Catégorie : Actualité

Capacitation des agents sur la chaine de communication administrative

Dans le but d’améliorer la chaine de communication administrative et respect hiérarchique au sein du Centre Olame BUKAVU, le dit centre a organisé un atelier de capacitation de ses 19 agents en date du 15 Janvier 2021 sous la facilitation de Monsieur Jean Jacques BA MURHANDIKIRE.

Cet atelier avait comme objectifs:

  • Contribuer à l’amélioration et au respect de la chaine de communication administrative et au respect hiérarchique au sein du Centre Olame;
  • Amener les agents du Centre Olame à respecter les principes directeurs d’une bonne administration (Esprit de l’Église catholique et de la déontologie) ;
  • Amener les agents du centre Olame à lire les textes qui les régissent et à les observer .
  • Proposer un outil d’évaluation et suivi des agents en termes de communication administrative (Exercice final)

L’atelier s’est tenu à la maison de formation du centre Olame BUKAVU situé à BUGABO dans la commune de KADUTU, il a débuté à 8h30’ et a pris fin à 17H00’ et a connu la Participation de tous les agents du Centre Olame (19 au total) à l’exception de la directrice

Thérèse MEMA plaide en faveur des personnes vivant avec handicap !

Dans un entretien nous accordé à cette occasion, Thérèse MEMA estime que l’assistance de l’église catholique pour encadrer cette catégorie des personnes ne suffit pas à elle seule.

 » Il faudrait que l’État construise des hospices spécifiques pour nos concitoyens vivant avec handicap. Le pouvoir public devrait les aider à accéder aux services sociaux de base aussi ».

Thérèse MEMA décourage ces concitoyens qui se servent de leur nature d’handicap pour mendier aux coins des rues dans la ville. Pour pallier cet état des choses, elle invite les autorités compétentes en charge des affaires sociales à mettre en place des « centres de réadaptation où des talents peuvent éclore ».

La directrice du centre Olame se montre fascinée par les atouts des femmes et hommes vivant avec handicap qui excellent dans la fabrication des produits variés, compris des cache-nez actuellement et tous les autres dérivés de la coupe et couture.

A ce titre, Thérèse MEMA les exhorte à ne plus se marginaliser en se considérant, sans raison, comme des invalides. Pourtant, elles ont l’intelligence nécessaire pour sortir de leur situation sociale souvent médiocre, donnant ainsi l’impression d’être condamnées à quémander.

Pour la petite information, la journée consacrée aux personnes vivant avec handicap a été célébrée le jeudi 3 décembre sous le thème : « Reconstruire en mieux: vers un monde post COVID-19 inclusif, accessible et durable par, pour et avec les personnes handicapées ».

Plaidoyer COVID-19 auprès du gouverneur Théo KASI

Au nom des femmes du centre olame,madame Christel Iranga a remercié et encouragé le chef de l’exécutif Provincial pour le travail abattu qui n’est rien d’autres que faire appliquer toutes les mesures de préventions contre le covid-19 afin de protéger ses administrés.
Elle a profité de cette occasion pour enfin plaider pour les femmes paysannes en ce moment où la ville de Bukavu est coupée  des territoires de la province afin de penser à elles en ce moment difficile où la solidarité doit primer sur toute chose mais aussi de les accompagner pour la sensibilisation qui demeure leur cheval de bataille pour faire comprendre aux femmes paysannes que cette pandémie n’est pas à banaliser mais plutôt doit être prise au sérieux. Certaines mesures seront étudiées par l’autorité provinciale et l’équipe qui se charge de la riposte au Sud-Kivu en collaboration avec les services concernés.

MESSAGE DE SENSIBILISATION ET DE PLAIDOYER

 Aux Mamans de l’Archidiocèse de Bukavu, à la Société Civile, à nos Autorités ; 

C’est avec un cœur lourd et des larmes aux yeux que nous avons appris la nouvelle sur les cas de CORONA virus, COVID 19 à Bukavu et les contradictions sur les réseaux sociaux par rapport à cette nouvelle, mais aussi à la panique qu’elle a suscitée chez nous. Étant en confinement depuis deux semaines à Bruxelles, suite à la même situation, et voyant comment des humains meurent chaque jour, nous nous autorisons de faire ce message dans le sens de la sensibilisation et de plaidoyer.

S’il vous plait, tout le monde n’est pas médecin ; laissons-les nous orienter et respectons les mesures de protection telles que le corps soignant nous le demande. A chacun son travail, quand nous sommes arrivée ici en Belgique, il n’y ’avait que peu de cas, mais aujourd’hui, les médias publient 100 à 500 cas de décès par jour suite à cette pandémie. Suivons scrupuleusement les prescriptions et orientations des autorités à travers le Ministère de la Santé et l’Organisation Mondiale de la Santé pour éviter la propagation de cette pandémie. Evitons les rumeurs.

