RENCONTRE AVEC LES GESTIONNAIRES DES ECOLES

Contexte de l’activité
Le phénomène « enfant sorcier » s’est développé depuis les années 1990 dans ces pays d’Afrique où des enfants et des adolescents ont été instrumentalisés comme soldats.
Ces accusations d’« enfants-sorciers » portent sur des enfants ou jeunes adolescents, parfois dès 3 ans, rarement au-delà de 18 ans. Elles concernent essentiellement des enfants de 4 et 7 ans…. Elles s’appuient sur des critères très vastes : enfant malade, énurétique, désobéissant, travaillant mal ou dormant trop mais aussi enfant sage ou pensif, doué, curieux… bref, tout enfant peut être soupçonné dès lors que son comportement paraît énigmatique et menaçant aux adultes qui l’entourent.

Mais qui accuse ainsi l’enfant ? La question est d’importance. L’accusation part généralement de la toute proche famille, de ceux qui ont la charge de l’enfant – ces groupes naturels que sont la famille proche ou la famille d’adoption. Elle est parfois validée par une autre institution secondaire.
Ces « enfants sorciers » sont aussi tenus pour responsables des difficultés et des malheurs survenant dans les familles ou les communautés comme décès, divorce, maladie et en plus, une connaissance médicale limitée associée à un tel système de croyance culturelle « prédispose certaines personnes à chercher des boucs-émissaires ». Ainsi, la sorcellerie fournit une explication à la malchance et à toutes sortes d’obstacles rencontrés dans la vie.


Ces enfants accusés sorciers sont ainsi exposés à être maltraiter, torturer, brutaliser, malmener et martyriser par les institutions scolaires, les églises, la famille, et par toute sa communauté.
C’est ainsi que cette activité avait pour but de faire rencontrer 20 gestionnaires des écoles et échanger avec sur la protection des enfants car ces derniers sont responsables de l’éducation et de protection des enfants. L’activité s’est tenue dans la salle de formation du centre OLAME ent date du 19 juin 2019 sous la modération de Mlle KONKWA BABUNGA Gisele( chargé du projet) et Mme Christel IRANGA (assistante aux programmes)