Auteur/autrice : Don Gaetan

ORGANISATION DE LA SOCIOTHERAPIE

Le centre OLAME exécute depuis le mois de Juin 2020 le projet intitulé Maisons des conseils et d’amélioration des conditions des vies socio-économique des femmes/ jeunes filles et leurs ménages dans 30 paroisses de l’Archidiocèse de Bukavu.

Ce dit projet financé par MISEREOR et CAFOD a pour objectif principal de contribuer à la réduction des violences causées par les conflits armés en renforçant les activités de maison de conseil jadis existant dans les paroisses, pour offrir aux familles, l’espace de discuter sur tous ses problèmes afin de guérir les blessures et réduire les cas des violences dans les communautés, parvenir à développer la résilience tant sur le plan psychologique que sur le plan économique.

Ainsi, après avoir organisé les bénéficiaires directs du projet en des groupes CECI, il était important de les amener à intégrer l’approche de la sociothérapie dans leurs activités.

C’est ainsi qu’à l’issue des réunions autour des activités CECI des groupes mis en place, les activités de la sociothérapie sont aussi organisées.

Selon Alpha Théophile (chargé de projet):  » il est important de renforcer la formation de prise en charge psychosociale en mettant l’accent sur la sociothérapie pour amener les bénéficiaires à comprendre les différentes exigences de la sociothérapie, ses principes et sa nécessité dans l’émergence vers la résilience à la fois psychologique et émotionnelle »

c’est dans ce même cadre que les animateurs du centre OLAME effectuent les descentes sur terrain pour organiser cette activité des sociothérapie au bénéfice des 20 groupes des bénéficiaires directs de ce projet dans différentes paroisses de l’Archidiocèse de Bukavu

L’inauguration d’un espace des jeux pour les enfants

Le Centre Olame vient de lancer un espace de jeu pour les activités de sociothérapie et d’art thérapeutique en faveur des enfants en situation difficile. Objectif: les accompagner psychologiquement et guérir leurs blessures internes et traumatismes. Le lancement intervenu au Centre Olame, dans la Commune de Kadutu, (Bukavu) ce samedi 19 Février 2022.

Cet espace de jeux pour enfants a pour mission première d’amener les enfants en situation difficile et qui ont des problèmes psychologiques à développer leur intelligence à travers les jeux en luttant contre leurs traumatismes. Les enfants en bon état pourront aussi profiter de cet espace pour des jeux mais aussi pour apprendre des métiers pendant les vacances.

Thérèse Mema Mapenzi, responsable du Centre Olame pense que cet espace de jeux est d’une importance capitale pour les enfants que son centre accompagne.

« Aujourd’hui, nous sommes au Centre Olame pour une activité de sociothérapie et l’art thérapeutique pour aider à montrer aux enfants comment, à travers les jeux, il y a moyen de guérir leurs blessures et traumatismes. Ce n’est seulement les enfants mais aussi leurs parents et nous sommes heureux d’avoir cet espace pour leur montrer que ça existe. A travers les jeux, des psychologues vont étudier les problèmes des enfants et vont les accompagner », se réjouit Thérèse Mapenzi Mema.

Cet espace de jeux pour enfants a été construit grâce aux Petits moyens de « Child Fund » et du Centre Olame. C’est dans le cadre de son projet « prise en charge des enfants accusés de sorcellerie et enfants en difficultés, réduire sensiblement les cas de maltraitance des enfants dans la ville de Bukavu ».

Visite d’IRI au Centre Olame

Dans le cadre de louer un bon partenariat avec le centre OLAME, une délégation d’IRI (INTERNATIONAL REPUBLICAN INSTITUTE) a rendu visite le staff du centre OLAME ce mardi 26 octobre 2021

C’est avec joie que le staff du centre OLAME s’est entretenu avec cette délégation d’IRI (INTERNATIONAL REPUBLICAN INSTITUTE). Nous sommes convaincu(e)s que cette collaboration perdura encore pour les longues années.

Nous disons Merci beaucoup pour votre visite chez nous au centre OLAME

100 Ménages des enfants victimes des accusations de la sorcellerie sont appuyé pour le démarrage des activités d’autonomisations économiques

Dans le cadre du projet prise en charge holistique des enfants accusés de la sorcellerie et enfants en difficultés, financé par CHILDFUND DEUTSCHLAND, le Centre OLAME à travers son programme de protection continue à défendre les droits des enfants surtout ceux-là, victimes d’abus et des maltraitances due au phénomène « enfant sorcier ».