Chère Société civile ;

  • Nous savons que c’est difficile de faire un choix entre mourir avec COVID 19 ou mourir de faim ; mais s’il vous plait, cherchons le moindre mal.  Nous avons horreur de voir encore des morts à Bukavu et en avons déjà assez après les guerres à répétition. Nos hôpitaux n’ont pas la capacité d’accueillir 1000 personnes et les prendre en charge au même moment ; nous n’avons pas assez de structures et matériels indispensables pour répondre comme il se doit contre les cas de COVID 19 ; n’exposons pas nos médecins et nos infirmiers (es) qui risquent de mourir non pas seulement de la maladie mais surtout d’épuisement.

En France, alors qu’ils ont des hôpitaux, tous les matériels, ils se retrouvent dans des conditions extrêmement difficiles, débordés par des cas ; en Italie, bien qu’ils aient les meilleurs hôpitaux, les médias parlent de 800 morts et plus par jour. Pire encore, on ne peut pas organiser des deuils ni enterrement par la famille. Les Etats-Unis, la première puissance mondiale avec le meilleur système de santé de tous les temps, paradoxalement, ils sont le premier pays le plus affectés par des centaines des milliers des cas confirmés et des milliers des morts.

S’il vous plait, prenons conscience et luttons contre cette pandémie surtout au niveau de la prévention ; Vaut mieux prévenir que guérir dit-on.

Chers gouvernants

  • Il est difficile que la population qui vit « au taux du jour » respecte les mesures de confinement. Elle risque de mourir de faim.  Comment confiner des gens qui n’ont pas d’eau et de l’électricité à la maison, où ils vivent peut être à 10 dans une maison de 2 à 3 chambres ? N’y a-t-il pas moyen de penser un confinement adapté à notre contexte, soit en espaçant de trois jours pour permettre aux ménages de s’approvisionner ? Ou en trouvant un autre moyen que vous jugerez utile et possible pourvu que le principe DO NO HARM (éviter que le bien souhaité ne nuise) soit de mise.     

Aidez-nous à vous faire confiance en organisant le système de communication non contradictoire surtout par rapport à cette pandémie. Nous avons besoin de la bonne et vraie information.

Chers mamans du Sud Kivu (Surtout les mamans dans les différentes paroisses de l’Archidiocèse de Bukavu)

  • Nous avons le rôle de faire respecter les mesures d’hygiène et d’assainissement dans nos familles. S’il vous plait, il est temps de se mettre au travail et de produire car, c’est parmi les stratégies de lutter contre la pandémie. Soyons solidaires ; que les familles qui ont du pain partagent avec celles qui n’ont même pas d’eau à boire. Renforçons aussi nos activités de Jumelages entre les paroisses rurales et urbaines qui nous aident à acheter et vendre les produits de nos champs. Que les prêtres, nos pasteurs nous aident à nous y résoudre.  Peut-être que ce malheur est venu nous ouvrir les yeux ; la situation économique mondiale sera parmi les graves conséquences du COVID 19, d’où il faille prendre des précautions.

Nous vous transmettons les salutations de Son Excellence Mgr l’Archevêque, qui est aussi en confinement dans une paroisse située à 45 Km de Bruxelles et qui est en union de prière avec nous tous.  

Que Dieu nous protège contre cette pandémie, et que la vierge marie, notre mère intercède pour nous et pour nos familles.

Thérèse MEMA MAPENZI, Directrice du Centre OLAME.

CONSOLIDATION DE LA PAIX INCLUSIVE

Il s’agit d’un atelier de réflexion organisé par le Centre OLAME sous la facilitation de son partenaire FBA en date du 13 au 14 février 2020 en guise de contribuer au Programme National pour la Participation au développement communautaire inclusif. Ces deux jours de réflexion avaient rencontré la recommandation de Son Excellence Monseigneur François-Xavier Maroy, Archevêque de Bukavu, qui a toujours demandé à tous les prêtres de l’Archidiocèse de Bukavu d’accompagner les femmes dans les paroisses pour qu’elles développent leur potentiel… (Karibuni 2019-2020).

Cet atelier avait comme participant(e)s: le Vicaire Générale de l’Archidiocèse de Bukavu (Mgr. EMILE MUSHOSHO), les Curés-doyens de toutes les doyennés de l’Archidiocèse de Bukavu, les responsables des femmes des différentes paroisses mais aussi quelques animateurs du Centre OLAME, sans oublier la présence de Son Excellence l’Archevêque de Bukavu ( François-Xavier Maroy ) lors de la deuxième journée. Son allocution avait plus porté sur la compréhension approfondie du concept genre.

