PASCALINE RUTAHA respectivement chargée du projet et animatrice du Centre OLAME, une thématique portant sur « les cas des maltraitances des enfants entre les membres de la communauté et les autorités locales ».

Les participants ont analysé les causes des accusations de la sorcellerie tout en dégageant les conséquences et quelques recommandations ou suggestions pour palier à ce phénomène d’accusation de la sorcellerie qui est devenu monnaie courante dans la province du Sud Kivu.

Les participants dans cet atelier ont prié la décision de vulgariser la loi portant sur la protection des enfants et ont vivement remercié le Centre OLAME pour cette séance de travail, qui a permis de discuter sur leurs rôles de protéger les enfants.

Ils ont aussi suggéré au Centre OLAME d’étendre cette sensibilisation à un nombre beaucoup plus important et dans d’autres territoires de la province afin que ce fléau prenne fin.

Atelier de Formation sur la nutrition et la sécurité alimentaire

Dans le cadre du projet prise en charge holistique des enfants accusés de la sorcellerie et enfants en difficultés, financé par CHILDFUND DEUTSCHLAND, il a été tenu en mois de Mai 2021, une série d’ateliers de formations sur les concepts de base de la nutrition et de la sécurité alimentaire dans différents milieux où le projet est implanté dont à Luhihi et Murhesa dans le territoire de Kabare en date du 06 et 14 Mai 2021, à Burhale et Kalole dans le territoire de Walungu en date du 07 et 12 mai 2021 et à Burhiba en date du 13 Mai 2021 pour les groupes des bénéficiaires de la ville de Bukavu. A traves cette activité, le Centre OLAME avec le financement de CHILDFUND DEUTSCHLAND entend contribuer à l’amélioration durable de la sécurité alimentaire des populations pauvres et vulnérables du Sud Kivu  

Le Centre OLAME, soucieux du bien-être de la femme en générale et de la jeune fille en particulier, a jugé bon de former 100 parents des jeunes enfants accusés de la sorcellerie et en difficulté dans les concepts de base de la malnutrition et de la sécurité alimentaire. ces ateliers ont été réalisés sous la facilitation de Madame CITO RUMPUTU Micheline (experte en nutrition) et Madame NABINTU NTAGEREKA Fortune (experte en nutrition)

Selon les facilitatrices de cette formation:  » tout le monde est concerné par les problèmes de nutrition et toutes les maladies dues à la malnutrition peuvent être prévenues ».

Ainsi, elles ont conclus leur formation en montrant aux participants qu’il faut manger sains, frais spécifiquement les fruits, les légumes et d’éviter les aliments non protéiques (fretins, les poissons importés, les produits et boites conserves…).

RENCONTRE AVEC LES GESTIONNAIRES DES ECOLES

Contexte de l’activité
Le phénomène « enfant sorcier » s’est développé depuis les années 1990 dans ces pays d’Afrique où des enfants et des adolescents ont été instrumentalisés comme soldats.
Ces accusations d’« enfants-sorciers » portent sur des enfants ou jeunes adolescents, parfois dès 3 ans, rarement au-delà de 18 ans. Elles concernent essentiellement des enfants de 4 et 7 ans…. Elles s’appuient sur des critères très vastes : enfant malade, énurétique, désobéissant, travaillant mal ou dormant trop mais aussi enfant sage ou pensif, doué, curieux… bref, tout enfant peut être soupçonné dès lors que son comportement paraît énigmatique et menaçant aux adultes qui l’entourent.

Mais qui accuse ainsi l’enfant ? La question est d’importance. L’accusation part généralement de la toute proche famille, de ceux qui ont la charge de l’enfant – ces groupes naturels que sont la famille proche ou la famille d’adoption. Elle est parfois validée par une autre institution secondaire.
Ces « enfants sorciers » sont aussi tenus pour responsables des difficultés et des malheurs survenant dans les familles ou les communautés comme décès, divorce, maladie et en plus, une connaissance médicale limitée associée à un tel système de croyance culturelle « prédispose certaines personnes à chercher des boucs-émissaires ». Ainsi, la sorcellerie fournit une explication à la malchance et à toutes sortes d’obstacles rencontrés dans la vie.