Ce phénomène ne s’est développé qu’au milieu des années quatre-vingt-dix, avec l’apparition des sectes religieuses, à la faveur de l’exode rural dû aux difficultés économiques et aux ravages de la guerre.

A Bukavu et ailleurs dans le pays, ils sont ainsi des milliers d’enfants à être qualifiés de sorciers. Le schéma est toujours le même : Accablées par le chômage, frappées par un deuil, victimes d’un accident ou tout simplement vivant dans une pauvreté insoutenable, les familles cherchent un bouc-émissaire à leurs malheurs et le trouvent en la personne de leur enfant qu’ils chargent de tous leurs maux.

N’ayant pas de travail, n’étant pas capables de subvenir aux charges de leurs enfants, certains parents considèrent comme responsable d’une maladie, d’un décès, d’un divorce, d’un manque d’argent ou même d’un simple désagrément.

Pour pallier à ce phénomène d’accusation de la sorcellerie qui est devenu monnaie courante dans la province du Sud Kivu, le centre OLAME dans ce mois d’août 2021 a octroyé un appui financier à plus des 100menages des enfants victimes des accusations de la sorcellerie afin d’améliorer leurs situations socio-économiques et d’augmentent leurs revenus.

Les bénéficiaires de ce projet ont promis de bien utiliser ses fonds pour le bien-être de leurs ménages et ont vivement remercié le Centre OLAME et son partenaire CHILDFUND DEUTSCHLAND pour cet acte charitable.

ATELIER SUR SADI

Dans le cadre du projet de protection des enfants et jeunes filles dans les mines, une activité de formation SADI et appropriation du projet a été réalisée pendant 3 jours (le 15, 16 et le 22 Juillet) en faveur du staff du projet et d’autres intervenants au projet. Au total, 21 participants ont pris part à cette activité à savoir 2 partenaires de COFOD dont 1 facilitateur, 6 staffs du projet du bureau, 5 animateurs de terrain du projet, 4 points focaux du Centre OLAME dans les zones d’exécution du projet et 4 mamans paroissiales dans les zones d’exécution du projet. Cette activité visait à aider le staff du projet ainsi que les différentes parties prenantes au programme à prendre connaissance des normes de sauvegarde relatives à la protection des enfants et des adultes vulnérables nécessaires pour limiter les abus en vue de la bonne implémentation du projet.

la lecture du document du projet et se basant sur les réalisations déjà faites dans le cadre du projet, il a été remarqué qu’il y a encore des lacunes à combler pour les 9 composantes de SADI pour améliorer la qualité et la redevabilité du projet. A cet effet, un certain nombre d’actions ont été définies avec les participants à l’atelier.

Dialogue social sur la protection des enfants et leurs droits à Panzi

Dans le cadre du projet prise en charge holistique des enfants accusés de la sorcellerie et enfants en difficultés, financé par CHILDFUND DEUTSCHLAND, il a été tenu en date du 17Juin2021, un dialogue communautaire dans la salle MUZIHIRWA de la paroisse de PANZI située dans la commune d’IBANDA. A traves cette activité, le Centre OLAME avec le financement de CHILDFUND DEUTSCHLAND entend protéger les familles et particulièrement les enfants en situation difficile  

Durant cette activité à laquelle étaient conviés différents leaders communautaires du quartier NDENDERE et quartier PANZI et la représentante du commandât de la police chargée de la protection des enfants ; les participants ont développé sous la facilitation de Madame GISELE BABUNGA chargée du projet et animatrice du Centre OLAME, une thématique portant sur « les cas des maltraitances des enfants entre les membres de la communauté et les autorités locales ».

Les participants ont analysé les causes des accusations de la sorcellerie tout en dégageant les conséquences et quelques recommandations ou suggestions pour palier à ce phénomène d’accusation de la sorcellerie qui est devenu monnaie courante dans la province du Sud Kivu.

Les cadres des bases ont prié la décision de vulgariser la loi portant sur la protection des enfants et ont vivement remercié le Centre OLAME pour cette séance, qui a permis de discuter sur leurs rôles de protéger les enfants.

Ils ont aussi suggéré au Centre OLAME d’étendre cette sensibilisation à un nombre beaucoup plus important et dans d’autres parties de la ville de BUKAVU afin que ce fléau prenne fin.