Les objectifs de cet atelier étaient donc de:

Faire ressortir le rôle des femmes et des hommes au sein de l’Eglise ; Identifier les causes/raisons des différences (stéréotypes) dans les rôles; Discuter/identifier les avantages et inconvénients des rôles et perceptions et sur les femmes et sur les hommes; Établir un guide pratique ou les dix commandements pour une Eglise inclusive.

En termes d’agenda, il importe de signaler que de l’atelier comprenait deux grandes parties:

La première partie s’est focalisée sur la théorie sur le concept « GENRE » lors de la première journée et la deuxième partie s’est penchée sur les aspects pratiques lors de la seconde journée. A ce niveau, il a été question de procéder à une descente dans deux organisations dont UNFPA à Muhumba et Fonds Social de la République à Labotte pour s’imprégner de leur fonctionnalité en matière du Genre et de Développement.

Enfin, l’atelier s’est clôturé par une allocation du Mgr. Emile MUSOSHO qui en a profité pour remercier tous les participants comme l’indique l’extrait qui suit:  « nous remercions tous les curés qui sont venus participer dans cet atelier, nous leur signalons qu’ils ont un grand rôle à jouer dans l’intégration du genre dans nos communautés et paroisses. Merci aux mamans paroissiales qui ont pris aussi part à cet atelier avec le souci de répandre sa mission dans leurs paroisses et merci aussi au Centre OLAME et à nos Facilitateurs d’avoir organisé cet atelier… Le changement viendra progressivement lorsque chacun de nous apportera sa part à l’édifice … continuons à construire notre société dans le respect mutuel » .

Réponse à Ebola dans la zs de MWENGA

Une année après le début l’épidémie de la maladie à virus Ebola au Nord Kivu et en Ituri, la présence de cette maladie a été confirmé la nuit du 15 Aout 2019 au Sud Kivu après deux cas d’importation confirmés Ebola en Territoire de Mwenga, dans le Village de Kilungutwe à plus de 100 kilomètres de la ville de Bukavu.

Selon les sources de la coordination de riposte, une femme et son jeune enfant ont été touchés par la fièvre hémorragique Ebola à Mwenga, dans le Sud-Kivu.

Etant la première fois que la province du Sud Kivu est confrontée à cette maladie, l’apparition de cette fièvre hémorragique, a créé une psychose dans le chef de la population dans toute la province, que certaines personnes mal intentionnées ont profité de cette situation pour faire une mauvaise compagne en montrant à la population que cette maladie serait une invention politicienne, et d’autres sont allé même loin en demandant à la population de ne pas se faire vacciner car le vaccin contiendrait les substances toxique et nuirait à la santé.

Cette intoxication a développé dans la population du Sud Kivu en général, et particulièrement celle de Mwenga une résistance face à l’application des mesures d’hygiène susceptibles de ralentir voir freiner la propagation de la maladie à Virus EBOLA.

C’est dans ce sens que le Centre OLAME à travers son partenaire CAFOD, grâce au financement du gouvernement Australien, exécute depuis le mois de Septembre 2019, le projet d’éveille de conscience intitulé :  » Réponse à Ebola – Focus sur la sensibilisation de la communauté, WASH et moyens de subsistance « 

Les activités déjà réalisées par l’équipe du centre OLAME dans cette Zone de santé de MWENGA sont les suivantes:

 Formation de 7 membres de l’équipe cadre Zone de santé Mwenga et 18 infirmiers titulaires (issus de différentes aires de santé de la Zone de santé de Mwenga) en renforçant leurs capacités sur l’engagement communautaire et les méthodes préventives sur la maladie à virus Ebola.

 Formation pour deux jours en faveur  de 180 leaders religieux ( 50 leaders religieux, 20 leaders des jeunes, 30 leaders des femmes, 30 leaders des transporteurs et 50 leaders des marchés)  sur la CREC et la prévention de la MVE dans la ZS de Mwenga.

Formation et capacitation des membres des 180 CAC (Au total 900 bénéficiaires membres des CAC en raison de 5 personnes par CAC) en vue de leur implication dans la prévention et lutte contre la maladie à virus Ebola.

 Organisation des séances de formation pour  320 membres des  64 CEVB ( en raison des 5 membres par CEVB) dans les différents sites

Déplacement à Kamituga pour former  les journalistes des radios de Kamituga émettant dans la Zone de santé de Mwenga  sur la CREC et la prévention de la MVE.

 Contact avec une troupe théâtrale de MWENGA ; préparation et coaching du groupe sur les thématiques des sensibilisations de MVE ; mise en scène devant la foule à la paroisse et dans les lieux publique

 Organisation d’une formation des 40enseignants en provenance des différentes écoles primaires et professionnelles du territoire de Mwenga avec le thématique engagement communautaire dans la lutte contre la MVE dans nos écoles et familles