Ces enfants accusés sorciers sont ainsi exposés à être maltraiter, torturer, brutaliser, malmener et martyriser par les institutions scolaires, les églises, la famille, et par toute sa communauté.
C’est ainsi que cette activité avait pour but de faire rencontrer 20 gestionnaires des écoles et échanger avec sur la protection des enfants car ces derniers sont responsables de l’éducation et de protection des enfants. L’activité s’est tenue dans la salle de formation du centre OLAME ent date du 19 juin 2019 sous la modération de Mlle KONKWA BABUNGA Gisele( chargé du projet) et Mme Christel IRANGA (assistante aux programmes)

VISITE GUIDEE DES ELEVES DU COMPLEXE SCOLAIRE LA LUNE AU CENTRE OLAME

Le centre olame a ouvert ses portes à plus de 100 élèves de la troisième année primaire du complexe scolaire la lune de la commune de BAGIRA. L’objectif de leur visite au sien du centre 0LAME était de venir se familiariser sur la transformation des produits agricoles en farine semoule, MASOSO, soja et sorgho mais aussi de se familiariser sur la fabrication des pains et des biscuits MASOSO et TAMU.


Avant d’aller au CEPRAMAL, ils ont d’abord visités la direction du centre OLAME pour s’informer suffisamment du dit centre, après ils ont pris la direction vers les installations du CEPRAMAL ou une visite guidée a été effectuer. 

PROJET CHILDFUND

Dans la cadre de la réduction efficace et sensible des cas des maltraitances des enfants accusés de la sorcellerie et les enfants en difficultés, le centre olame a organisé un atelier de plaidoyer auprès des autorités locales et leaders communautaires ce vendredi 10 mai 2019 au sein du centre de formation du centre olame.

La participation était de 25hommes et femmes autorités locales et leaders communautaire entre autres : les responsables femmes de différentes paroisses, les chefs des différents quartiers de la ville, les responsables des différentes écolées de la ville etc. »Les enfants sont maltraités dans notre société ; ils sont violer, chasser à l’école pour non-paiement des frais scolaire, torturer par les enseignants, la maltraitance domestique les poussent à aller dans la rue et devenir enfant de la rue, ils sont maltraités par les passagers de la rue en leurs donnant les travaux lourds … » selon IRANGA CHRISTEL assistante au Programme au sein du centre olame et représentante de la directrice au sein de cet atelierSelon les représentants du foyer EK’ABANA, leur foyer est une institution qui à caractère social et qui s’occupe des enfants en situations difficiles et des filles accusées de la sorcellerie en particulier.Apres un long débat entre les participants et les intervenant, l’atelier c’est clôturé par un compromis qui stipule que le centre olame et le foyer EK’ABANA vont faire un plaidoyer porte à porte dans les familles des différents enfants victimes de la maltraitance.

Don de Dieu MUTEBU (Rapporteur)

Atelier de capacitation des leaders défenseurs des droits de l’enfant et des parents des enfants accusés de la sorcellerie (enfants en difficultés)

Du 16 au 17avril 2019

Chaque enfant souhaiterait naître dans une famille modeste capable de lui offrir des jouets, de la nourriture en abondance et l’accès à l’éducation et au loisir.  Ceci n’est pas toujours les cas. On ne choisit pas sa famille, ni son pays. La divinité le choisi pour nous.Il est donc du devoir du Centre Olame d’aider tous ces enfants à rêver d’un monde nouveau sans stress ni conflit. Et cela est possible et doit commencer par l’amour, la confiance, l’affection que la famille et le monde les offres. Avec le soutien de Childfund Deuschland on est capable de redonner la joie à ces enfants.

Dans la cadre de réduire sensiblement les cas de maltraitance des enfants dans la ville de Bukavu, le Centre OLAME vient d’organiser un atelier d’échange d’expériences des bénéficiaires du projet (prise en charge des enfants accusés de la sorcellerie et enfants en difficultés) ce mardi 16 avril 2019 dans la salle de formation du centre de formation Antoinette situé au sein même du centre olame.

Les parents qui ont participé à cet atelier ont remerciés le bon Dieu de la bienfaisance que le centre olame continue à apporter dans leurs vie quotidienne et particulièrement à celle de leurs enfants. Ils ont témoignés de l’effort qu’ils continuent à fournir pour fructifier leurs AGR que le centre olame avait fait appui pour la scolarité de leurs enfants dans les prochaines années.Apres témoignages des parents, quelques conseils ont été données par Mlle GISELE BABUNGA (chef du projet) et Mme SYLVIE SAFARI (Assistante psychosociale) qui aideront les bénéficiaires du projet à pouvoir pérenniser le dit projet qui prend fin au cours de cette même année.

Cet atelier s’est clôturé par quelques poèmes déclarés par les enfants qui étaient présents dans cette rencontre. Ce geste montre combien la scolarisation de ces enfants est utile pour un avenir meilleur 

Don de Dieu MUTEBU (rapporteur)